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    Black Journal
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    AMCHI
    AMCHI

    5 915 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mai 2013
    J'ai lu par-ci par-là que Gran Bollito était la perle oubliée de Mauro Bolognini et je n'irais pas jusqu'à affirmer une telle chose. Alors oui c'est un film oublié spoiler: et pour pouvoir le voir ça n'a pas été évident
    mais le qualifier de perle par contre je ne suis pas d'accord.
    Si Bolognoni reste dans l'univers historique avec lequel il a beaucoup d'aisance, il s'attaque ici à un fait divers macabre (une femme tua ses voisines pour en faire du savon avec leur graisse, les victimes furent même servies pour la cuisine, elle accusa son fils pour que celui-ci passa la guerre en prison puis se dénonça une fois la guerre terminée) avec plus au moins de bonheur. L'histoire est pas mal du tout mais Gran Bollito s'installe doucement et Bolognini ne parvient pas vraiment à nous faire comprendre les raisons de la tueuse de plus l'atmosphère est inégale comme si elle ne trouvait pas sa voie, on aurait souhaité que Gran Bollito soit davantage macabre et sans doute plus sombre. A signaler par moment que Bolognini nous réserve une ou deux séquences sanglantes qui ne sont pas fréquentes dans son cinéma. Malgré tout Gran Bollito reste une curiosité à découvrir notamment pour son casting hétéroclite entre des acteurs Italiens (dont la magnifique Laura Antonelli) il y a aussi l'Américaine Shelley Winters convaincante en femme qui se met à tuer et Max Von Sydow qui joue un double rôle celui de l'inspecteur mais aussi celui d'une des victimes (car les 3 victimes sont jouées par des acteurs travestis en femme).
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 novembre 2019
    À la veille de la Seconde Guerre mondiale, Léa (Shelley Winters) rejoint son mari Rosario dans leur nouvelle demeure dans le Nord de l’Italie. Leurs fils unique Michele est fiancé à Sandra, une jeune professeure de danse.
    Sous des dehors bourgeois, Léa cache une profonde instabilité. La cause en est dans la mort de ses douze premiers enfants, décédés à la naissance ou durant leurs premiers mois. Elle a reporté toute son affection sur son fils unique dont elle refuse qu’il la quitte pour se marier ou faire son service militaire.
    Sombrant dans la folie, Léa va commettre trois crimes horribles sur trois femmes, trois amies proches, auxquelles elle reproche de ne jamais avoir eu d’enfant. Pour dissimuler ses méfaits, avec l’aide de Tina, une servante sourde et muette, elle démembre les cadavres, les fait bouillir et fabrique du savon à partir de leurs restes.

    "Black Journal" (dont le titre original "Gran Bollito" « La Grande Bouillie » est plus parlant) est inspiré de faits réels : Leonarda Cianciulli, joliment surnommée la « saponificatrice de Correggio », avait, en 1939 et 1940, tué trois femmes puis les avait coupées en morceaux et transformées en savon. Ce fait divers macabres avait marqué le jeune Mauro Bolognini qui en fit près de quarante plus tard un film.

    Le réalisateur italien est connu pour ses films des années soixante adaptés de la littérature italienne : Brancati ("Le Bel Antonio"), Moravia ("Ca s’est passé à Rome"), Svevo ("Quand la chair succombe"), et pour sa participation aux films à sketches qui avaient, à l’époque, un succès que plus rien, de nos jours, ne permet de comprendre.
    "Black Journal" était resté inédit en France jusqu’à sa sortie par Les Films du camélia, la société de production de Ronald Chammah, le compagnon d’Isabelle Huppert.

    Cette perle oubliée est caractéristique de la production italienne des années soixante-dix, à mi-chemin de Dino Risi pour la chronique mordante de la bourgeoisie italienne et de Dario Argento pour le gore sanguinolent. Participent à la satire l’interprétation de trois acteurs masculins travestis (parmi lesquels on reconnaît Max von Sydow qui s’en donne à cœur joie) pour jouer les trois femmes qui mourront sous le couteau de la « saponificatrice ».
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 avril 2018
    Entré dans la légende cinématographique comme le joyaux oublié de Bolognini « Gran Bolitto » est sa seule tentative dans le serial trucidage légèrement gore et parfois habillé d’humour noir (sans doute Monicelli au scénario). Malheureusement ce cinéma ne correspond pas à son tempérament et le sanglant est montré bien maladroitement. Mais le plus étonnant, étant donné le déroulé sans surprise et donc de suspens, est l’absence de fond. Cette histoire macabre est réelle et se passe à l’aube de la grande guerre sans que le film apporte la moindre perspective historique, sociale ou sociétale.
    Ce film en toc est donc bien loin de tenir sa réputation. Il faut reconnaitre et que le casting ne relève pas l’ensemble, même si Shelley Winter et le trio d'hommes dans des rôles féminins, tentent de sauver les meubles. Max von Sydow fut souvent en meilleure forme (si j’ose dire), son rôle pourtant touchant, frisant un ridicule qui ne semble pas volontaire. Seul Renato Pozzetto qui interprète la chanteuse Stella Kraus apporte quelque densité. C’est bien trop peu.
    Enfin autre originalité : Laura Antonelli n’est jamais montrée nue. Ca alors …
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