Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Caine78
6 712 abonnés
7 398 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 31 octobre 2010
Essayant de renouer avec le cinéma « paranoïaque » des années 70 qui avait su nous offrir plusieurs des plus beaux thrillers d'espionnage de l'histoire (des « Hommes du Président » aux « Trois jours du Condor en passant par « A cause d'un assassinat), « L'Enquête » n'y arrive malheureusement pas vraiment, Tom Tykwer n'ayant apparemment ni le talent d'un Pollack ni d'un Pakula de la grande époque pour réussir à transcender un récit déjà vu à plusieurs reprises ces dernières années (les pleins pouvoirs des multi-nationales contrôlant le monde sans partage). Néanmoins, s'il serait peut-être exagéré de créditer l'oeuvre de « subtile », il est toujours plaisant de voir de grosses productions américaines s'attacher à ce genre de sujets, la relative absence de scènes spectaculaires (à l'exception d'une, particulièrement convaincante d'ailleurs) donnant à l'ensemble un aspect cohérent et juste de bout en bout. A défaut donc d'être passionnante ou inoubliable, cette « Enquête » a donc au moins le mérite d'associer sujet « brulant » à « qualité formelle minimum », chose loin d'être donnée à tout le monde... Honnête.
Le cinéaste Allemand Tom Tykwer redonne signe de vie après son excellent Le Parfum : Histoire d'un meurtrier (2006). Cette fois-ci, il change de registre puisqu’il s’intéresse aux agissements frauduleux d’une importante banque Européenne. Ici, les méchants ne sont pas des terroristes du Moyen-orient mais des banquiers Occidentaux qui oeuvrent crapuleusement aux quatre coins du monde. L’Enquête suis un agent d’Interpol à travers l’Europe (la France, l’Allemagne, l’Italie et le Luxembourg), en passant par les Etats-Unis et la Turquie. Fort d’un scénario captivant et qui tient en haleine, on saluera aussi la mise en scène qui alterne entre les plans millimétrés (la brillante fusillade au musée Guggenheim de New York) et les plans pris à l’arrache (le souk en Tunisie). Ajouté à cela, un bon duo (Clive Owen & Naomi Watts), on regrettera simplement que cette dernière soit aussi peu exploitée. Pour la petite anecdote, le film est librement inspiré de la faillite de la Bank of Credit and Commerce International, en 1991 (la banque avait pour habitude de fournir des armes, des mercenaires et finançait des terroristes).
J'ai vu un film... qui s'approprie parfaitement tous les codes du thriller, avec un héros border line, qui affronte un adversaire bien plus gros et bien plus fort que lui, et qui finit par triompher à force de ténacité et de rigueur morale... Une réalisation impeccable, des comédiens inspirés et un rythme endiablé... Heureusement qu'il s'agit d'une pure fiction, car les banques placent, on le sait, l'humain au centre du système. Elles privilégient toujours le droits de l'homme et respectent toujours les règles du jeu... Une pure fiction, quoi !!!!
Et le soufflé retomba..."The International" s'annonçait de longue date comme un ersatz efficace à James Bond,un antidote aux action movie bêtes et méchants.Mais la cible est manquée.Pourtant,le synopsis prometteur indique un thriller d'espionnage dynamique,et terriblement actuel(la crise financière,la toute puissance des banques internationales).Emporté par tant de matière,Tom Tykwer s'attache plus à filmer des contre-plongées esthétiques,qu'à peaufiner son intrigue.Mauvais chemin.Sans développement des héros,point de salut.Clive Owen,avec son air de chien battu,peine à s'exprimer(et il est tant qu'il varie ses choix de rôles!).Naomi Watts,sacrifiée au montage,défend un personnage inconsistant,mais prouve qu'elle reste la plus subtile des actrices.On notera un vrai morceau de bravoure au Musée Guggenheim,oasis au milieu d'un désert de vraisemblance.Les longs monologues ennuyeux et la kyrielle de personnages finissent par faire décrocher.Sous des dehors sophistiqués,il s'agit d'une simple lutte manichéenne.Les banquiers sont impitoyables,les tueurs manipulés,et les agents obsessionnels.Bon,et à part ça?
Ce film aux intentions louables fait partie des films ratés qui se regardent quand même, sans doute à cause du duo d'acteurs principaux. Sinon le film balance entre plusieurs genres, débutant en thriller politico-financier abordant des thèmes intéressants, voilà qu'il se transforme en Sherlockolmerie (Ah spoiler: Owen et sa grosse loupe qui détecte des empreintes de godasses ) puis en improbable Jamesbonderie avec spoiler: chargeurs perpétuels . Deux longues séquences de dialogues viennent casser le rythme dans la seconde partie et ne parlons pas des facilités de scénariospoiler: (le gars qui donne comme l'adresse un terrain vague, mais qui justement passe par là au bon moment…) des ellipses incompréhensibles spoiler: (le retournement de Skarssen) , des questions sans réponses (pourquoi deux spoiler: snippers ?) Et puis le spoiler: PDG d'une banque pourchassé sur les toits d'Istanbu l, ça c'est du réalisme ! Bref un scénario et une réalisation trop bordélique pour classer ça dans les bons films.
Excellent film admirablement bien construit et interprété par des acteurs de grande classe. un deuxième visionage est conseillé pour bien apprécier la structure du récit.
Les banques n'ont décidément pas la vie facile. En plus de la crise, certaines sont même les sujets d'enquête d'agents d'Interpol. C'est le cas de l'International Bank of Business and Credit, soupçonnée par Louis Salinger et Eleanor Whitman, assistante du procureur de Manhattan, d'être responsable de blanchiment d'argent, de coups d'états, ainsi que de meurtre. Le problème qui va se poser à eux est que la banque n'a pas froid aux yeux et ne recule devant rien afin de conserver ces activités secrètes. Les deux enquêteurs se retrouvent donc à devoir jouer très serré, risquant leurs propres vies. Le genre d'oeuvre qui rappelle avec plaisir les grands films d'enquête comme Les Hommes du Président ou plus récemment Zodiac. Mais là où le bat blesse, c'est que le film de Tom Tykwer semble avoir le cul entre deux chaises. Il semble à avoir du mal à choisir entre l'action, pure et effrénée, et l'enquête en elle même. Et il est aussi probable que des scènes ont sautés au montage. En effet, on sent le personnage de Watts un peu sacrifié. La première partie du film, retraçant les balbutiements de l'enquête est efficace, à défaut d'être très originale. La deuxième, quant à elle, peu décevoir car elle n'est justement pas donnée à l'action en tant que telle, comme cela aurait pu (du?) être le cas. On se retrouve donc avec une vendetta assez simpliste et un peu molle. Entre les deux se trouve la pépite du film, raison majeure de voir le film: la fusillade au musée Guggenheim de New York. Absolument parfaite: réaliste, violente, et prenant soin de parfaitement montrer les inconvénients de l'environnement. La scène qui, pendant un moment, nous fait espérer que l'on tient l'un des meilleurs thrillers de ces dernières années. Malheureusement, on devra se contenter d'un thriller sympathique, à défaut de réellement marquer les esprits. Dommage, car en plus la direction artistique (réalisation au top; acteurs impeccables), le sujet, étroitement en lien avec l'actualité, était vraiment intéressant.
Un film intéressant, prenant, mêlant suspens et revirement de situation. Seulement voila, j'ai trouvé la fin bâclé. Comme si le réalisateur ne savait pas comment terminer son film. On attendait une certaine monté en puissance du film, mais rien. Dommage le sujet en valait la peine et il y avait de quoi faire. Notre héro aurait mérité de mener son combat à terme en franchissant la ligne rouge, ainsi nous aurions suivis sa descente en enfer jusqu'à ce qu'il se rende compte que ça n'ai servis à rien et qu'il ne peut de toute manière pas faire machine arrière. Enfin c'est mon opinion. Sinon les acteurs sont plutôt convaincant, la musique pas mauvaise et les décors sympa. La scène du musée m'a tout de même paru assez irréaliste (courir à tout va en tirant des salves de balles, mouais...). Dans l'ensemble un bon divertissement.
Un très bon thriller qui a l'idée originale de nous offrir des banquiers comme méchants au lieu des habituels terroristes. Si l'intrigue est bien menée, elle reste assez classique mais le cocktail passe très bien notamment grâce à la présence de Clive Owen, taillé pour le rôle et grâce à une mise en scène très efficace.
Fan des thrillers politiques paranoïaques, j'ai été pour le moins déçu, il y aurait des choses intelligentes à dire sur le blanchiment d'argent, le secret bancaire mais le film a choisi un histoire assez peu crédible et confuse avec des méchants quasi dignes de James Bond. On a ainsi un film d'action pataud avec un opportun petit fond politique, c'est redevenu à la mode et en plus il est question des banques, c'est d'actualité! La petite chose que j'ai apprécie c'est que le metteur en scène s'est un peu foulé pour filmer les lieux, on sent son intérêt pour le design et l'architecture.
Le genre de film qu'on a envie d'aimer mais dans lequel il manque malgré tout un petit quelque chose. Les acteurs sont impliqués, l'histoire est très intéressante, le scénario riche mais la mayonnaise ne prend qu'à moitié. Le film est loin d'être inintéressant, au contraire, simplement j'ai eu l'impression que le réalisateur avait été dépassé par l'ampleur de son sujet. Tout est cohérent, limpide il y a des revirements de situations géniaux et des scènes impressionnantes, notamment celle au Guggheneim absolument démente, il manque juste la magie. J'insiste sur le fait que l'histoire est dense et vraiment passionnante. Ce film aurait du être une tuerie!!!