Merde consternante. Danièle Thompson nous pond du "film alimentaire" et, pour le coup, elle nous en fait une grosse! Insu-portable - putain de merde de portables qu'ils utilisent à tout bout de champ et même en bagnole: avec ça, les auteurs sont des irresponsables! Qui plus est les pubs lourdes pour l'ordi à la pomme. Tout sonne faux, esprit bourge parisianniste, aucun humour (si, quelques simplets rient 2-3 fois dans la salle): le seul moment où j'ai ri, c'est nerveusement, tellement c'était incroyablement nul, abyssalement creux (passage avec Bruel). Les acteurs jouent ou surjouent tous, excepté Arditi (apparitions); Viard fait du Viard, Foïs du Foïs, Bruel (bouffi) se regarde jouer, sourire de niais, Marina Hands est dans le théâtreux, Dany Boons est ramollo dans un rôle cliché, Seigner incarne une fadasse: une horreur. C'est du n'importe quoi, du grand n'importe quoi, une série de dialogues sans intérêt, parfois incompréhensibles, de pauv' blagues qui ne font absolument pas rire. On ne retient aucun prénom, aucun nom des personnages (ah bon, celle qui reçoit s'appelle ML?); et comment croire que Boon puisse s'appeler "Piotr"? Une bouillie qui ne rime à rien, qui avance puis qui recule, sans queue ni tête (d'ailleurs quelle fin: y en a pas?!) sinon pour retomber dans le conformisme initial. Danièle Thompson a-t-elle un début d'Alzheimer? Ses neurones semblent ici s'enliser et ses synapses rouiller grave... L'aide de son fils au script n'arrange rien à l'affaire. Bref, comme le dit Juliette (Marina Hands) "ce repas, c'était de la merde"... on doit ajouter "et ce film aussi". Le code a changé, mais mieux vaut encore rester à la porte.