Mon compte
    L'Autre rive
    Note moyenne
    3,7
    73 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur L'Autre rive ?

    15 critiques spectateurs

    5
    1 critique
    4
    7 critiques
    3
    5 critiques
    2
    2 critiques
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Ti Nou
    Ti Nou

    508 abonnés 3 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 juillet 2012
    On ne s'attache nullement au jeune protagoniste de ce road-movie complétement désincarné. Il y a pourtant des sujets extrêmement fort qui y sont abordés. Mais à trop vouloir éviter le pathos, Giorgo Ovashvili renferme toute émotion.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2010
    Ce premier film georgien de Ovashvili est une oeuvre bouleversante qui gagne son pari sur tous les tableaux. Le scénario, très simple et dépouillé ne donne pas moins une grande émotion au spectateur. Déjà souvent vu ce long road movie initatique à travers les beaux et dévastés paysages georgiens filmés à l'aide d'une très belle photographie, des paysages tout à la fois secs, forestiers, enneigés (sublime scène dans la ville abandonnée) ou routiers. Les scènes sont très biens découpées tels des tableaux de vie qui nous montrent un pays laminé par l'égoîsme et la bétise des hommes. Un militaire qui se sert trop facilement de son arme, des jeunes délinquants violeurs, des vieux à la mémoire sans pardon ... Mais l'espoir restera grâce à des personnes douées de bon coeur (la scène où la vieille dame lui offre l'hospitalité donne tout éclat à l'humanité mais c'est aussi surréaliste de voir une vieille dame perdue et seule dans la neige). Les relations entre le garconnet et sa mère sont pudiques et très dures à la fois, tels ces ultimes regards entre la mère dépassée par sa vie misérable et son enfant inquisiteur qui lui donne de l'argent pour qu'elle ne fasse pas le tapin, renversement de l'autorité très astucieux. L'autre rive est accompagné d'une musique belle et discrète. Ce film renvoie assez nettement au Paysage dans le brouillard de Théo Angelopoulos, même quête de retour aux sources, trouver le père pour se reconstruire. Le film est porté en grande partie par un superbe Tedo Bekhauri, habité et sensible, un acteur qui promet comme son metteur en scène. Son fort strabisme accentue son côté perdu et fragile. Certes, il faut un temps pour rentrer dans le film mais cette beauté pessimiste restera lontemps en nous malgré une grande sécheresse de plans magnifiques.
    velocio
    velocio

    1 320 abonnés 3 152 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 juillet 2022
    Ne mégotons pas : "L'autre rive" est un petit chef d'oeuvre ! Certes, cet épisode historique entre la Géorgie et l'Abkhazie est vu du côté géorgien, mais le film n'est pas franchement manichéen. Il est vu également du point de vue d'un jeune adolescent de 12 ans, un jeune dont les yeux se croisent et qui part à la recherche de son père, resté en Abkhazie alors que sa mère et lui avaient fui vers Tbilissi, comme beaucoup de géorgiens à partir du moment où les troubles ont commencé lors du démantèlement de l'URSS. On se prend vite à l'aimer ce jeune qui, petit à petit, devient un grand. On notera qu'il y a peu de musique pour accompagner le film, mais le peu qu'il y a est magnifique.
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    66 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 février 2012
    Tedo, un enfant d'une dizaine d'années, géorgien réfugié à Tbilissi depuis que la guerre a ravagé son Abkhazie natale, tente de retrouver son père resté au pays et qu'il n'a quasiment pas connu. L'occasion pour lui de traverser des régions passablement dévastées, où le crime, la corruption et la haine entre communautés gangrènent tout. Le gamin est affecté de strabisme, et son regard est justement le fil conducteur du film de George Ovashvili. Regard parfois étonné, souvent effrayé ou durci par la nécessité de faire front dans l'adversité. Parfois même, rien d'autre à faire que de fermer les yeux face à la violence de certaines situations, comme ce viol commis par deux lascars sur une jeune fille ramassée en stop, ou cette exécution sommaire à un check point tenu par des Casques bleus russes. Quelques jolies séquences, comme cette soirée dans une famille abkhaze qui a perdu son fils dans la guerre: accueil glacial au début, puis amorce d'une fraternité qui transcende les clivages ethniques. Une fin bien trouvée aussi, avec cette danse de Tedo au milieu des chasseurs - symbole d'un passage à l'âge adulte qui vient vite dans un environnement aussi impitoyable. Reconnaissons néanmoins que le langage cinématographique du réalisateur est assez basique, et qu'il s'agit essentiellement de nous faire visiter une contrée peu connue à travers un parcours initiatique assez balisé, qui permettra au jeune héros de retrouver peu à peu, non pas son père, mais ses racines et son identité. Difficile de juger les acteurs: à première vue, leur style semble très déclamatoire, mais peut-être est-ce normal en Géorgie... Quoiqu'il en soit, l'intérêt principal de "L'autre rive" est bien documentaire: plongée très proprement réalisée dans un univers qui, s'il ne donne pas forcément envie d'aller passer ses vacances en Géorgie, impressionne par son côté viscéral et brut de décoffrage. A découvrir.
    Christoblog
    Christoblog

    835 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 juillet 2010
    L'Autre Rive pourrait être ce film de festival de plus, road movie d'Europe / Asie centrale multi primé, peu vu et globalement inintéressant.
    Il ne l'est pas.D'abord grâce à cet acteur enfant qui louche (ce n'est pas un simple gimmick, il louche et c'est tout). Ensuite grâce à ces paysages incroyables et ses scènes étonnantes qui se déroulent sous nos yeux, sans affect, sans pathos. Ce qui différencie L'Autre Rive de ses "comparants" c'est probablement cela : la volonté de faire sec, simple, frappant, tout en privilégiant une certaine idée de ce qui est beau.
    Restent de belles rencontres, par exemple cette soirée quasi onirique chez le couple dont on se demande s'ils sont bons samaritains ou ogres potentiels.
    Une belle soirée entre Géorgie et Abkhazie, dépaysante à souhait.
    D'autres critique sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
    Photo-cineaste
    Photo-cineaste

    60 abonnés 572 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2010
    Le film est un peu long, mais il n'en reste pas moins très intéressant. Un peu trop de hasard et "coup du destin" à mon gout, mais ça reste un très bon film. Petit coup de coeur pour les acteurs tous très bon. Un film Géorgien à voir :)
    MIKEWIN
    MIKEWIN

    3 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2010
    Tres bon Road Movie Georgien d'un petit garçon sur fond de ruines de désolation de compassion Film terrible!!!
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 877 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2010
    Avec son premier film, L'autre rive, on peut parier, sans craindre de se tromper, sur le bel avenir de George Ovashvili, cinéaste géorgien très doué. Son road-movie à hauteur d'enfant, qui décrit le quotidien des réfugiés de Tbilissi, puis le voyage jusqu'en Abkhazie (pays reconnu indépendant par plusieurs Etats, mais pas la Géorgie), quelques années seulement après la guerre, évite tous les écueils. Pas de misérabilisme ni de scènes mélodramatiques pas plus que d'exotisme facile dans ce film réaliste, rehaussé de poésie tranquille, filmé avec grâce et un esthétisme prégnant (ce pourrait être le péché mignon du cinéaste, le goût de la belle image). L'autre rive, toujours en mouvement, avec son intrépide petit héros dont le strabisme rend le visage quasi impénétrable aux émotions, va de rencontre en rencontre, façon pour Ovashvili de montrer un peuple dont la seule richesse reste la dignité (un peu grandiloquent, écrit comme ça, mais c'est plus subtilement évoqué dans le film). La Géorgie, pays instable, toujours au bord du chaos, est un pays splendide qui est une vraie terre de cinéastes, de Kalatozov à Iosseliani, en passant par Abuladze, entre autres. Ovashvili poursuit la tradition de bien belle façon.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 194 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 février 2021
    Le chemin d’une exode à travers les yeux d’un enfant.
    Le parcours est difficile et éprouvant pour un garçon de cet âge confronté aux mêmes difficultés que les adultes, à la tragédie de son pays.
    Fort dans son cheminement et optimiste dans sa résolution.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 juillet 2010
    Ce film m'a beaucoup touché aussi bien par son sujet que par la manière dont l'histoire est traitée. Peu de dialogues, on comprend rapidement que le gamin est déjà bien blindé au regard de la vie qu'il a mené.
    Le road movie est un peu iniatique, il part sans savoir vraiment ce qu'il va trouver. Certaines personnes vont l'aider, d'autres le rejeter de manière abrupte mais il ne semble pas spécialement déstabilisé, son but étant de retrouver son père. La fin est un peu abrupte, j'aurais aimé savoir si sa quête continuera ou si il retournera chez sa mère.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 646 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 septembre 2013
    Sur le thème classique de l'enfance (et de l'innocence) meurtrie, George Ovashvili a réalisé un premier film âpre, road-movie chaotique. Atteint de strabisme, le personnage principal promène son regard perdu sur un monde où il n'a pas de place. Son odyssée, ponctuée de rencontres, donne l'image d'une Géorgie de misère, ravagée par la guerre, marquée encore par la violence et par la haine entre les peuples (géorgiens, abkhazes, russes). S'il y a bien quelques témoignages de bonté à l'égard de l'enfant, c'est un sentiment d'hostilité et d'abandon qui domine tout le film. Le réalisateur n'est pourtant pas tombé dans le misérabilisme. Pas de pathos, mais une austérité sèche, qui n'est pas sans beauté (une poésie de ruines, de déserts rocailleux ou de paysages hivernaux). Dommage, cependant, que le scénario ne soit pas plus abouti, la conclusion laissant le spectateur un peu sur sa faim.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 novembre 2010
    Surprenant... Tedo, jeune réfugié Géorgien, part à la recherche de son père ... C'est assez compliqué à décrire, mais ça vaut le coup d'œil.Le film est réalisé avec peu de moyens et c'est ce qui rend la performance encore plus remarquable.Le jeune Tedo Bekhauri est époustouflant.
    plp56
    plp56

    2 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juillet 2012
    Qu'est-ce que c'est bien ! Un film qui rend intelligent... le réalisateur a choisi la difficulté en mettant devant la caméra non pas un enfant (qui aurait emporté la sympathie) mais un ado qui louche ! Et par ce regard porté sur le monde, nous dévoile un univers à la fois si lointain et si proche. Si dur !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 juin 2010
    Tranquille, paisible, imbibé d'onirisme éclectique, montrant avec la douceur d'un enfant la violence d'une vie trop rude pour des jambes trop fragiles. Comme quoi Monsieur Salopard peut très bien apprécier un gars qui louche.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 juin 2010
    Beaucoup d'émotion grâce à un jeune acteur absolument époustouflant. Je n'oublierai pas de sitôt ce petit tedo.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top