Derniers Avis : Eden Log - Page 20

Une réalisation aux petits oignons, des images magnifiques, une ambiance oppressante et un Cornillac bluffant... Quel dommage que le scénario soit si flou! On aime ou on aime pas, mais tout fan de SF se doit d'aller le voir.

Le cinéma de Sciences Fiction française... Trés pauvre habituellement semble peut être se réveiller, si pour ma part le film d'animation "Renaissance" reste pour moi une réelle référence, voici qu'Eden Log vient de mettre également sa pierre à l'ouvrage.
Le film est trés surprenant, on nage en eaux troubles, on ne sait rien, on ne voit pas plus que le héros principal, un film qui prend énormément de risques en jouant la carte submersive.
Certes certaines (trés) rares scènes prêtent parfois à sourire - celle où Clovis Cornillac tue un monstre à main nue dans un laboratoire n'est pas forcément des plus réussie - mais si on excepte cette scène, que le reste est de grande qualité. Des choix surprenants, sans concessions pour immerger le spectateur dans cette histoire qui personnellement pouvait me renvoyer à l'ambiance malsaine d'un Silent Hill (jeux ou film au choix) où d'un sanctuaire (la BD française). on se démarque totalement des productions habituelles, la fin n'est pas celle qu'on imagine forcément, on ne se perd pas dans de vagues suppositions, on évite les flash backs poussifs dans certains films du genre, bref une réalisation trés intelligente de trés bonne facture. Quel dommage qu'il soit si mal distribué même si je pense que les choix du métrage risquent de fortement diviser les avis à l'image encore une fois d'un "Silent Hill" pas toujours trés bien compris par son public.
En conclusion, plutôt que de vous ruer sur un énième "Saw" ou un "the return" avec Buffy, allez plutôt découvrir une oeuvre originale de sciences-fiction/fantastique qui pourra plaire à la fois aux fans de cinéma de genre et j'en suis sur également aux fans de BD fantastique européennes.

Bizarrement, même si j'avoue n'avoir pas tout compris du dénouement, j'ai passé un bon moment devant ce film très spécial.
Le début semble un peu long mais tout en se disant celà, on se rend compte que ça ne nous empêche pas d'être scotché à l'écran.
Un film plein de paradoxes donc, ou tout est étrange mais devant lequel on reste la bouche grande ouvertedu début à la fin.

On frôle l'exercice de style, mais pourtant non, "Eden Log" n'en est pas un. Et pour une seule raison : c'est la façon dont le cinéaste (premier film...) ponctue son oeuvre de clins-d'oeils. D'aspect, cet étrange labyrinthe de questionnements sans réponses concrêtes, reflète une part de "The fountain", autant que "Cube", "The descent", "Renaissance" et "Blade runner". Et pour qui a vu le très réçent "Chrysalis", on peut retrouver des similitudes esthétiques tenant dans l'utilisation du gris sombre et du gris métallique. Mais attention, le film de Franck Vestiel ne copie aucunement tout ces films. S'il revêt l'apparence mystique de l'un et qu'il déploie le principe mouvant de l'autre, qu'il se permet les frayeurs de celui-ci et l'étrangeté de celui-là tout en mettant en avant un certain côté visionnaire, "Eden Log" n'a rien d'un pot-pourri des meilleurs tubes SF-épouvante. Il est personnel au-delà des clins-d'oeils, et, de sa mise en scène d'où résonnent facilement l'effroi du personnage, ressort une aventure complètement viscérale, une sorte d'immense machine à broyer les émotions. Un truc novateur et ambitieux, d'où émerge 36 scènes cultes et une atmosphère poisseuse des plus réussies. Pour simplifier, jamais la SF française n'a connu aussi bon résultat. De plus, le réalisateur se permet tout, et ce avec un budget rikiki : une scène d'ouverture aveuglante mais qui procure un effet hors du commun, un Clovis Cornillac dont on ne saura trop juger le jeu (tout en cris profonds), ou encore une fin imprévisible (comme le reste du film) et sismique. Lorsque l'écran se plonge dans l'obscurité, d'une façon si subite d'ailleurs, on est encore scotché sur le fauteuil, comme si tout cela pouvait continuer à l'infini, cette sorte de poursuite effrénée de vérité, recherche de l'issue introuvable, avancée vers l'inconnu. Pour être honnête, "Eden Log" n'est pas exempt de défauts, si par exemple l'on part du principe que ne pas avoir de scénario en est un, mais ici le cinéaste se c

Ce film est un véritable cadeau pour tous les fans de genre dont je fait ardemment parti. C’est la totale : une tension foudroyante, un univers visuel et sonore venu d’ailleur et un scénario envoutant sous fond d’écologie et totalement imprévisible. Si on ajoute à tout ça quelques référence délicieuse à des manga tels que jin-Rô ou encore Blame on a un nectar du genre. Courrez voir ce film, c’est un gand moment !

zzzZZZZzzzZZZ on dort du début à la fin on comprend strictement rien et ca se passe tous le temps dans le noir et ya 4 ou 5 comédiens . c'est bien minable !

La France et la science-fiction n'ont jamais fait bon ménage... Entre cette volonté de faire dans l'original (quitte à paraître pour un OFNI) et cette mouvance américaine à en mettre des tonnes alors qu'il n'y a pas de moyen, le résultat est souvent décevant. Heureusement, en France, on a de jolies affiches le plus souvent aux couleurs grisâtres et/ou bleutées, photoshopées au maximum pour bien donner envie. Eden Log a bien donné envie... Malheureusement pour Franck Vestel, dont c'est le premier long-métrage, on sent dès le début que le film va être raté. Le manque de budget s'alliant à des idées minimalistes, l'apprenti réalisateur a opté pour le bizarre, pour l'incongru, le mystérieux. Presque dix minutes dans le noir quasi-total à suivre notre héros amnésique campé par le tantôt brillant tantôt navrant Clovis Cornillac et nous voilà partis pour suivre sa courte épopée à travers un univers sombre et dangereux. L'idée est bonne mais trop mystérieuse pour pleinement y adhérer. Car Eden Log tourne très vite en rond, hélas complété par de longues séquences de marche ou de dialogues disséminés ici et là à travers des vidéos le plus souvent incompréhensives pour peu que l'attention ne soit un instant évaporée. Car de l'attention, il va en falloir pour bien suivre cette intrigue aussi intrigante que finalement décousue qui nous amène dans des décors fantasques, imaginatifs voire contemplatifs. Mais il faut admettre que face à des personnages secondaires sous-exploités (campés par des acteurs tous aussi mauvais les uns que les autres), une musique ambiante peu stimulante qui plombe le long-métrage d'une atmosphère un peu trop pesante et l'arrivée de créatures hybrides mal maquillées tout droit sorties de Doom ou The Descent, amenant par ailleurs à des séquences d'action horrifiques ratées, l'attention du spectateur n'est guère soutenue. Filmé sans cadre aucun et avec un certain manque de rythme et surtout de maîtrise, Eden Log s'avère être un premier film ne valant finalement que pour quelques bonnes idées, une thématique intéressante et de très beaux décors mais manquant aussi bien de budget que de talent. C'est peu et c'est dommage.

Eden Log est un film incroyable, atypique et très pointu dans son genre. Il faut le soutenir car il aa subi un traitement sur sa sortie indigne de sa grande qualité !Le réalisateur (à suivre par ailleurs) fleurte entre horreur, fantastique et anticipation avec une finesse diabolique. La mise en scène quasi psychédélique sert le mystère d’une histoire que l’on découvre au fur et à mesure pour enfin comprendre une vision de la société future terrorisante. Dans un autre genre, Franck Vestiel, à l’image de Gaspard noe , devrait marqué au fer rouge le cinéma Français.

C est la premiere fois que je suis aussi partagé a donné un avis personnel .Eden log se heurte à peu près à la même limitation qu'Equilibrium : de n'être qu'un exercice de style, qui maîtrise parfaitement les règles du genre, mais qui demeure en même temps trop condensé et aseptisé pour exister pleinement par lui-même.Eden Log donne, comme le font souvent les films de genre français( A L INTERIEUR ), le sentiment de s'être attaqué trop tard à une tâche accomplie depuis longtemps par des artistes disposant de ressources (créatives et financières) infiniment supérieures.UNE etoile pour les plans serrés que j affectionne particulierement ainsi que la photographie et l ambiance du film .Deux etoile !!!! je ne c est pas car je suis encore dans le flou !!!!! AI je bien fait !!!!

J'attendais beaucoup ce film car en plus d'une nouvelle incursion dans le genre pour clovis cornillac, les premières photos dévoilait un univers certes très sombre mais visuellement splendide. Sans dire que les promesses n'ont pas été tenues, Eden Log reste avant gardiste aussi par son approche que sa réalisation que son concept. Tout comme LOST, on nous dévoile quelques infos parmi les rares dialogues du film( une vingtaine environ) pour expliquer ce qui c'est passé. L'univers proposé est totalement déconcertant et c'est ce qui plait et rebute tout le long du film, Clovis cornillac joue les guides dans ce futur dévasté, une colère sous jacenter bout en lui tout le long du film (quitte à exploser le temps d'une petite hallucination)et propose ainsi un role complexe, sombre à la limite du anti-héros quand la vérité est révélé. Le final peut etre assez paradoxal (rappelant une scène de the fountain)mais comme pour le reste, il faudra se servir de vos neurones pour le comprendre.

Je l’attendais et bien Eden Log est bien au delà de mes espérances. L’image et les décors sont tout simplement impressionants et le propos juste passionnant. J’ai adoré le coté jeu filmé façon caméra à l’épaule qui donne un coté embarqué et qui fait que les actions sont encore plus flippantes. A ne surtout pas rater !