Dans la série des westerns que Bronson a tournés (il en a fait des tonnes, et rien que son premier rôle véritablement important était celui d'un des "7 Mercenaires" en 1960), il y à à boire et à manger. Il y à de l'immense ("Il était une fois dans l'Ouest", "Les 7 Mercenaires", "Les Collines de la terreur"), du très bon ("Le Solitaire de Fort Humboldt"), du correct et du franchement moyen.
Ici, on est dans le franchement moyen qui, parfois, tourne au plutôt correct. Jack Lee Thompson, le réalisateur (avec qui Bronson tournera énormément, près d'une dizaine de films - dont quelques daubes qui ne sont pas provençales, il faut l'avouer), était un faiseur, un mec capable parfois de se sortir les doigts afin de faire un bon film ("Les Canons de Navarone") mais qui, souvent, se contentait du minimum syndical ("La Bataille de la Planète des Singes" et, aussi, il me semble, le volet précédent de la même saga simiesque, "La Conquête...").
Ici, il ne s'est sorti les doigts qu'à moitié. "Le Bison Blanc" aurait pu être un tellement meilleur film s'il l'avait voulu (le "il", c'est le réalisateur, pas le bison blanc, hein). Le parallèle avec "Moby Dick" de Melville, remplacez la mer par les grands espaces et une baleine par un bison, est tellement peu subtil que ça me gêne, limite, d'en parler.