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Troc Nroll
1 critique
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5,0
Publiée le 11 avril 2020
Bon film, un peu long et compliqué au début et ça accélère comme il faut! Bonne prestations d'acteurs Bon scénario. Bref, on ne s'ennuie pas! A recommander pour les amateurs de thriller!!
Ça fait longtemps que je n'avais pas vu un film bien ficelé comme ça et avec des acteurs qui ne surjouent pas. A regarder est sans son smartphone évidemment.
L'un des meilleurs thrillers de la décennie 2000. Lui aussi, trop peu connu. Il faut dire que le titre du film (original : The International, traduit : L'Enquête) est clairement une double erreur mais c'est la seule. Car pour le reste, ce film est maîtrisé de bout en bout, le suspens haletant, et le duo d'acteurs Naomi Watts/Clive Owen au top. L'idée de décomposer l'intrigue en plusieurs "chapitres" comme des pièces d'un puzzle (assassinat politique à Milan, fusillade au Guggenheim etc.) est totalement réussie. Et cerise sur le gâteau : le choix du sujet (collusion d'intérêts financiers et mafieux, du point de vue des grandes banques internationales) n'est pas si souvent traité, et nous rappelle une réalité trop souvent minimisée.
Malgré son du rédacteur, le film ne réussit pas à maintenir en haleine le spectateur de bout en bout. Trop de longueur dû à une mise en scène et donc une réalisation de faible qualité.
film très bien fait qui aurait pu être un très bon James Bond. La poursuite sur les toits d'Istamboul, la traque d'une organisation maléfique le rappellent d'ailleurs beaucoup. Mais ici point d'humour, pas de romance ni de gadgets. Un très bon film du genre.
Il a fallu renflouer les banques après la crise financière de 2008. Banques refusant de prêter aujourd'hui. Plutôt que de se faire toute petite, elles se permettent d'organiser des trafics d'armes, de provoquer des coups d'état là où les administrations sont fragiles ou corrompues, de chambouler l'ordre du monde, de rendre tout le monde dépendant d'elle grâce à la dette. Un peu gros, peut-être, que de leur prêter autant de pouvoir mais qui sait...Plus rien ne m'étonne. Un agent d'Interpol va se montrer bien fouineur. Résultat : la fameuse banque va montrer les dents. Règlements de compte à tous les niveaux, exécutions, fusillades, empoisonnements. Sa collègue blonde ou lui-même sont des morts en sursis. Si la jeune femme a au moins un semblant de vie familiale, ce n'est pas le cas de l'autre. Entièrement dévoué à son métier et à sa volonté de faire tomber cette banque. Il n'a rien d'autre. Ça devient une quête. Une obsession. Une croisade personnelle. Avec plusieurs interrogations. Est-ce que tout ce danger en vaut la peine ? A quoi bon puisque c'est comme une hydre. On coupe une tête, d'autres repousseront. Et enfin, parce que c'est une organisation avec énormément de moyens, des tentacules un peu partout comme une pieuvre, prête à broyer quiconque se mettant en travers de son chemin. Que peut faire un homme seul, même avec des dossiers, face à elle ? Peut-être qu'avec la crise et ce que cette dernière a pu engendrer comme les récessions, les dettes, la cohorte de chômeurs, on a là le principal ennemi des prochains films d'action/espionnage/politique pour les prochaines années.
Le titre est alléchant. On s'attend à un film à rebondissements. Assez vite on s'ennuie, perdu dans une intrigue trop complexe de montage financier, de banque qui se lance sur la vente d'armes, de meurtres, d'enquêteurs d'Interpol qui semblent bien démunis. Un certain manque de crédibilité qui rend l'ensemble décevant.
Un film thriller, de renseignements, basé sur des faits réels bien que romancé sur le scandale de certaines banques internationales qui blanchissent l'argent sale, alimentent les trafics d'armes, les conflits, agissent sur la politique internationale, le tout avec aussi bien l'apport et la complicité des groupes maffieux, terroristes, organisations d'opposition que des grands états eux même pour couvrir leurs opérations secrètes. Ici la banque IBBC est visée par les agents d'Interpol, et en particulier par le tandem formé par Clive Owen, très impliqué, presque habité et la sublime et talentueuse Naomi Watts. Ils conduiront leur enquête, avec moult difficultés, aux 4 coins du monde, montrant bien les ramifications et complicités internationales mais aussi les freins, obstacles, dangers, posés par les hommes de pouvoir et d'argent, les états et leur propre hiérarchie. Un film trépidant, passionnant, en tension permanente, une enquête menée sans temps mort, avec beaucoup d'action et en apothéose une scène d'anthologie de fusillade extrêmement spectaculaire au sein du musée du Guggenheim, reconstitué pour les intérieurs avec une qualité architecturale bluffante. Un excellent thriller, film d'action et de renseignement.
Un film intéressant et intriguant qui repose sur un scénario méticuleux et propre. Les rouages du film sont bons, tout se succède bien et plutôt proprement. Pas de fioriture, chaque scène apporte quelque chose au film, et le réalisateur sait jouer sur la tension. Quelques jeux d'acteurs que j'ai trouvé limites, mais rien de trop méchant non plus. On se prend bien à l'enquête.
Un thriller parano sur fond de complots politiques internationaux qui nous emmène un peu partout dans le monde, d’où son titre, un peu à la manière d'un James Bond. Le rythme un peu trop lent est de temps en temps cassé par quelques scènes d'action efficaces (en particulier une belle fusillade complètement inattendue). Clive Owen y est très bon, Naomi Watts pas assez exploitée. Dans la veine de « Complots » et « Ennemi d'Etat », à voir.
Le film n'est pas sans rappeler certaines affaires banquaires avec en primes quelques bonnes réflections, sauf que dans la vérité les témoins sont plutôt tuer, financièrement ou moralement avec l'aide de la justice. Bon dans l'ensemble la réalisation est correcte mais plate et un peu décousue avec une participation de Naomi Watts décevante. Sinon on a droit à une grosse scène d'action pas mal faite mais totalement improbable.
Pas sûr que tout soit super crédible mais le rythme est hyper prenant et le charisme de Clive Owen tellement impliqué dans son rôle qu'il efface totalement sa partenaire clairement pas à la hauteur.
Le genre du thriller froid est à la mode, surtout depuis le succès des Jason Bourne. L’Enquête est typiquement dans cette veine, ne faisant pas beaucoup preuve d’imagination, mais se laissant voir grâce aux atouts habituels du genre. De ces derniers on retiendra l’esthétique. Image léchée, décors ultra-modernes et exotiques en grand nombre, vues aériennes, plans de nuit avec éclairages électriques très séduisant, L’Enquête a visuellement typiquement le style du thriller tarabiscoté de luxe. Pas très imaginatif donc, le film est tout de même peu critiquable, ça reste luxueux, mais la mise en scène de Tykwer est un peu inégale. Les scènes d’action restent un peu brouillonnes, et au niveau ambiance le réalisateur à du mal à imposer son style, on le sent pétri de références dont il a du mal à se défaire, offrant un produit relativement impersonnel pour un réalisateur qui a su faire plus singulier sur d’autres films. La bande son est elle aussi typique du genre, présente sans influence marquante, elle a un côté technologique et répétitif comme on pouvait s’y attendre ! Le scénario a de bonnes idées. Ancrage actuel solide, rythme plutôt prenant grâce à des scènes d’action bien distribuées, on ne s’ennuie pas, même si le film reste embrouillé. Ça manque de fluidité et de clarté, le métrage donnant l’impression par moment de se vouloir inutilement complexe, tortueux, et on reste très loin de la fluidité des références du genre, dont les Jason Bourne d’ailleurs ! La fin pourra décevoir aussi, paraissant abrupte et, à l’image du reste du film, pas très claire, obscure, comme s’il fallait recoller des morceaux pour réellement saisir ce qui s’est passé ! Le casting est un atout pour L’Enquête, on pourrait presque dire son meilleur. Clive Owen est excellent, comme souvent, portant son personnage avec une rare conviction. Face à lui Naomi Watts a une belle présence, même si la pauvre parait trop inutile. On sentirait presque que le film l’introduit histoire d’avoir un personnage féminin, et c’est assez dommage de ne pas lui avoir donné une place plus consistante. Pour le reste des seconds rôles sans surprise mais bien campés, avec une galerie d’acteurs à la hauteur. Mueller-Stahl se distingue particulièrement, tout comme Brian O’Byrne. En clair vous aimez le genre thriller politique et les esthétiques urbaines modernes léchées, L’Enquête est pour vous et c’est suffisamment propre pour vous plaire, je n’en doute pas. Maintenant ce n’est pas la référence du genre, Tykwer ne semblant pas super à l’aise dans le registre, et l’histoire paraissant inutilement tarabiscotée. La faible utilisation de Watts m’incitant à descendre jusqu’à 3, même si c’est une pièce tout à fait honorable.
Ce film aux intentions louables fait partie des films ratés qui se regardent quand même, sans doute à cause du duo d'acteurs principaux. Sinon le film balance entre plusieurs genres, débutant en thriller politico-financier abordant des thèmes intéressants, voilà qu'il se transforme en Sherlockolmerie (Ah spoiler: Owen et sa grosse loupe qui détecte des empreintes de godasses ) puis en improbable Jamesbonderie avec spoiler: chargeurs perpétuels . Deux longues séquences de dialogues viennent casser le rythme dans la seconde partie et ne parlons pas des facilités de scénariospoiler: (le gars qui donne comme l'adresse un terrain vague, mais qui justement passe par là au bon moment…) des ellipses incompréhensibles spoiler: (le retournement de Skarssen) , des questions sans réponses (pourquoi deux spoiler: snippers ?) Et puis le spoiler: PDG d'une banque pourchassé sur les toits d'Istanbu l, ça c'est du réalisme ! Bref un scénario et une réalisation trop bordélique pour classer ça dans les bons films.
Solide thriller bien réalisé, sans temps mort, qui, s'il n'échappe pas à certains poncifs du genre, a su ménager une fin habile et... réaliste. Les scènes de panique et de fusillades sont particulièrement efficaces et on échappe aux sempiternelles poursuites en voitures qui caractérisent le genre. Un bon point aussi pour le personnage sulfureux interprété par Armin Müller-Stahl. En revanche, celui de Clive Owen est plus conventionnel et Naomie Wattts fait de la figuration...