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Un visiteur
2,5
Publiée le 18 mars 2009
Un bon film français, avec des acteurs qui ont l'air heureux de jouer ensemble. Malheureusement, on se perd dans les retours en arrière, les projections dans l'avenir... bref, on ne se situe plus dans le temps au bout de quelques dizaines de minutes. Dommage, l'histoire est pourtant intéressante.
Lorsqu'on a adoré le dernier film d'un réalisateur ou d'une réalisatrice, on attend le suivant avec un mélange d'impatience et d'inquiétude : sera-t-il aussi bon ? ou décevant ? Ici, s'agissant du "code a changé", qui fait suite à "Fauteuils d'orchestre", il y avait d'autant plus d'inquiétude que l'on avait trouvé "Décalage horaire", le précédent du précédent, à un niveau très, très, très bas ! Verdict : "Le code a changé" est un très bon film, pas tout à fait aussi excitant que "Fauteuils d'orchestre", mais très réussi quand même. Dans cette double histoire de 21 juin, jour de la fête de la musique (de nouveau la musique, comme dans "Fauteuils d'orchestre" !), dans cette histoire de famille, dans ces histoires de couples, ces histoires d'amis qui s'aiment et se détestent, il n'y a, en fait, que 2 bémols : Dany Boon n'est pas du tout à l'aise dans un rôle qui n'est pas fait pour lui et Karin Viard est ... Karin Viard, ie l'actrice française la plus encensée par la critique, et, à mon humble avis, une des plus mauvaises. Sinon, Patrick Bruel est excellent, Emmanuel Seignier remarquable (pourquoi est-ce sa soeur Mathilde que l'on voit tout le temps sur les écrans ?) et le reste de la distribution tout à fait convaincant. Le tout donne un cocktail très bien mis en scène et très souvent émouvant.
Le film est il est vrai fort sympathique. Cela dit j'ai l'impression que Danièle Thompson peine à faire des films sur autre chose que la crise des 35-45ans et dur les familles malheureuses. Ce film est à voir mais pas pour les mois de 25 ans gardant leurs illusions sur le grand amour et sur le couple éternel comme le cinéma d'avant nous abreuvait.
C'est dingue comme on peut faire un film autours des seuls acteurs sans le moindre scénario valable. J'adore les films chorales. J'ai une tendance à adorer les acteurs français. Et à bien aimer les films de Danièle Thomson. Mais il ne faut pas trop abuser non plus. Le scénario est vraiment bidon. Le montage est franchement pas terrible. La réalisation trop classique. Si il n'y avait pas Karin Viard (et encore, on a pu être habitué à mieux), Pierre Arditi ou Marina Hands... mais surtout Marina Foïs, le film aurait eu un beau 0!
Observatrice habituellement doué du caractère humain, Danièle Thompson manque ici sa cible et ne nous offre rien de bien nouveau sur la question, se payant qui plus est le luxe de nous ennuyer quelque peu et de nous offrie quelques répliques risibles. Le malaise se fait d'ailleurs d'entrée. Une impression de tourner en rond, de ne pas avoir grand chose à dire... Car la voila la vraie bonne question : qu'à à dire Danièle Thompson durant ce film? On se retrouve ainsi au milieu de "rebondissements" très bourgeois proches du superficiel, les personnages ayant eux bien du mal à nous toucher d'une quelconque manière. La mécanique habituellement si bien huilée tourne ainsi rapidement à vide, le nombre excessif de personnages n'aidant il est vrai pas beaucoup à s'identifier d'une quelconque manière à l'un deux. Et les comédiens alors? Eux aussi à côté de la plaque! C'est simple, Patrick Bruel n'est pas le plus mauvais de tous (c'est tout dire), et même la si douée Karin Viard s'avère complètement fausse. Seuls Patrick Chesnais et Pierre Arditi s'en sortent sans problème, leurs scènes communes s'avérant dans l'ensemble réussies. Car ne soyons pas non plus totalement injustes : "Le Code a changé" réussit tout de même à nous réserver, par intermittence, à nous offrir quelques moments plaisants et plutôt bien vus, mais hélas bien trop éphémères pour sauver d'une quelconque manière ce "film choral" raté. A éviter.
Vraiment déçu par ce film, cette "comédie" qui ne m'a pas fait rire... Bien sûr, c'est un plaisir de retrouver tous ces acteurs, ces acteurs qui sont la crème de notre cinéma, qui jouent bien, et font chacun leur petit numéro à un moment du film. Oui, un plaisir de voir ces acteurs. Mais cette belle brochette de stars, ça fait pas forcément un bon film. Je me suis ennuyé, j'ai parfois un peu souri, je n'ai pas réussi à rentrer dans cette histoire, à me sentir touché ou ému. Je suis resté à côté, à regarder ces gens diner ensemble, se raconter des histoires, et mentir les uns aux autres. Bref, un film abstrait, fade et sans chair (on parle d'amour, mais on ne voit rien... un film désincarné !).
J'ai trouvé une bonne comédie Française, bien interprétée par une belle brochette d'acteurs Français. Un moment sans prétention, un bon moment où on peut y trouver quelques profils de nos entourages.
Lorsque l’actrice Karin Viard disait "que ce genre de films correspond à ce que l’on croit être les attentes du public", elle n’avait pas tout à fait tort. Car dans Le Code a changé, le spectateur est tout bonnement heureux de voir un film drôle et frais où l’on retrouve plusieurs acteurs que l’on aime bien. Karin Viard, Dany Boon, Patrick Bruel, Marina Foïs et plein d’autre, chacun apportant soigneusement une pierre à l’édifice. La sauce prend forme, la recette fonctionne bien et l’on passe un bon moment.
La réalisatrice Danièle Thompson (Fauteuils d’orchestre) réussie à réunir tous les ingrédients nécessaires à un bon repas entre amis, les vrais comme les faux. Ces fameux repas où l’on va par principe et non par plaisir. La scène principale du film est basée sur ce type de dîner, où le mensonge, l’hypocrisie et la crise de quarantaine sont les thèmes les plus abordés, et où chaque personnage s’interroge mutuellement sur les secrets des autres. Des sources de conflits en perspective.
La force du film résulte bien évidemment autour de ce dîner, où la réalisatrice a parfaitement réussit à entrelacer les dialogues savoureux des différents protagonistes. "La grande difficulté était surtout de jongler entre ce qui devait se voir à l’écran, et ce qui se passait à côté" précisa Karin Viard. Et cette difficulté, Danièle Thompson l’a parfaitement surmonté grâce à sa très bonne mise en scène et à l’écriture réfléchie du scénario : "Tout était très écrit sur le tournage. Danièle Thompson a gardé deux-trois répliques issues d’improvisations" ajouta Karin Viard. Cette ambiance chaleureuse a malheureusement du mal à se répercuter sur le reste du film où les autres scènes, notamment après le dîner, se révèlent être moins passionnantes. "Cette scène (du dîner), c’est la colonne vertébrale du film" racontait Patrick Bruel. En même temps, c’était le but du film et c’est plutôt réussit.
Propos recueillis dans Studio Ciné Live n°1 et Côté Ciné n°13.
J'ai failli ne pas aller voir ce film à cause des mauvaises critiques. J'aurais eu tort. C'est un bon divertissement. Le fait qu'il montre un milieu plutôt bourgeois n'enlève rien à son intérêt. C'est comme lorsque l'on parle des banlieues et que certains ne veulent y voir que les clichés alimentés par la télé. Il n'y a pas qu'avec la misère que l'on fait de bonnes histoires. Je n'ai pas vu le temps passer. Les acteurs sont excellents. Et à travers la comédie, il y a quelques réflexions sur la vie qui sont justes et touchantes. Que demander de plus ?
Le code a changé ? 3 étoiles !!! pourquoi ?? parce que : *C'est un film de Danièle Thompson, une femme réalisatrice ! il y en a si peu... *Nous craquons sur le fils de celle-ci *nous nous souvenons du magnifique "Fauteuils d'orchestre" et des émotions qu'il nous avait procurées *nous étions sûrs de passer du rire aux larmes *Le casting est splendide (Marina Foïs, Emmanuelle Seignier sont d'après moi trop rares au ciné) :-o *Patrick Bruel ne chante pas et ne joue pas du piano (pas comme dans , sacré moment de rigolade!) *Dany Boon ne parle pas chtimi, ne fait pas de vélo et ne joue pas un postier, mais un polonais (clin d'oeil à mes origines) qui cuisine un plat excellent, le BIGOS !! (à ce sujet, petite critique : il est comparé à la poule au pot, mais c'est du chou mijoté avec de la viande de porc et des pruneaux..donc rien à voir !!) *Dany nous prouve qu'il est un bon acteur, capable de se glisser dans la peau de n'importe quel personnage *Paris est filmée avec amour *le 21 juin est un jour magique, avec l'arrivée de l'été et la fête de la musique *c'est tout simplement un film réaliste qui expose des lieux, faits et émotions réels.
J'ai été déçue par ce film. Mais j'ai été ravie de re-découvrir Patrick Bruel (je n'avais pas apprécié sa prestation dans "le Secret"). J'applaudis également la performance de Karine Viard, qui est toujours égale à elle-même, éclatante de vigueur et de charme.
Par contre, la prestation de Dany Boon, Christopher Thompson, Marina Foïs sont ternes et sans saveur et ont du mal à passer(comme le plat polonais du film...).
J'adore Danièle Thompson, j'ai beaucoup aimé "Fauteuil D'Orchestre" et "La Bûche"...Mais que s'est-il donc passé ? Comment a-t-elle fait pour sombrer dans le cliché ? Comment se fait-il que ses scénarios abordent sans cesse les tromperies et cachotteries des couples ? Je ne comprends pas pourquoi cette dame passe son temps à se focaliser sur cela comme s'il s'agissait d'un point central à la vie de famille et à la relation entre un homme et une femme.