Bon film de science fiction avec ses scènes un peu surprenantes, il manque malgré tout un attachement aux personnages, on n'est pas assez accompagné, du coup c'est inégal comme film.
Décevant. Cela commence plutôt bien et le pitch est sympa, mais on tombe vite dans le n'importe quoi. Dommage en plus la photographie était jolie et la mise en scène pas si dégueu.
Natali n'arrive pas à égaler le brio de son Cube. On tourne en rond, on se perd en détails abscons et en intrigues parallèles sans intérêt (quid du traitement du passif familial, quid de cette scène de fin ridicule, de ces personnages secondaires sans envergure ...). Etonnant. Le pitch est finalement classique et même Brody fait pâle figure. A voir par curiosité, rien de plus.
Le thème de la manipulation génétique et plus généralement celui des débordements de la science est clairement abordé par Vincenzo Natali dans "Splice". La chose du baron Frankenstein fabriquée à partir de cadavres humains en 1931 laisse la place à une création complète de l'homme, mais le fantasme reste le même : percer le mystère de la vie et être capable par cette découverte de se recréer soi-même à l'infini pour devenir immortel. Le constat reste heureusement le même, l'homme se perd toujours à s'affronter au tabou de la création de la vie. Le film de l'auteur du cultissime "Cube" emprunte beaucoup à l'imagerie de Cronenberg pour marquer les étapes de la transformation de Drenn, créature hybride entre l'homme et le papillon mais issue d'un processus inverse allant de l'animal à l'homme là où David Godblum se transformait lentement en mouche comme une punition à sa transgression des lois de dame nature. Là où le film innove c'est dans la description des rapports entre la créature et chacun des membres du couple de scientifiques interprétés par Adrien Brody et Sarah Polley. Drenn qui grandit à vue d'oeil pour aller vers une mort rapide est dotée d'attributs sexuels qui ne peuvent laisser indifférent Clive qui commet l'irréparable inceste aux yeux d'Elsa qui s'est approprié Drenn comme l'enfant qu'elle n'a jamais eu . Dès lors le trio explose et chacun comprend l'horreur de cette expérience et la souffrance imposée à un être devenu vivant qui va devoir mourir pour permettre à ses créateurs de continuer leur chemin. Une très belle réflexion sur le sens de nos vies et notre incapacité à nous accepter comme êtres mortels.
Splice se regarde sans longueur bien que l'histoire reste à peu près cantonner à 3 personnages. Il peut offrir une vision dérangeante de la science et de ses abus.
Une bonne intrigue servie par de bons acteurs. On est conscient qu'on est pas en face d'un chef d'œuvre mais l'ensemble est divertissant. Dommage que la fin soit un peu hâtée.
Reprenant en parti le scénario du génial Embryo de Ralph Nelson réalisé en 1976, Splice n'en a ni la qualité visuelle et ni la rigueur de réalisation. Malgré quelques bonnes idées, le film sombre trop souvent dans l'amateurisme et le ridicule. A foce de tourner autour de son sujet, le film largue le spectateur et le laisse à l'ennui. En clair, de bonnes intentions mais un grand manque d'implication et d'application!
Arrêtez avec vos critiques genre c'est de l'art cinématographique qui fait pleurer! Le film est d'un ennui... en même temps il est sorti en 2010 donc le regarder en 2021 c'est comme regarder terminator 1 en ayant vu avengers! Les effets spéciaux rien a dire, surtout pour un film en 2010 mais ca s'arrête la! Le scénario est tellement mauvais que le regarder tout entier est du yoga visuel... Rien de bon..sauf la morale...
Désolé pour les détracteurs, mais moi j'ai adoré. A part la scène idiote d'apprentissage de la danse, l'ensemble est très très réussi. Malgré son grand nez à la con, Adrian Brody est excellent, tout comme sa femme (poutrant presque aussi moche qu'Agnès Jaoui). Mention spéciale à Delphine Chanéac (j'me la mettrais bien sur le bout) et aux effets spéciaux très réussis. Bonne fête du cinéma à tous.
Pas entièrement mauvais, ce film n'est pas totalement original et certaines situations tirées par les cheveux. On s'ennuis et l'ampathie qu'on avait pour la créature disparaît trop rapidement.