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    Import/Export
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    17 critiques spectateurs

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    Benito G
    Benito G

    677 abonnés 3 162 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 mai 2011
    Un film à part entière qui pour ma part m'a laissé assez perplexe. L'histoire nous apparait originale et avec une multitudes de directions pour ce qui va découler dans l'intrigue... Mais c'est avec une véracité au niveau des faits (certes très crue et donc réservé à un public averti) et de l'histoire que l'on se prend d'attachement. Ces 2 jeunes qui tentent de "fuir" dans un autre pays ; mais qui vont vite se rendre compte que le "social" général est le même partout. Poussé à l'extrème par moment, cela quand même ; quelques choses de puissant à décrire. Voire indescriptible. MAlheureusement le rythme m'a parut assez lent. Le jeu des deux acteurs m'a permit quant à lui de rester jusqu'au bout (les acteurs secondaires étant également à la hauteur). On ne s'attend pas à tout, mais le message général ; enfin l'objectif 1er de cet virée dans un autre pays ; peut s'apparaitre plutot crédible. Loin de surjouer, certains y vont quand même de manière plutot forte. On est donc subjugué, étonné, surpris... Pris de divers sentiments que l'on ne retrouve pas dans des blobkbusters classique (d'ou son passage un peu incognito, car ce n'en est absolument pas un). La trame est bien tenue, et le film nous là ou le réalisateur a voulu nous emmené. La fin m'a peut être quand même laissé sur ma faim, là ou je pensé être surpris. Vu l'étendu du sujet et de la façon dont le départ est traité, mais à ma grande surprise non (et c'est bien dommage, car cette théma ; aurait pu ammener une fin à tout casser^^). Bref, je ne serais donc pas fan ; mais je ne regretterais pas non plus de l'avoir visionné et donc de l'avoir connu (film que j'avais vaguement entendu parlé sur certains sites). Il est sur que le film ne plaira pas à tout le monde (de par son thème et la façon dont l'histoire sedéroule et de ses situations notamment). Mais pour les amateurs du style, le public ; y trouveront ici ; un film qu'il qualifieront peut être de perle rare. Mais pour ma part, la mayo n'a pas totalement pris ; là ou j'aurais aimé être plus imprégné par la chose. Chacun le concevra de sa façon et peut être de façon différente. Inédit dans le genre, dans le style ou encore dans sa forme. Ce film risque d'en surprendre plus d'un. gros bémol tout de même notamment au niveau de certaines lenteurs... A vous de voir.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    117 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juin 2016
    Portrait peu joyeux de deux jeunes, un Autrichien et une Ukrainienne, dont on va suivre la destinée en parallèle les amenant dans deux directions opposées. C’est le 1er film D’Ulrich Seidl que je vois, et il faut lui reconnaitre une forme narrative intéressante et une jolie mise en scène. A ce que j’ai compris, il prend des acteurs non professionnels et à la manière d’un Bruno Dumont ou d’un Carlos Reygadas, il n’hésite pas à leur faire subir des séquences assez dures. Car c’est tout ce qui ressort vraiment de ce film au final dont on perçoit peu les intentions ni la portée cinématographique. Oui c’est très bien filmé, les acteurs jouent avec conviction, il y a quelques passages qui interpellent sur les galères de la vie mais ça reste assez plat en dehors de ces quelques scènes de sexe et de violence. Cela dit le combat des femmes est particulièrement impressionnant…
    velocio
    velocio

    1 321 abonnés 3 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2009
    Présenté en compétition au Festival de Cannes 2007, "Import/Export", film du quinquagénaire autrichien Ulrich Seidl, ne sort que 2 ans après et c'est étonnant. Etonnant, car c'était un des meilleurs films d'un Festival de Cannes particulièrement riche en films de qualité. Ce qui est également étonnant, c'est qu'on puisse aimer un film qui montre de façon aussi cru le mouroir d'un hôpital autrichien ainsi que l'assouvissement sexuel, moyennant finance, d'occidentaux avec de jeunes ukrainiennes, grandes et blondes. Et pourtant !... En fait, ce film assez étonnant raconte l'histoire de 2 trajectoires qui se croisent : celle d'Olga, une infirmière ukrainienne, qui part chercher du travail en Autriche; celle de Paul, un ancien agent de sécurité autrichien, qui accompagne son beau-père, un beauf intégral, pour une livraison de machines à sou en Ukraine et qui cherche du travail dans ce pays. Film sur l'immigration, sur la difficulté de trouver un travail. Film très dur, parfois un peu voyeur, très documenté sur la gériatrie. Le travail de Seidl, ancien élève des jésuites, fait parfois penser à Haneke, avec des scènes parfois poussées jusqu'au bout du mal-être. Dans le genre, Seidl va même un peu plus loin qu'Haneke, puisqu'il lui arrive de montrer des scènes choquantes alors qu'Haneke ne montre jamais rien de vraiment "choquant", il fait croire qu'il le fait, il suggère. En tout cas, "Import/export" est un film à voir !
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2009
    Une description singulière de ces petits détails décalés (gestuelle, accessoires, vêtements) d'un monde faussement simple. Mais le cinéaste pourrait avec fierté revendiquer la filiation d'un Tati pour le cinéma classique et d'un Kaurismäki pour le contemporain. Il est en outre courageux dans sa volonté de filmer sans concessions des personnages et des situations qui suscitent d'ordinaire l'autocensure de ses pairs et le malaise du spectateur, sans sombrer dans le voyeurisme ou le sentimentalisme. Il est surprenant que ce film révélé au Festival de Cannes 2007 ait mis près de deux ans à trouver une sortie sur nos écrans.
    stebbins
    stebbins

    507 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 janvier 2009
    On ne regarde pas impunément Import Export, film autrichien d'un ennui mortel et d'une longueur insoutenable. Ulrich Seidl filme la misère avec la grâce d'un hippopotame. Alors oui, son long métrage a le mérite d'être sincère et objectif : en effet, le réalisateur présente les choses telles qu'elles sont, c'est à dire univoques. On ne peut qualifier le style de cet objet déconcertant : ni glamour, ni artificiel, ni baroque, ni académique... ni même réaliste ( dans la mesure où un film réaliste cherche à représenter le réel en s'en inspirant, sans pour autant l'imiter... Ici, Ulrich Seidl ne représente rien : il présente, ni plus ni moins ). Import Export est pourtant doué d'une indéniable qualité: celle de montrer les pires ignominies sur un même pied d'égalité. Ainsi, le réseau pornographique et le service de gériatrie seront filmés de la même façon : frontalement, avec franchise et neutralité. Seidl ne juge pas, donc. Mais par la même occasion, il ne pose aucun regard, aucun point de vue sur son film. Import Export peut, dans une certaine mesure, s'apparenter à de la pornographie ( la complaisance et le cynisme en moins ). Je n'ai rien contre les films objectifs : j'aime Five de Kiarostami, OVNI que l'on peut de prime abord considérer comme univoque... Cependant, l'absence de récit intrinsèque à Five donne une raison d'être fondamentale à la contemplation de ce bijou ( le film est d'une beauté formelle incontestable, qui plus est ). Or, le film d'Ulrich Seidl raconte une histoire... Mais il ne regarde rien. " Pas une image juste ; juste une image ", comme dirait Godard. Juste un tas de vues, en somme...
    cristal
    cristal

    181 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2011
    Olga part à L'ouest, Paul à l'Est. L'une découvre Vienne quand l'autre découvre l'Ukraine. L'une était infirmière, l'autre agent de surveillance la nuit. Import, Export. Elle va devenir ce qu'elle peut (un morceau de commerce), travaillant dans un centre pornographique, devenant l'une de ces femmes sous-payées dont le métier consiste à obéir aux ordres d'internautes pervers, devant se masturber violemment ou se lécher les seins dans les positions les plus lascives possible, face à une web-cam qui retransmet l'action au client via son ordinateur. Lui aussi va devenir ce qu'il peut, galérant à la recherche d'argent pour rembourser des dettes. "Import/Export" est un film rapidement assimilé ; Ulrich Seidl utilise un procédé basique pour faire éclater la cruauté de la réalité et l'horreur banalisée d'un Monde en pleine dégénerescence. Deux destins qui ne se croisent pas, deux statuts sociaux, un homme et une femme vivant la même difficulté à répondre aux besoins de leur corps. Une fable réaliste sur l'argent, le sexe et la conquête, certes très bien filmée, mais d'un ennui sidérant. Les scènes sont longues, étirées et, malheureusement, ne veulent pas dire grand-chose sinon le pathétisme de la race humaine toute entière. Tout le monde parle d'un film politique ; il n'en est rien, il s'agit juste d'un film pessimiste de 2h15 tentant d'aligner au maximum des clichés des choses les plus laides qui se débattent dans notre Monde actuel. Tout cela n'a rien de politique, ni d'une réflexion sur le sens de la vie. Aucun fonctionnement n'est élucidé. Le cinéaste ne questionne jamais la présence du corps dans son film, pourtant présent (corps de vieux infirmes dont il faut s'occuper, corps manipulé par la pornographie et l'image qu'elle propage). Il ne cite rien, ne montre rien d'autre que la réalité dans ce qu'elle a de plus banale et de plus ignoble. Difficile d'apprécier donc. D'autant qu' "Import/Export" n'est même pas provocateur comme on tend à le dire ; il n'est ni choquant,
    Julien D
    Julien D

    1 212 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mai 2013
    On sent planer dans la mise en scène de ce film autrichien une inspiration des films de Mickael Haneke, ce qui rend d’autant plus crue la reconstitution pleine de réalisme de ces deux trajets parallèles, quoique que diamétralement opposés, régis par une fuite vers l'étranger et par la rencontre avec une réalité sociale d’une impitoyable cruauté. Cette omniprésence de l’injustice sociétale malgré une disparition des frontières, et donc un reflet pour le moins sordide de l’humanité, est justement ce que veut nous démontrer Ulrich Seidl. Le caractère très âpre de cette réalisation déconcertante et le peu de renommé de ce réalisateur pourtant très bon limita terriblement sa distribution et son accueil en France mais ceux qui surent l’apprécier sauront reconnaitre que son véritable souci vient bien de son scénario dont les longueurs et la conclusion brutale a tendance à en gâcher la force évocatrice.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 août 2010
    Import Export est avant tout un film parallèle où l'un des deux personnages l'emporte sur l'autre. Ainsi, le film nous démontre la dureté de la vie d'une Ukrainienne qui, en restant au pays sera mal payée qu'elle soit infirmière ou webpornographe, et qui ne sera jamais reconnu dans son pays d'expatriation, ici l'Autriche. Ici, l'espoir n'a qu'une mince flamme, dure et âpre à la fois.
    Hakim G
    Hakim G

    47 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 mai 2009
    Import export montre la dureté de la vie sans complaisance et tout en audace.
    S M.
    S M.

    34 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2013
    "Import/Export" est un film autrichien dur, âpre qui raconte l'histoire de deux personnes et de leur volonté commune de s'en sortir quitte à accepter les pires compromissions dans cette Europe en pleine dégénérescence, à l'ouest comme à l'est. Le film est cru et explicite mais ne tombe jamais dans la vulgarité gratuite. A voir.
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 janvier 2009
    A l'image de son compatriote Haneke, Ulrich Seidl n'est pas du genre à faire des concessions et choquer ne lui fait pas peur. Import/Export est un film d'une âpreté parfois discutable, qui raconte une Europe en pleine déliquescence, à l'ouest comme à l'est. Ses deux histoires parallèles ont un point commun : la volonté de s'en sortir, vaille que vaille, quitte à accepter les pires compromissions. Le film est souvent sordide mais jamais méprisant pour ses personnages. Le cinéaste autrichien a de l'estomac et des tripes (ainsi qu'un indéniable talent) : ce n'est pas si courant dans une production cinématographique globalement aseptisée
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 novembre 2009
    Olga une jeune maman ukrainienne travaille dans le sexe via internet avant de partir pour l'Autriche pour être femme de ménage. Paul, un jeune Autrichien travaille dans la sécurité avant de partir pour l'Ukraine livrer des meubles...
    Certes le sujet est dur voire insoutenable, mais il aurait été irréaliste de faire l'Autruche. "En diciple" de Haneke, Seidl prend le parti de suivre ces deux héros (et le terme heros leur convient très bien tant leur chemin est semé d'embûches). Seidl souligne l'intrégrité de ses sujets dans un univers à crever. Il souligne même la bêtise du marché du travail lors d'un entraînement pour un entretien d'embauche qu'on pourrait croire qu'il est conçu pour des cadre alors qu'il s'adresse à un personnel d'entretien, cette scene (que j'ai trouvée la plus provocante) est pour autant très significative: Seidl met l'accent sur toutes les humiliations. C'est triste, mais réussi!
    brandade
    brandade

    5 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2009
    Ne pas se fier à l'affiche racoleuse qui n est pas en phase avec le film.Se laisser porter par la trajectoire de ces deux paumés la, un jeune agent de sécurité , mi bourreau mi victime, qui croit trouver son salut à l'est, et la jeune infirmière qui va porter ses pas vers un ouest qu elle croit rempli d'espoirs. Las, derriere les frontières c est le même mal de vivre, les mêmes sempiternels rapports d'exploitation, de soumission, d'humiliation . Un peu trop explicite, le film n 'a pas la force ni la singularité du précédent opus du réalisateur (Dog Days)et se perd parfois dans des equances trop lources, a la limite du voyeurisme (les vieillards de la maison de retraite, les jeunes prostituées de l est). On sort de là dégouté et sans trop d'espoir. Pourquoi s'être infligé cela. Oui, pourquoi?
    TB3256
    TB3256

    2 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 mai 2009
    Du sordide avec en plus du sadisme
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 janvier 2009
    Non ce film n'est pas une carte touristique de l'Ukraine et de l'Autriche
    Oui le réalisateur a l'intelligence de confronter son spectateur à une réalité difficile, de le balloter, mais le laisse libre de juger.
    Dans une société de marchandisation des corps, des marchandises et des humains, Olga et Paul essaient dignement de s'en sortir, de s'accrocher à une humanité perdue (Olga se montrant tendre et complice avec les enfants et les vieillards dans l'hospice, Paul refusant l'humiliation qu'inflige son beau frère à la jeune femme ukrainienne dans la chambre d'hôtel)
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