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Ours K.
3 abonnés
11 critiques
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1,5
Publiée le 31 mai 2022
Le titre français "La clinique sanglante" me parait bien plus juste, ceci pour commencer. Le film se déroule dans une grande demeure perdue au milieu de nulle part, et appelée "clinique" pour le besoin du film. De soins médicaux, pour ces dames perturbées psychologiquement, il ne sera jamais question. Elle s'auto-soignent en fait par la masturbation et le spectateur subit de longs gros plans sur les foufounes de ces dames en train de se caresser. Ces scènes sont étirées, sans humour ni érotisme et surtout sans aucun intérêt pour l'intrigue du film (ah oui, un tueur mystérieux dont je ne dirai évidemment rien ici). Esthétiquement, Fernando di Leo se cherche et se prend les pieds dans le tapis de l'entrée. Impossible de croire que ce cinéaste réalisera le magnifique et puissant "Milan calibre 9" l'année suivante. Les actrices sont bien en chair et le casting masculin est catastrophique, mention spéciale à Klaus Kinski qui a l'air de se désintéresser totalement de son personnage. Quant aux scènes de crimes, ça ne vaut pas tripette. Le dvd semblant avoir été réalisé dans une pissotière, inutile de perdre votre temps.
Certes nous ne somme pas devant une oeuvre marquante dans son genre, la faute surtout à une histoire bien trop simpliste. Mais malgré tout ce film d'horreur italien se suit agréablement, grâce à la présence d'une belle mise en scène et aussi parce que l'ensemble possède une dose d'érotisme et de gore. A découvrir donc pour les amateurs du genre.
Les insatisfaites poupées érotiques du docteur Hitchcock qui a aussi pour titre La Clinique sanglante est réalisé par Fernando Di Leo qui se fera surtout un nom pour ses polars violents, ici il s'agit d'un mélange de film à l'ambiance gothique et de giallo malheureusement ces 2 aspects sont en retrait car c'est l'érotisme qui prend le pas sur tout. L'action se déroule dans un pensionnat pour jeunes femmes ayant des troubles divers et variés dont une nymphomane jouée par la jolie Rosalba Neri, une autre femme Jane Garret (dont c'est l'unique apparition dans un film) ne restera pas insensible à l'infirmière qui s'occupe d'elle, la sexy Margaret Lee incarne une industrielle en pleine dépression. Aucune ne sera avare de ses charmes, et la caméra en profitera pour explorer les courbes et l'intimité de ses donzelles. Niveau meurtres, il faudra attendre bien patiemment la dernière demi-heure pour que quelques effets sanglants éclatent dont la toute dernière scène, dommage que le début traîne et que l'intrigue soit molle. Klaus Kinski est aussi de la partie, il joue un docteur. C'est une série B sans grand ambition mais qui se laisse regarder sans souci, les invraisemblances sont nombreuses dont une pièce qui sert de lieu de réunion en soirée pour les pensionnaires et qui est remplie d'armes blanches et même d'une vierge de fer. Pas un indispensable, à réserver avant tout à ceux qui comme moi sont fans du cinéma bis italien.
Un titre français ahurissant et un condensé du délire et de l’originalité du bis italien des années 70. Le film est un giallo très érotisé avec tout un attirail gothique à l’italienne. Le genre est totalement ludique et il est inutile de rechercher une quelconque crédibilité dans le cadre comme dans l’intrigue. Tout est dans l’assouvissement honteux de pulsions inavouables (voyeurisme, sadisme…), les manipulations et l’inventivité débridée de la mise en scène, le second degré. Le finale est une apothéose de violence exacerbée et hyper spectacularisée, une espèce d’explosion pathologique et libératoire assez incroyable. Tout l ‘esprit de transgression d’une époque, à sa manière.
Tombé par hasard à cause de l'article "Giallo" de Wikipédia (merci à eux!). Très mauvais pseudo-giallo où la première goutte de sang n'apparaît qu'à la moitié du film, le restant étant prétexte à des scènes érotiques soft voire hard dans la version non censurée d'1h40. Malgré tout, c'est le spectateur, même complaisant, qui est insatisfait par l'abondance de vagins (voire clitoris), le recyclage des mêmes scènes plusieurs fois dans le film et des mêmes décors (escalier, couloir). Filmé très platement (nombreux grand angles, pas un seul zoom pour un film de 1971!), manquant indubitablement de moyens, truffé de trous scénaristiques et de problèmes de continuité (le réalisateur Fernando DiLeo a également commis le script), son seul intérêt n'est pas Klaus Kinski (ici transparent) mais une copie DVD irréprochable. Le maniaque est donc à chercher du côté de l'éditeur.