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    La Forêt de Mogari
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    46 critiques spectateurs

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    al111
    al111

    19 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 novembre 2007
    C’est un voyage énorme et minuscule, au fond de soi et sans retour possible : l’un des personnages dit que l’eau ne remonte jamais à sa source.
    Pour accéder à cette quête, ce chemin vers le deuil, le film passe par une longue présentation des deux personnages et se perd un peu en anecdotes, en images paraissant superflues et vaines.
    Puis, lorsqu’on aborde la plongée dans la forêt, on comprend la nécessité de cette première partie un peu ennuyeuse.
    Cette suite sous les arbres, la pluie, la chaleur puis le froid, est d’une intensité étonnante. Avec simplement deux personnages perdus (dans tous les sens du terme) dans une forêt, la réalisatrice montre comment le deuil n’est pas un travail, mais une souffrance interne, profonde, impossible à partager et tellement difficile à estomper…
    Bien sûr, le spectateur pourra rester en dehors du voyage proposé, et ce quel que soit son vécu. Dans ce cas, l’ennui sera sans doute lourd et profond. Mais dans l’hypothèse où l’on est emporté, les émotions peuvent être fortes, dévastatrices, malgré les partis pris de mise en scène un peu répétitifs, la caméra portée installant le spectateur comme un personnage voyeur et muet, embarqué avec ce couple de doux-dingues, meurtris à jamais.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    188 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 novembre 2007
    J'aurais aimé aimer le dernier film de Naomi Kawase, après le beau choc de "Shara", mais je suis resté de marbre devant ce que j'ai perçu comme un parcours cathartique plein de clichés et emprunt d'une solennité artificielle : on souffre, on se roule dans la boue, on regarde vers la cîme des arbres à la recherche d'un sens à la vie. Les deux acteurs arrivent à irriter en restant muets, un comble. On passera le temps (interminable) devant cette longue ballade new age en appréciant l'intelligence de la caméra portée et la belle attention aux sons et aux textures (on aimerait sentir l'odeur, que l'on imagine si riche) de ces sous-bois, et on remarquera que Kawase est beaucoup plus pertinente quand elle observe les embarras quotidiens que quand elle met en scène la dramaturgie du deuil. Quant aux quelques scènes de "pure beauté" comme celle, désormais fameuse, du jardin de thé, remarquons que Miyazaki fait beaucoup mieux pour exprimer en quelques images la force stupéfiante de la nature et les jeux enivrants des enfants.
    ericAparis
    ericAparis

    19 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 novembre 2007
    Passée la 1ère partie plutôt sensible et émouvante, l'incursion dans la forêt est longue et interminable. C'est un film creux et ennuyeux, et on attend avec impatience le générique de fin qui viendra nous soutirer de la somnolance.
    Thibault F.
    Thibault F.

    44 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2015
    Subjugué ! Voici le premier mot qui me traverse l'esprit après avoir visionné "La Forêt de Mogari", film intimiste qui n'a pas fait grand bruit et qui se relève pourtant être un pur chef d'oeuvre dans sa réalisation, classique et sobre mais qui insiste sur l'intimité du couple patient/aide soignante partant dans une étrange forêt afin que l'ancien puisse faire son deuil. Poétique, enchanteur, triste et joyeux, le film marche sur toute une palette de sentiment et ça fait un bien fou en tant que spectateur ! Si l'implication semble au premier abord peu efficace (tremblements de caméras, histoire minimaliste, reflets de caméra), c'est avant tout dans son approche, sa simplicité et sa proximité que le film nous touche profondément. On en ressort finalement transformé, chamboulé... Une perle rare, une découverte inestimable, une très jolie surprise !
    stans007
    stans007

    18 abonnés 1 245 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 avril 2023
    Grand prix du Festival de Cannes 2007 récompensant originalité et recherche cinématographiques. C’est amplement mérité, avec utilisation habile de la caméra au poing et une BO très étudiée. Un film original racontant la rencontre de deux meurtris de la vie et la relation étrange qui se noue entre eux : lui devenu irresponsable, n’a pas fait le deuil de sa femme après 33 ans, et elle retrouve quelque part en lui son besoin de materner. Toute la longue scène dans la forêt est très belle et se conclut de façon poignante… mais je me garde d’en dire plus.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    232 abonnés 1 601 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 septembre 2013
    Sur le papier, l'intrigue est prometteuse et l'affiche laisse augurer de belles images. Mais sur la pellicule : action minimaliste, dialogues réduits, beaucoup de vide et de silence. La caméra est fébrile, l'image très sombre, le rythme très lent. Misant sur les symboles, la mise en scène témoigne d'une posture intello-méditative, embrassant vaguement la thématique du deuil, autour de la douleur, de l'incommunicabilité puis de la compassion. Une mise en scène qui maintient le spectateur à distance, lequel n'a pas grand-chose à se mettre sous l'oeil... Peu d'émotion, beaucoup d'ennui !
    cristal
    cristal

    166 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2011
    Jusque-là, tout s'annoncait pour le mieux : film japonais primé à Cannes par le Grand Prix, d'une réalisatrice déjà lauréate de la Caméra d'Or quelques années auparavant, sur un thème fascinant dont les quelques images semblaient d'une incroyable beauté. Elles le sont. Mais, dans cette forêt de Mogari, rien ne se déroule comme prévu. Peut-être est-ce dans l'imprévisibilité que le film touchera les uns, mais aussi dans la même qu'il désinteressera les autres. Ce que, du niveau du scénario, certains désigneront comme un courant naturel, d'autres y trouveront de simples mais trop brusques prétextes censés faire changer les protagonistes d'environnement. Car il y a ici deux parties, la première étant comme de longues funérailles silencieuses et marquées par des visages qui vieillissent jour après jour, dans une maison de retraître ou chaque personne semble pourrir de plus en plus. Dans la deuxième, les deux personnages principaux (en reconstruction permanente) envahissent la forêt en question, dans laquelle ils se perdent et tentent de boucher leur peine, de faire leurs deuils respectifs. Il y a d'intéressant dans le film de Naomi Kawase, bien sûr la communication entre deux êtres envahis par le même silence, mais aussi le rapport à la Nature : ce que le personnage peut exprimer ou subir suivant où il se place (face à un arbre, dans un courant d'eau, dans des champs, etc...), et ce que chaque élément naturel peut lui apporter ; ressource, apaisement, tension... mais pourtant, et c'est étonnant, la cinéaste semble avoir du mal à filmer cette Nature si précieuse. Peu de choses transperçent son réçit, linéaire. Ni charme, ni émotion. Le désir qui semble naître dans les yeux de ces humains dépités n'a pas lieu d'être réellement incarné à l'écran tant la réalisatrice semble s'attacher au principe de ressource, tant elle essaye de capter ailleurs une tension que dans ces corps emplis de manque. Peut-être aussi qu'une plus grande définition psychologique des personnages et qu'
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2007
    "La forêt de Mogari" vient nous rappeler que le cinéma japonais est encore bien vivant, (même si l'on avait écrit le contraire, cf critique de "secret sunshine"...) Naomi Kawase renoue avec cette longue lignée qui passe par Imamura, Shindo, visions mystiques où la nature est un acteur à part entière. Le film est simple, et, je le crains, pour ceux qui n'entrent pas dans cet univers, ennuyeux. Dans une maison de retraite (où les pensionnaires ont l'air heureux comme Dieu en France!) sise au pied de hautes collines boisées, un pensionnaire, vieux monsieur capricieux et colèrique décide de s'enfuir, profitant de l'inexpérience de l'aide-soignante qui l'accompagne dans une sortie.C'est une jeune femme très vulnérable, très fragile, on suppose qu'elle a été plus ou moins responsable de la perte d'un enfant, et elle s'accroche désespérément à ce vieux fou qu'elle est chargée de protéger. Il s'est mis en tête de retrouver la tombe de sa jeune femme, tout en haut de la montagne, pour y mourir sans doute, et le couple progresse sur des layons improbables entre une végétation drue et dense de jeunes bambous, guidés par l'instinct presque magique du vieux monsieur. Au dessus d'eux, la voute des arbres, haute, si serrée que la lumière ne penétre que par taches, C'est tout -et c'est magnifique. Merci à ceux qui ont donné, à Cannes, le grand prix à cette oeuvre -ils avaient compris ce qu'est le cinéma, et bienheureux ceux qui, en la voyant, l'aimeront!
    vince113
    vince113

    30 abonnés 208 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 avril 2010
    Très minimaliste, "La Forêt de Mogari" vaut surtout pour ses deux acteurs et leurs moments de fusion quasi animale (la soirée devant le feu de bois, leur prière commune à la fin). Mais le film est aussi limité par son propos très attendu et par l'absence de transcendance dans la mise en scène (la fameuse forêt apparaît d'avantage comme un joli décor).
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    22 abonnés 867 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 décembre 2007
    Déception. Il y avait de quoi faire un bon film mais la seconde partie est totalement ratée.
    lugini
    lugini

    16 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 octobre 2009
    Il y a un certain snobisme de la part de nos festivaliers et nos critiques de cinéma à transcender ce genre de film que j'ai trouvé soporifique. Rien ne m'a émue, ni les personnages, ni les paysages. On peut faire des histoires simples, pleines de charme et d'humanité avec des scènes longues tels le chien jaune de Mongolie, le chameau qui pleure et bien d'autres,(films qui m'ont séduite). Mais là, je suis restée de glace.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 novembre 2007
    Et encore une fois on est content de voir qu'y'a un film comme ça dans nos cinés...
    Ce film est tellement doux, qu'un simple geste brusque nous surprendrait. Beaucoup de symboles dans ce film et de sensations.
    Petit défaut : M'a paru un peu trop lent
    betty63
    betty63

    15 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mai 2011
    Ce film est merveilleux ! C'est histoire de deux êtres, unis dans la même douleur et qui vont l'un avec l'autre, l'un contre l'autre, l'un après l'autre, la transcender pour enfin renaître à la vie. Entre rires, pleurs, cris. Tout le vide se fait pour que s'installe à nouveau la vie et l'espérance. C'est éblouissant d'humanité, de compréhension et de douceur. Et dans un cadre magnifque de surcroît. Merci pour ce cadeau Naomi san.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    132 abonnés 676 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mai 2012
    Je suis quelque peu partagé à l'égard de «La Forêt de Mogari». D'un côté nous avons des prises de vues sublimes, des acteurs talentueux, le regard d'une véritable « auteure » en la personne de Naomi Kawase, une atmosphère particulière (la beauté de la forêt en question n'y est pas étrangère), une bande-son admirable. Mais d'un autre côté nous avons un scénario qui s'embourbe peu à peu dans les lieux communs, des séquences relativement poussives dans leur esthétique et leur volonté de faire « beau » (surtout à la fin), des personnages pas tellement transcendants, une photographie tantôt magnifique tantôt froide et glacée comme pour un clip publicitaire, une soi-disante réflexion sur le deuil tout sauf dense et originale... Malgré des qualités indéniables, et pas des moindres, «La Forêt de Mogari» manque donc singulièrement de charme à mon goût pour en faire un vrai petit chef-d'oeuvre du cinéma japonais contemporain. Le tout sonne parfois faux, impersonnel et vain. Pourtant la bande-annonce et le début du film laissaient augurer le meilleur pour le 4e long métrage de Naomi Kawase : un rythme lent et contemplatif, un sens du cadrage merveilleux, un sujet d'étude fascinant (la forêt, encore et toujours). Le problème vient donc plutôt des personnages dont on a du mal à se sentir proche. Non pas qu'ils soient trop austères, trop invraisemblables ou je ne sais quoi... Mais leur traitement est tout bonnement trop superficiel et réducteur pour que l'on puisse leur trouver un réel intérêt, et ce malgré l'excellence de l'interprétation. Néanmoins «La Forêt de Mogari» comporte suffisamment de scènes marquantes et réussies pour en faire un long métrage qui vaille le détour. Je suis un peu déçu au final, mais pressé de découvrir le reste de la filmographie de Naomi Kawase! «La Forêt de Mogari» n'est donc pas indispensable, mais demeure à voir pour tous les amoureux du cinéma japonais et asiatique. [2/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    leparrainz
    leparrainz

    10 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 novembre 2007
    Film relatant le deuil en Asie, une jeune infirmière perd un pensionnaire de maison de retraite qui part dans la forêt à la recherche de la sépulture de sa femme morte il y a longtemps de ça.
    Film se déroulant quasiment entièrement dans la forêt, on y retrouve un calme apaisant renforcé par de superbes plans comme celui ou Shigeki danse avec sa femme dans la boue en pleine forêt. Un très beau scénario ou la pierre de touche reste les gestes, les regards aux détriments de propos. Une superbe histoire qui met en avant les deux acteurs, Shigeki Uda et Machiko Ono qui s’en sortent très bien. Bravo au réalisateur qui réalise un film de talent ou la sensibilité reste primordiale et ou le ressenti est extremement pointu.
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