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    Lumière silencieuse
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    3,2
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    27 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 22 décembre 2007
    On voit que la mise en scène est travaillée, mais elle n'est pas vraiment inspirée, et surtout elle ne mène à rien. Le précédent film de Carlos Reygadas était ambigu, au mieux on ne voyait pas où il voulait en venir. Ici, il est clair qu'il n'a rien à dire.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 décembre 2007
    Ce film étrange est trés réussi. Tout en lenteur, tour en silence avec des acteurs touchants. j'ai bien aimé. Bravo! Je ne connaissais pas ce réalisateur et c'est une belle découverte. Merci
    al111
    al111

    22 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 décembre 2007
    Hypothèse : vous n’avez rien lu sur le film, vous ne connaissez pas sa nationalité, vous êtes assis confortablement dans la salle de cinéma, il fait un froid de canard dehors : quelles sont les chances que vous sortiez au bout d’une trentaine de minutes ? Bien sûr, il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte, mais il faut avouer que ce film est vraiment barré. On est dans un pays non défini, qui ressemble au fond du Texas, la famille que l’on suit vit dans une maison étrange qu’on croirait de la fin du 19ème siècle, y compris au niveau du confort, mais une page du calendrier, les voitures dehors nous apprennent qu’on est en 2007. La langue parlée ressemble à de l’allemand, avec un accent des plus bizarres (renseignement pris, il s’agit du Plautdietsch, un dialecte oublié sauf de la communauté mennonite).
    L’histoire est des plus banales : un homme est partagé entre sa femme et sa famille (six enfants, tout de même) d’une part et son amante d’autre part. L’épouse et l’amante se ressemblent un peu, sans charme ni l’une ni l’autre, longilignes, blafardes, fatiguées.
    La mise en scène intrigue : des longs plans (longs, très longs, très très très longs) assez beaux mais dont on peine à comprendre le sens, une photo hyper-léchée mais pas comme dans les magazines de mode : plutôt une esthétique de photo d’avant-garde, cadrée bizarre, grain ultra-précis ou gros flou. Plusieurs fois on a le droit à exactement le même dispositif : un travelling avant très très lent vers un endroit sombre où l’on distingue peu à peu une scène avec des personnages (sans beaucoup d’intérêt, la scène).
    On rajoute une bande-son saturée, mais sans musique, des dialogues rares et extrêmement lents.
    Bref, le film étrange par excellence, qui ne vit que sur cela : son côté dérangé. Mais au final, il ne dérange pas grand monde.
    JCOSCAR
    JCOSCAR

    120 abonnés 1 100 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 décembre 2007
    Ce film haut en couleur par ces belles prises de vue, la lumière silencieuse ou le bruit du silence. Maintenant l'histoire est plutot immorale t pourtant beaucoup de prières, beaucoup de pleures mais surtout beaucoup d'irresponabilité face à tous ces péchés. Rien n'est écrit, on est tous responble de nos faits d'une façon ou d'une autre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 décembre 2007
    Ca commence par un plan fixe (magnifique) de 5 bonnes minutes sur un lever de soleil, sans un mot, puis vient un plan de 5 bonnes minutes toujours sans un mot sur une famille en train de prier avant de déjeuner, avec une pendule qui fait "tic-tac" en fond sonore. Voilà, tous ceux qui sont entrés dans la salle par erreur ou qui voulaient voir "Bee Movie" ont compris leur méprise et sont partis. Evidemment une certaine tension s'installe, surtout avec la pendule qui fait du bruit, et là le père dit "Amen" et c'est le début d'un film complètement hallucinant, d'une richesse et d'une ambition folle. Mais il faut être en forme.

    Donc, au sein d'une communauté ménnonite, (en entrant dans la salle je ne savais même pas ce que c'était), au Mexique, un homme, contre tous les principes religieux de la communauté, tombe amoureux d'une autre femme alors qu'il est marié et père de famille. Le choix de vie qu'il a alors à faire va s'avérer particulièrement douloureux vu le contexte dans lequel il vit.

    Il faudrait pouvoir décrire tout ce qu'est ce film, l'extrême austérité du début, l'ampleur et l'émotion qui gagne insidieusement le spectateur (en ce sens c'est un film très manipulateur), la poésie étonnante de certaines scènes (Jacques Brel qui apparait sur un écran de télé au fin fond du mexique), sa fin métaphorique, l'intensité dramatique incroyable de la seconde partie du film, le Plautdietsch, un dialecte germanique dans lequel est tourné le film, proche du néerlandais médiéval et du flamand, et utilisé par la communauté Mennonite, et tellement d'autres choses...

    Il faut être en forme et pas trop chercher un film pour se détendre car il y a beaucoup de références à Bergman (là ça va encore) mais aussi à la religion et à cette fameuse communauté ménnonite (et là j'étais largué et une partie du sens du film a du m'échapper). On en ressort dans un état étrange mais avec la délicieuse impression d'être plus intelligent en sortant qu'en entrant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 décembre 2007
    Ce film est tout simplement sublime, baigné de références à Bergman et à Dreyer. La lenteur et l'ascèse assurent une émotion tout aussi réelle que paradoxale. À voir sans faute !
    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    30 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 décembre 2007
    C'est pas mauvais, mais c'est très long. Si au moins les choix esthétiques, de mises en scène, de faire durer les scènes, etc. étaient justifiés par une vision, un message, mais au final le propos est aussi ténu, mince que le scénario. Même la fin surprenante n'est au bout du compte pas si réussie. On dit qu'il y a de belles images... de beaux paysages, certes... Le contexte ménnonite aurait pu être l'occasion d'avoir un regard spirituel, profond ou même critique, au sens pensif du terme. Mais là encore, c'est le vide quasi total : d'ailleurs chacun glousse à la sortie ou avant (la scène du "tout est écrit") et prononce le mot "secte" sans même avoir l'intelligence de se questionner lui-même sur ses propres superstitions modernisées, croyances d'athée rationnal, progressiste dont on rira aussi dans quelques siècles. Restent quelques moments poétiques : un bain, marcher pied nu dans l'herbe, des baisers, des robes fleuries, un joli parapluie bleu, une larme...
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    47 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 décembre 2007
    Difficile d’adhérer au concert de louanges qui accompagne ce film. Carlos Reygadas tourne cette histoire d’adultère avec tant de lenteur et d’affectation qu’il provoque l’ennui le plus profond et passe à côté de son ambition expressionniste. Ne reste que de rares moments réussis : le lever de soleil d’ouverture, la mort sous une pluie battante de la femme trompée. Susciter l’émotion avec une caméra figée et un rythme extatique est un pari osé. N’est pas Bergman qui veut.
    MaxPierrette
    MaxPierrette

    180 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 décembre 2007
    Amateurs de levers de soleil ? Ne ratez surtout pas le début de “Lumière silencieuse” de Carlos Reygadas, qui y consacre un plan séquence, au cours duquel la lumière solaire remplit progressivement le cadre, dans un silence à peine troublé par les bruits de la nature. Une ouverture étonnante mais qui pose les bases de ce que sera le troisième long métrage du réalisateur mexicain, tout en plans fixes et en contemplation, où les mots (réduits à leur strict minimum) sont moins éloquents que les images, sublimées par une composition précise, et un jeu sur les couleurs et la lumière. Mais trop de contemplation tue la contemplation, et il arrive bien trop souvent que cette histoire d’adultère dans une communauté mennonite (des protestants d’origine néerlandaise) “écoute pousser ses cheveux”, comme le dit si bien Jacques Brel (présent via un poste de télévision), mettant notre résistance autant à l’épreuve que la foi du personnage principal, tant le film évolue constamment à mi-chemin entre le somptueux et l’ennui, car c’est beau, certes, mais très long.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 juin 2008
    Une chose est sûre, « Lumière Silencieuse » ne peut-être qu’un film absolument déroutant, voire hermétique, pour qui ne connaît pas le monde religieux et plus particulièrement protestant. De très belles images, un monde qui marche à son propre rythme. Une problématique simple pour l’homo-sapiens moderno-occidentalis en devenir (on change de conjoint et basta) , mais qui avec ces gens-là prend une autre dimension. Les acteurs amateurs, loin du cinéma, joue finalement pas mal ; mais j’ai l’impression de ressentir tout de même de la lourdeur devant la caméra. Un bon film, autant sociologique que drame, lent, très lent, et silencieux... Ou chaque mot, chaque phrase est pesée avant d’être exprimées (réalité sociologique des communautés mennonites ou mode de réalisation du film ?).
    Pour faciliter la compréhension, quelques détails sur les mennonites par rapport aux infos d’allo-ciné dans les secrets de tournage. Ils font partie des églises baptistes (qui ne baptisent que des personnes en âge de raison, c’est un acte de conversion personnelle et d’intégration à la communauté). Ils ne sont pas les Amish ou inversement, mais une communauté « intermédiaire » dans leur lecture de la bible avec les baptistes traditionnels (Martin Luther King pour donner un personnage connu) et les Amish (les mennonites sont donc plus ouverts à la modernité que ces derniers, par ailleurs même les Amish ne sont pas totalement contre la modernité : mais chaque nouveauté est intégrée ou rejetée après réflexion sur le fait d’être intégrable sans mettre en danger les équilibres sociaux existant et les valeurs qui y correspondent). Ce sont effectivement des pacifistes convaincus (c’est ce qui les a fait fuir la vieille Europe à la recherche d’endroits où ils pourraient monter une communauté sur leurs valeurs, comme les Amish ont fui l’Alsace quand les empires Bonapartistes ont voulu les incorporer dans les unités combattantes). Enfin, les « autorités » et représentants de toutes ces
    norman06
    norman06

    354 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 décembre 2007
    L'auteur reste fidèle à son style sec et ses mouvements de caméra lents et envoutants. La spiritualité qui baignait les deux premiers opus reste en filigrane, ne serait-ce que par le scénario. Mais si la mise en scène de Reygadas est singulière, son penchant pour la pose et la belle image pourront agacer.
    cristal
    cristal

    183 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 décembre 2007
    Un chef d'oeuvre de beauté brute et aérienne. Travail impressionnant sur la durée et le temps qui se déplace, incroyable rigueur du cadre, plans-séquences sublimes (la scène du bain des enfants dans une eau naturelle), acteurs épatants... bref, une superbe ôde métaphysique sur l'amour véritable (celui qui nous est dévoilé à la fin). Véritable critique disponible sous forme d'interview avec le réalisateur, sur mon blog.
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