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    La Forêt de Mogari
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    2,6
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    46 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 novembre 2007
    Un ennui terrible. Et même les images (contrairement à ce que j'ai pu entendre) ne sont pas belles. La caméra bouge tout le temps. Son prix à Cannes est incompréhensible.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 14 novembre 2007
    Un Film esthétiquement abouti. Très épuré, très "Zen" et pourtant très profond, je dirais même un peu trop si bien que je me suis un peu perdu dans la trame scénaristique. Je ne comprenais pas où le réalisateur voulait en venir. Donc j'ai décroché sur la fin

    Toutefois la quasi absence de dialogues laisse place à la puissance des regards et des gestes. Tout est suggéré mais rien n'est dit. C'est un peu dommage car c'est aussi un peu pour ça que l'on s'y perd.

    L'ambiance est très proche d'un Tropical Malady de Apichatpong Weerasethakul(2004) que j'ai préférè car mieux structuré, plus cohérent.
    Dans les 2 cas j'ai versé ma larme pour chacun de ces films où l'intensité de l'émotion est particulièrement forte et prenante.

    Après on aime ou on deteste...et malgrés le manque de rythme et les longueurs de La foret de Mogari, je pencherais vers la première proposition
    velocio
    velocio

    1 302 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 novembre 2007
    La forêt de Mogari
    de Naomi Kawase

    Il y a 3 ans, on avait beaucoup aimé "Shara", de la jeune réalisatrice japonaise Naomi Kawase. Comment allait-on recevoir "La Forêt de Mogari", Grand Prix du Jury au Festival de Cannes 2007 ? Et bien, c'est typiquement le genre de film que la même personne peut tout aussi bien rejeter ou adorer selon le moment de la journée où elle le verra, selon sa disponibilité, selon son état de forme !
    Ca peut donner : ce film est ennuyeux au possible, il ne se passe pratiquement rien. Certes, c'est plutôt beau, mais dans une intrigue déjà mince comme du papier à cigarettes, la réalisatrice pousse le vice jusqu'à truffer son film d'ellipses pas toujours faciles à saisir.
    Mais ça peut tout aussi bien donner : c'est un film magnifique, très poétique. Certes, il ne se passe pas grand chose, mais la réunion dans une forêt touffue de ces 2 êtres qui ont connu chacun de son côté un malheur dont ils n'arrivent pas à se remettre, saisit le spectateur en dégageant une émotion omniprésente sans jamais être pesante.
    Mon avis personnel ? Il se situe quelque part à mi-chemin entre ces 2 extrêmes. Malgré une intrigue très mince, le temps passe très vite. Toutefois, "La forêt de Mogari" se situe un cran en dessous "Shara".
    ericAparis
    ericAparis

    20 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 novembre 2007
    Passée la 1ère partie plutôt sensible et émouvante, l'incursion dans la forêt est longue et interminable. C'est un film creux et ennuyeux, et on attend avec impatience le générique de fin qui viendra nous soutirer de la somnolance.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2007
    "La forêt de Mogari" vient nous rappeler que le cinéma japonais est encore bien vivant, (même si l'on avait écrit le contraire, cf critique de "secret sunshine"...) Naomi Kawase renoue avec cette longue lignée qui passe par Imamura, Shindo, visions mystiques où la nature est un acteur à part entière. Le film est simple, et, je le crains, pour ceux qui n'entrent pas dans cet univers, ennuyeux. Dans une maison de retraite (où les pensionnaires ont l'air heureux comme Dieu en France!) sise au pied de hautes collines boisées, un pensionnaire, vieux monsieur capricieux et colèrique décide de s'enfuir, profitant de l'inexpérience de l'aide-soignante qui l'accompagne dans une sortie.C'est une jeune femme très vulnérable, très fragile, on suppose qu'elle a été plus ou moins responsable de la perte d'un enfant, et elle s'accroche désespérément à ce vieux fou qu'elle est chargée de protéger. Il s'est mis en tête de retrouver la tombe de sa jeune femme, tout en haut de la montagne, pour y mourir sans doute, et le couple progresse sur des layons improbables entre une végétation drue et dense de jeunes bambous, guidés par l'instinct presque magique du vieux monsieur. Au dessus d'eux, la voute des arbres, haute, si serrée que la lumière ne penétre que par taches, C'est tout -et c'est magnifique. Merci à ceux qui ont donné, à Cannes, le grand prix à cette oeuvre -ils avaient compris ce qu'est le cinéma, et bienheureux ceux qui, en la voyant, l'aimeront!
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    205 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 novembre 2007
    J'aurais aimé aimer le dernier film de Naomi Kawase, après le beau choc de "Shara", mais je suis resté de marbre devant ce que j'ai perçu comme un parcours cathartique plein de clichés et emprunt d'une solennité artificielle : on souffre, on se roule dans la boue, on regarde vers la cîme des arbres à la recherche d'un sens à la vie. Les deux acteurs arrivent à irriter en restant muets, un comble. On passera le temps (interminable) devant cette longue ballade new age en appréciant l'intelligence de la caméra portée et la belle attention aux sons et aux textures (on aimerait sentir l'odeur, que l'on imagine si riche) de ces sous-bois, et on remarquera que Kawase est beaucoup plus pertinente quand elle observe les embarras quotidiens que quand elle met en scène la dramaturgie du deuil. Quant aux quelques scènes de "pure beauté" comme celle, désormais fameuse, du jardin de thé, remarquons que Miyazaki fait beaucoup mieux pour exprimer en quelques images la force stupéfiante de la nature et les jeux enivrants des enfants.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 novembre 2007
    un homme, une femme, deux deuils - une forêt, où reposent les morts, où cheminent les vivants en peine - deux corps - l'un s'échappe, l'autre accompagne - deux corps essoufflés, nourris, mouillés - deux corps qui se réchauffent - un feu - des caresses - étincelles - un amour - la possibilité d'un amour - asile - de la vie réfugiés - l'amour console - écoute - la possibilité de vivre encore - du temps, des années, et la mémoire pour les retravailler -
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 novembre 2007
    très belle mise en scène, effectivement, le film est sensible, tout traverse l'écran, la beauté des paysages, le souffle du vent, le coeur des personnages... il faut aller voir se film pour toucher ce que veut dire, le "se sentir vivre" du moine zen,
    mais je trouve que ce regard est gâché par la fin du film, où l'on se retrouve dans un appréhension plus symbolique, qui m'a fait décrocher : en effet, on passe d'une pure présentation, sans histoire, à une démonstration narrative, démo que je ne peux pas vraiment comprendre (vivre avec), n'étant pas japonais : pourquoi cet homme est-il encore en deuil au bout de 33 ans, dormir dans la terre de la tombe où repose sa femme va-t-il changer quelque chose ?
    et dernière chose, ce film si calme, si contemplatif, si lent, pourquoi n'est-il pas tourné en steadycam ? la caméra est porté souvent à l'épaule, ce qui fait que lorsque ça bouge, l'image tremble, et alors là, je suis pas, pas, pas d'accord, du tout
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 novembre 2007
    C’est une histoire à la fois simple et émouvante. Simple, car il n’y a aucunes complications dans cette histoire de deuil et de chagrin qui touche les deux personnages principaux. Le premier, un septuagénaire, doucement sénile, finissant tranquillement ces jours dans une petite maison de retraite au fin fond de la campagne japonaise et son aide-soignante, une jeune femme douce et mélancolique. Sans le savoir, ils partagent une même souffrance, une même dette spirituelle liée à la mort d'un être cher. Pour lui, c’est son épouse, disparue il y à trente trois ans et qu’il n’a jamais pu oublier. Pour elle, c’est la mort accidentelle de son jeune enfant, dont elle est en partie responsable, qui la hante. Toute la complexité du travail de la réalisatrice était de réussir à dévoiler la profondeur de la peine et du chagrin sous les manifestations de démence du vieil homme, amoureux inconsolable et de la jeune femme anéantie par la perte de son fils. Travail d’autant plus difficile que les deux protagonistes empruntent rarement le chemin des mots, partagés qu’ils sont, entre des moments de profonde tristesse, voir de réactions violentes et des éclairs de joie tout aussi fulgurants. Un jour pourtant, un banal accident de voiture leur ouvrira les portes d’un chemin longtemps resté obscur : celui de l’acceptation, de l’abandon et peut-être, enfin, de la sérénité qui mène à la plénitude tant recherchée. C’est sous les arbres de la forêt de Mogari, au contact de la terre, de l’eau et du vent, que ces deux êtres, étouffés dans leur souffrance, vont réapprendre à respirer, pour enfin, pouvoir accepter la mort de leur proche.
    Ce récit contemplatif se laisse doucement apprécier que si l’on accepte de « regarder » vraiment !
    C'est une véritable quête spirituelle sur l’acceptation de la mort comme faisant partie intégrante de la vie. C’est une sorte de poème où les vers ne seraient pas fait de mots mais d’images et enfin c’est une métaphore sur l’espoir et l’envie de vivre env
    groil-groil
    groil-groil

    92 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 octobre 2007
    et c'est un film magnifique, extrêmement simple dans sa construction, et limpide dans sa mise en scène.
    Cette errance forestière rappelle à bien des égards Blissfully Yours (pour l'idée de l'expiation des maux au sein de la nature), Gerry (pour l'errance comme dernier moteur de l'âme), ou même Le Gout de la Cerise.
    C'est évidemment dommage d'arriver après tout ces films, mais ça ne fait pas redite non plus.
    C'est beau, c'est simple, c'est fort, et c'est évidemment à voir, absolument.
    norman06
    norman06

    346 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 octobre 2007
    En dépit de la beauté de certains plans, ce trip écologiste et spirituel sombre dans le maniérisme esthétisant et la lourdeur symbolique. Il serait souhaitable que la cinéaste renonce au formalisme froid et mette son talent au service d'un vrai regard de cinéma.
    petithom
    petithom

    10 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 octobre 2007
    Beacoup de sensibilité et d'émotion.Magnifique film sur le deuil.Du cinéma merveilleux avec deux grands acteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 6 novembre 2007
    Déception. L'image est parfois très belles mais les plans sont trop longs, l'histoire est en soi très simple, mais le film n'est pas accessible, c'est tout en symboles et finalement on ne comprend pas les personnages, ou pas assez. Peut-être que je n'ai pas saisi l'essentiel (sûrement), car l'émotion n'y était pas, j'ai trouvé ça lourd et long, et pourtant j'ai fait des efforts. C'est assez frustrant en fait.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 novembre 2007
    Et encore une fois on est content de voir qu'y'a un film comme ça dans nos cinés...
    Ce film est tellement doux, qu'un simple geste brusque nous surprendrait. Beaucoup de symboles dans ce film et de sensations.
    Petit défaut : M'a paru un peu trop lent
    cristal
    cristal

    177 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2011
    Jusque-là, tout s'annoncait pour le mieux : film japonais primé à Cannes par le Grand Prix, d'une réalisatrice déjà lauréate de la Caméra d'Or quelques années auparavant, sur un thème fascinant dont les quelques images semblaient d'une incroyable beauté. Elles le sont. Mais, dans cette forêt de Mogari, rien ne se déroule comme prévu. Peut-être est-ce dans l'imprévisibilité que le film touchera les uns, mais aussi dans la même qu'il désinteressera les autres. Ce que, du niveau du scénario, certains désigneront comme un courant naturel, d'autres y trouveront de simples mais trop brusques prétextes censés faire changer les protagonistes d'environnement. Car il y a ici deux parties, la première étant comme de longues funérailles silencieuses et marquées par des visages qui vieillissent jour après jour, dans une maison de retraître ou chaque personne semble pourrir de plus en plus. Dans la deuxième, les deux personnages principaux (en reconstruction permanente) envahissent la forêt en question, dans laquelle ils se perdent et tentent de boucher leur peine, de faire leurs deuils respectifs. Il y a d'intéressant dans le film de Naomi Kawase, bien sûr la communication entre deux êtres envahis par le même silence, mais aussi le rapport à la Nature : ce que le personnage peut exprimer ou subir suivant où il se place (face à un arbre, dans un courant d'eau, dans des champs, etc...), et ce que chaque élément naturel peut lui apporter ; ressource, apaisement, tension... mais pourtant, et c'est étonnant, la cinéaste semble avoir du mal à filmer cette Nature si précieuse. Peu de choses transperçent son réçit, linéaire. Ni charme, ni émotion. Le désir qui semble naître dans les yeux de ces humains dépités n'a pas lieu d'être réellement incarné à l'écran tant la réalisatrice semble s'attacher au principe de ressource, tant elle essaye de capter ailleurs une tension que dans ces corps emplis de manque. Peut-être aussi qu'une plus grande définition psychologique des personnages et qu'
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