L’avocat de la terreur dresse le portrait peu commun d’un avocat pas comme les autres. De qui s’agit-il ? Que peut-il avoir de si particulier pour qu’un grand cinéaste puisse s’intéresser à lui ?
Jacques Vergès, avocat français, né d’une mère vietnamienne et d’un père réunionnais, a su se démarquer de ses confrères dès le début de sa carrière, non pas en protégeant ou en défendant la veuve et l’orphelin, mais plutôt des terroristes, meurtriers, nazis, serial-killers, dictateurs, etc . La liste est beaucoup trop longue, choquante et impressionnante pour tous les cités, alors on en retiendra uniquement ceux qui figurent dans le film, tels que Barbie, Djamila Bouhired, Carlos, Anis Naccache, le F.I.S, le F.L.N, Pol Pot et bien d’autres.
Un homme qui durant toute sa vie, aura défendu des assassins ou des monstres pour certains. Pourtant, il le vit bien, cela le fait même sourire. Barbet Schroeder nous livre un portrait déroutant sur un homme surmédiatisé, mais qui pourtant, nous réserve encore bien des secrets !
Ajoutant à sa mise en scène, des témoignages d’anciens terroristes, journalistes, on se rend compte relativement vite, que sa vie est un roman, à tel point qu’en deux heures vingt, on n’a l’impression de ne pas avoir encore cerné le personnage. Son parcourt est passionnant, ce documentaire l’est tout autant !