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Un visiteur
4,0
Publiée le 13 mai 2008
Un petit film uruguayen sur la vie de gens simples en limite de survie qui voient dans la visite du pape la chance de transformer leur vie en exploitant la venue de brésiliens voisins supposés assister à l'évènement . Ce film rappelle bien souvent les films sociaux italiens des années 60/70 et on navigue entre rires et larmes au gré de l'avancement des préparatifs . intéressant .
Un scénario acerbe qui n'est pas sans rappeler certaines comédies italiennes de Comencini ou Scola. Des images d'actualité, montrant le pape bénissant les habitants ancrés dans la « valeur travail », et contrastant avec le vécu du village, constitueront le meilleur moment de cette œuvre sarcastique. Les deux cinéastes dénoncent avec brio la langue de bois de certains discours, déconnectés de la réalité économique et sociale. Et le profond respect qu'ils éprouvent pour leurs personnages rattache le film à un certain cinéma humaniste, populaire et de qualité. Un bonne surprise.
Dommage que le cinéma uruguayen ne soit pas plus présent sur nos écrans. Après l'excellent "whisky", voici un autre bon film. Une belle histoire nous rappelant certains film néo réalistes italiens ou les meilleures années des Scola Risi et autres Comencini. Allez-y il faut donner leur chance aux films de pays qui n'ont que rarement droit de cité dans nos cinémas ou même à la télévision. En plus le film est bon, toujours distrayant (n'ayez pas peur on ne se fait pas ch...) et fait réfléchir (il faut muscler son cerveau, ne serait-ce que pour ne pas donner du temps disponible à COCA COLA°
N'étant pas un cinéphile, ce film m'a surpris par son sens critique et son humour. Un film avec une histoire, un film original très différent de ce que l'on connait ! A voir pour avoir un point de vue différent
Une jolie histoire fictive, inventée autour d'un évenement réel: l'effervescence provoquée en 1988 dans une petite ville Urugayenne par la visite du pape et le déferlement supposé des fidèles en provenance du Brésil tout proche. Les acteurs sont touchants, et l'histoire oscille entre la cocasserie et l'émotion, tout en dépeignant la vie difficile de petites gens réduites à vivre de traffics et de contrebande. L'image est très belle (magnifique scène des restes de la "fête"), dommage que le scénario trainasse un peu en chemin... Un film sympathique néanmoins, à voir pour élucider le mystère du titre, et parce qu'on ne voit pas si souvent de films urugayens...
Bon petit film,avec de bons acteurs méconnus mais bien meilleures que certains acteurs assez célèbres mais surcotés,avec un scénario sympathique se basant en partie sur une visite du pape Jean-Paul II en Uruguay.Ce film a une dimension comique grâce à un certain humour et à des situations burlesques,mais aussi une dimension tragique car les habitants de Melo(comme de nombreux autres sud-américains) galèrent pour s'en sortir,et chaque espoir de mener un jour une vie meilleure s'envole dans la plupart des cas pour ces malheureux.Pas ininteressant à voir.
Film trés émouvant avec quelques pointes d'humour Trés humanistes est qui nous fait constater encore plus que quand on est dans la ..... jusqu'au cou ont peut encore s'en sortir meme si parfois ca ne marche pas
elle avait fumé quoi Amélie Dubois? Ce film est un air de fraicheur, d'humanité qui nous fait souvent défaut dans le cinéma et qui méritait largement le prix qu'il avait obtenu à Cannes, bien sur comme tous les films intimistes et intéressants il n'est pratiquement pas distribué, vous pouvez aller au Latina rue du temple, ciné très sympa, ayant une excellente programmation de film espagnol/latino. Allez voirce film et vous vous sentirez un peu plus léger
Un petit contrebandier de rien dans un village à la frontière de l'Uruguay et du Brésil décide de construire des toilettes afin d'en faire profiter, moyennant rétribution, les pélerins accompagnant la venue du Pape. A travers cet argument amusant, le réalisateur livre un film quasi-documentaire sur la pauvreté et le courage de ces villageois attachants. Avec légèreté et parfois avec humour, il montre des gens qui ne peuvent se permettre de céder à l'abattement, il montre leur émouvante foi en l'avenir malgré l'acharnement du destin. Il critique le sensationalisme de la presse et l'hypocrisie de la religion avec une certaine subtilité. Cependant, le film bien que plutôt court traine un peu en longueur et l'histoire ne semble jamais qu'un support un peu faible à un documentaire relativement mineur.
Dans la veine du cinéma de Carlos Sorin (Bombon el Perro, El Camino de San Diego), nouvelle gâterie sud américaine, avec des personnages tout de même un peu moins attachants. Cocasse et tendre.
Je ne m’attendais pas à un film si dur mais c’est beau ; on pense aux portraits des Romains en sursis dans « Ladri di bicicletta » mais sans le pathos et l’emphase dramatique chère au néo-réalisme italien. Ici, le burlesque l’emporte sur le conte dramatique et les personnages se permettent de rêver. Les trois acteurs principaux, formidables, pétillent de tendresse et nous donnent une belle leçon d’humanité. Bravo à Fonds Sud Cinéma pour cette beau choix de production - quel dommage qu'il ne soit pas mieux distribué !
A travers le doux regard d'une belle adolescente qui rêve de Montevideo et de journalisme, défile tout un Uruguay qui nous dérange ou nous séduit, nous bouscule et nous émeut. Fraternité, amour, illusion et résignation, pauvreté et simplicité s'entrechoquent, ponctués d'un humour subtil. Avec un fil rouge qu'on symbolisera d'une roue de bicyclette, une sorte de sourde révolte en laquelle nul ne semble vraiment croire. Un beau film original qui mérite qu'on le regarde bien.