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jcfil
2 critiques
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5,0
Publiée le 10 mars 2008
Très très loin des super-productions qui déplacent les foules, voici un film à déguster dans l'ambiance caractéristiques des salles quasi désertes... Pas d'esbrouffe, des longueurs savoureuses car laissant à la psychologie des personnages tout le temps de se dévoiler. Avec ça, des décors d'une simplicité poétique (le "restaurant" p. exemple), bref un film qui pour moi représente ce que je recherche au cinéma: du dépaysement et des acteurs qui n'ont pas besoin d'en faire un maximum pour être vrai.
Un grand film racontant l'histoire de cette petite fanfare perdue dans un petit village du désert. Des situations caucases et comiques, le plus souvent drôle car le personnage étant sérieux. Une mise en scène extraordinaire reposant sur des plans séquences et larges, plus descriptifs que dramatiques, mais très maitrisé. Sublime.
Une assez belle histoire dans un trou paumé d'Israël avec des acteurs convaincants et tout à fait agréables à voir . L'idée de la rencontre d'une population arabe avec des israëlites est bien trouvée et, de surplus, bien étudiée. Cependant, il manque quelque chose à ce film pour lui mettre trois ou quatre étoiles. Peut-être la lenteur du film, un vide mélancolique, je ne sais pas. Au final, j'ai bien aimé mais ne considère pas ce film comme un chef-d'oeuvre malgré de nombreuses critiques très positives.
Un orchestre militaire, perdu au milieu d'Israël, visiblement au mauvais endroit. Elle profite de l'hospitalité de Gina. Je dis orchestre car la traduction fanfare est erronée et même insultante pour un orchestre traditionnel arabe. Quant au film, il navigue lentement, au rythme de cette fanfare perdue. Trop lentement, si bien que les beaux moments, drôles, émouvants ou justes agréables semblent dilués. Un film où le temps est désespérément lent.
Une petite fanfare égyptienne débarque dans un coin perdu en Israël. Erreur de destination, mais... il est des rencontres imprévues. Avec peu de moyens, Eran Kolirin nous offre un conte utopique mais bien vu, tout en connivence et fluidité. Porté par des acteurs convainquants, des situations cocasses et des personnages croquants, le film est posé, bien qu'un peu trop (plans-tableaux) et empreint d'un certain vide mélancolique.
c'est mimi...mais bon, c'est pas un chef-d'oeuvre non plus. Bref, une bonne idée de départ pour une bonne petite réalisation mais de de là à y voir une ode à la fraternité entre les peuples comme certains l'ont fait, faut pas déconner.
Mon avis est partagé...Certes le talent de Sasson Gabaï a frappé mon esprit , au point que son visage reste gravé en ma mémoire , et le récit présenté dans La Visite... est pour le coup assez original. Néanmoins , le film reste quand même assez statique ( ce qui en fait peut être son charme je l'accorde!) et monocorde . Toutefois , il mérite d'être vu , ne serait ce que pour l'humour qui ponctue par pointes régulières le film .
Un jeu tout en sobriété teinté d’un humour fin où les silences en disent long à la fois sur les différences culturelles et le désir d’aller vers l’autre
Ennuyeux, triste, génant. Personne ne sais quoi se dire dans ce film, ça gène tout le monde, y compris le spectateur ! Très bonne idée très mal traitée.
C’est une histoire insolite et sans importance. Mais elle apporte son lot de poésie entre deux groupes qui appartiennent à un peuple qui ne semble jamais se rapprocher. C’est attendrissant et grave à la fois. Ce film est un havre de paix. Ronit Elkabetz est une femme superbe avec un petit air de ressemblance à Madonna. Les scènes se succèdent avec un peu d’humour et des lenteurs pour mieux apprécier l’émotion qui traversent l'esprit des personnages. Il faut attendre la fin du film pour enfin apprécier la voix magnifique du chef de cette fanfare.
Un film très beau, poétique et subtil, et une rencontre de deux cultures différentes bien abordée. Les dialogues sont toujours bien pensés, les rôles sont parfaitement distribués, on notera même les petites notes d'humour dans le jeu des acteurs à certains moments du film, bien que celui-ci ne soit pas tout "rose". Un inconvénient peut etre : quelques longueurs... mais c'est ce qui peut aussi faire le charme du film, qui possède un rythme assez posé !
Ils étaient huit musiciens, une fanfare venue d’Alexandrie, égarés entre ciel et terre, dans la cambrousse israélienne… Voila ! Ils partaient pour Petah Tikva, ils arrivent à Beit Ha Tikva… A cause du « p » ! Le « p » se prononce comme « b » en arabe… Car ici on navigue entre arabe, hébreu et anglais (il voir absolument ce film en V.O. sous-titrée)… Incommunicabilité. Exemple : Papi : « Comment c’est (… de faire l’amour) ? ». Khaled « Je peux te le dire… mais seulement en arabe ! ». Magnifiques dialogues si simples, si légers, si espacés, si souvent suivis de point de suspension ! Incommunicabilité ! Mais c’est dans les attitudes, les regards, les silences que se nouent les échanges vrais, dans les regards, les silences (toujours) et la musique (ce lien universel !). On rit des gênes, des rigidités, des étonnements dans ce très beau film. Il montre aussi que si l’espoir naît des tentatives d’échange, l’homme, l’humain, est par nature, existentiellement seul ! Mais ce constat n’est pas triste car l’homme par nature cherche aussi, très maladroitement, le contact de l’autre. Comme chez Tati où Mr Hulot se heurte aux êtres et aux choses. Solitude. Solitude auxquels sont confrontés tous les personnages du film. Exemple : Tawkif tout de rigidité empesé en son uniforme bleu ciel et Dina la fleur de béton dans le désert… Et la caméra fait son œuvre : plan larges mettant en scène la solitude, plans rapprochés la soulignant… Petite poésie du désespoir… Oui la pêche est bien la chose la plus importante du monde !