AlloCiné
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Votre avis sur Le Bison blanc ?
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selenie
Western atypique, un petit ovni dans le genre. L'histoire se déroule peu de temps avant la célèbre bataille de Little Big Horn (1876) et un célèbre "cowboy" Hickock se voit associé avec Crazy Horse (célèbre chef sioux) pour tuer un bison blanc. Atypique déjà par le choix de Bronson et son look pour jouer Hickock, original et qui colle bien au film ; ça l'est moins pour celui qui joue Custer qui se retrouve ici quasi chauve et brun ?!... La quête de la rédemption est au coeur du film avec en prime l'éternel débat blanc-rouge. Le vrai problème du film est le bison blanc : trucage ridicule et cadrage lors des charges tout aussi ridicule... Sans les jeux d'acteurs et quelques scènes (l'apparition de Kim Novak, les ossements de bison) ce film serait un navet. Ouf... A voir malgré un bison qui ne tient pas ses promesses.
A mi-chemin entre le western navrant et le film d'épouvante raté, Jack Lee Thompson nous a habitué à mieux avec Charles Bronson qui fut l'un de ses acteurs fétiches (9 films ensemble). Thompson a du oublier qu'il était en 1977 et que les effets spéciaux existaient déjà, même s'ils étaient moins spectaculaires qu'au 21e siècle. Le coup du bison blanc avec une peau de mouton et une paire de cornes montée sur un manche à balai, il fallait oser … Qui plus est, le scénario est bâclé, les acteurs pourtant réputés comme Jack Warden, Stuart Whitman, Clint Walker, John Carradine et Kim Novak sont venus se fourvoyer dans cette série B et jouent sans conviction. A part la scène d'action dans le saloon, il ne se passe pas grand-chose en première partie. Un western étrange aux scènes surréalistes et aux effets manqués. Quelques points positifs relèvent le niveau, telles la relation entre l'indien Crazy Horse et Hickok et la belle musique de John Barry. La seconde partie amène une touche philosophique non dénuée d'intérêt.
Un film très monotone sans goût, Charles Bronson a un look dans le style justicier de la ville c'est pathétique mais le pire vient du bison qui est très mal représenté dans le genre vache folle en peluche!
TTNOUGAT
Bon western malgré toutes les outrances car le mythe est préservé.Gros défaut:toutes les scènes avec le bison sont ridicules à cause de trucages ratés (pourtant king Kong a été tourné 44 ans avant et les trucages étaient mieux réussis).Le scénario est celui d'un film fantastique et la mise en scène, celle d'un film d'horreur;pourtant l'intérêt demeure grâce aux acteurs.Pour moi,c'est semblable au film de Huston (Moby Dick)mais plutôt en mieux.L'apparition de Kim Novack,trop courte à mon gré, encore bien belle à 44 ans, a apporté a ce film un rayon de soleil.
Quand Charles Bronson alias Wild Bill Hickok traque un animal monstrueux qui hante ses cauchemars cela donne un film atypique des seventies, à mi-chemin entre le western et le fantastique! Une chose est certaine, si Bronson ne tue pas ce bison, la cauchemar finira par l'avoir! Chaque apparition de l'animal fait sourire (le bison ressemble à un lama enragè qu'on traîne sur un rail de travelling), il aurait peut-être fallu à Jack. Lee Thompson suggèrer pour mieux faire peur! Cela dit, de toute èvidence, certains ne seront pas sensibles à la poèsie morbide de cette ètrange traque! Avec dans les seconds plans, Jack Warden en vieux roublard et Will Sampson en Crazy Horse! Curieusement culte et plus rèputè qu'il ne le mèrite, "The White Buffalo" est un film à voir, baignè d'un climat qui sonne souvent juste! Par contre, les binocles de Bronson confère bizarrement un dècalage aux scènes d’action...
Dans ce western aux frontières du fantastique, Charles Bronson campe avec une très grande conviction le légendaire Wild Bill Hickok qui est assailli de cauchemars concernant un gigantesque bison blanc. Il n'aura alors qu'un seul but : tuer le monstre de ses cauchemars... On pense beaucoup aux "Dents de la mer" ou encore à "Moby Dick" quant on visionne ce long-métrage de Jack Lee Thompson et d'ailleurs on peut reprocher au scénario de ne pas faire dans l'originalité. Par contre, l'ambiance y est vraiment très étrange, la mise en scène est tout à fait honorable et la BO de John Barry apporte pas mal de mystère. Reste un gros bémol, il concerne les apparitions du fameux bison blanc qui ne s'avère jamais vraiment flippantes, la faute à des trucages bien ratés.
Thibault F.
Une oeuvre aux confins du western crépusculaire. C'est précisément dans ces termes que nous pouvons désigner Le Bison Blanc. Un film atypique qui a marqué durablement le paysage du cinéma américain. Il appartient à un genre qui va progressivement disparaître de nos écrans : le western. Son tournage a eu lieu à la fin des années 70. Un démarrage tardif qui a eu raison de son échec au box-office. Pourtant, le cinéaste Jack Lee Thompson ne souhaitait pas faire comme les autres. Avec son acolyte, le ténébreux et unique Charles Bronson, il souhaitait apporter une singularité au récit du cow-boy et des indiens. En y injectant une dose de fantastique, le Bison Blanc devient unique : son récit, ses personnages, sa mise en scène... Tout paraît déroutant et surréaliste. Dès les premières visions cauchemardesques de notre protagoniste principal, Wild Bild Hickcok jusqu'aux décors rugueux et frigorifiques des hauts sommets, on est transporté dans un monde à part. Film hybride, Le Bison Blanc mérite le coup d'oeil : l'ouest sauvage est déstructuré, déshumanisé à l'image de ce saloon crasseux et sordide ou encore de ce amas de ossements de bison. Au niveau du casting, nous retiendrons, outre le fabuleux rôle de Bronson, l'exceptionnel Will Sampson (connu dans son rôle dans Vol au dessus d'un nid de coucou) et du personnage ultra-secondaire mais qui apporte sa dose de douceur jouée par Kim Novak. Si vous désirez être décontenancé ou si vous êtes régulièrement saouler par ce genre que vous considérez comme routinier, alors allez-y ! Le voyage vaut vraiment le coup d'oeil.
Western décevant de la part de Thompson qui a réussi quelques films comme les nerfs a vif .Le scénario un tantinet fantastique est prévisible et les scènes d'action sont tournés façon western spaghettis. Toutes les scènes avec le bison sont ridicules à cause de trucages complétement ratés . Par contre les acteurs s'en sortent plutôt biens.
Un western étrange à la frontière du fantastique, qui à beaucoup vieillit malgré la bonne performance de l'éternel Bronson !
On comprend assez vite qu'on a affaire à un gros nanar. Le déclic intervient à la cinquième minute, lorsque l'on voit cette boule de poils blancs défoncer un village d'indiens. Le réalisateur a beau multiplier les gros plans sur la tronche du bison, on voit bien qu'il s'agit d'une vulgaire marionnette. Le sang-ketchup des pauvres indiens renforce alors le côté cheap de la scène. Le reste du film est du même acabit. Charles Bronson avec son look ridicule et sa fameuse stache n'a rien de crédible dans son rôle de Buffalo Bill. En gros, c'est "Le justicier dans la ville" transposé dans l'univers du western. Le scénario ne relève pas le niveau, il est trop linéaire et inintéressant. Idem pour les dialogues. Le pire c'est quand même le passage de la grotte, dans lequel on a droit au sempiternel débat sur les droits des indiens et des blancs. On aurait pu nous épargner ce supplice, ce sont des discours mille fois entendus. Bref, "le bison blanc" c'est vraiment du foutage de gueule, de la merde en boîte. M'étonne pas qu'on ne le trouve pas en DVD.
Très curieux film, qui tient du film de monstre animal et de courants du western tardif, comme le western crépusculaire, ou le western pro-indien voire même de l’intrusion dans le surnaturel chamanique amérindien. L’Ouest y est figuré par des villes de chercheurs d’or sordides ou des territoires sauvages enneigés. Les héros sont des personnages vieillissants, désabusés, interprétés par des vedettes d’age avancé. L’histoire rejoint tout un imaginaire littéraire américain : le bison blanc est une sorte de version terrienne de la Baleine blanche d’H. Melville, l’obsession de Hickok est semblable à celle du Capitaine Achab, le blanc enneigé qui envahit la seconde partie du film fait penser au blanc qui achève la quête d’Arthur Gordon Pym. La figuration de la prescience de l’anéantissement inéluctable… Le scénario est envoûtant, les comédiens sont excellents, la musique de John Barry instille une ambiance extraordinaire. Mais la réalisation de Lee Thompson est loin d’être parfaite. Les dialogues bien « juteux » ont l’air par moment de sortir d’une série B caricaturale et les séquences de charges du bison sont loin d’être inoubliables… cela mis de coté ça mérite vraiment d’être vu.
AMCHI
Il y a des films comme ça qu'on apprécie malgré leur imperfection qui saute à l'oeil et c'est le cas de Le Bison blanc qui semble souvent être considéré comme un navet mais je trouve que cet étrange western vaut le détour. Thompson et Bronson sont loin ici des mauvais films qu'ils feront dans les années 80, Le Bison blanc a certains atouts dont une ambiance assez onirique qui colle bien au thème et quelques passages bien trouvés (comme ce monticule d'ossements de bisons) de plus les décors en studio pour représenter les paysages dans la neige n'ont rien de minables et ont même leur beauté quant au bison blanc en question c'est sur qu'il a un aspect un peu grossier mais finalement pas si mal fait pour un film de cette époque. Bronson est très à l'aise et apporte beaucoup à ce film imparfait mais singulier. La jolie musique signée John Barry participe bien au climat de Le Bison blanc.
Dans la série des westerns que Bronson a tournés (il en a fait des tonnes, et rien que son premier rôle véritablement important était celui d'un des "7 Mercenaires" en 1960), il y à à boire et à manger. Il y à de l'immense ("Il était une fois dans l'Ouest", "Les 7 Mercenaires", "Les Collines de la terreur"), du très bon ("Le Solitaire de Fort Humboldt"), du correct et du franchement moyen.
Ici, on est dans le franchement moyen qui, parfois, tourne au plutôt correct. Jack Lee Thompson, le réalisateur (avec qui Bronson tournera énormément, près d'une dizaine de films - dont quelques daubes qui ne sont pas provençales, il faut l'avouer), était un faiseur, un mec capable parfois de se sortir les doigts afin de faire un bon film ("Les Canons de Navarone") mais qui, souvent, se contentait du minimum syndical ("La Bataille de la Planète des Singes" et, aussi, il me semble, le volet précédent de la même saga simiesque, "La Conquête...").
Ici, il ne s'est sorti les doigts qu'à moitié. "Le Bison Blanc" aurait pu être un tellement meilleur film s'il l'avait voulu (le "il", c'est le réalisateur, pas le bison blanc, hein). Le parallèle avec "Moby Dick" de Melville, remplacez la mer par les grands espaces et une baleine par un bison, est tellement peu subtil que ça me gêne, limite, d'en parler.
Ici, on est dans le franchement moyen qui, parfois, tourne au plutôt correct. Jack Lee Thompson, le réalisateur (avec qui Bronson tournera énormément, près d'une dizaine de films - dont quelques daubes qui ne sont pas provençales, il faut l'avouer), était un faiseur, un mec capable parfois de se sortir les doigts afin de faire un bon film ("Les Canons de Navarone") mais qui, souvent, se contentait du minimum syndical ("La Bataille de la Planète des Singes" et, aussi, il me semble, le volet précédent de la même saga simiesque, "La Conquête...").
Ici, il ne s'est sorti les doigts qu'à moitié. "Le Bison Blanc" aurait pu être un tellement meilleur film s'il l'avait voulu (le "il", c'est le réalisateur, pas le bison blanc, hein). Le parallèle avec "Moby Dick" de Melville, remplacez la mer par les grands espaces et une baleine par un bison, est tellement peu subtil que ça me gêne, limite, d'en parler.
Un pitch peu convaincant (un cauchemar qui se réalise !), des effets spéciaux vraiment pourris (ce bison blanc donne à rire), un scénario sans grande surprise. Mais les rapports entre Wild Bill Hickox et Crazy Horse sont intéressants.
Wild Bill Hickock rêve qu'un bison blanc l'attaque. Pour mettre fin à ces cauchemars, il part à sa recherche et il fait la connaissance de Crazy Horse, un homme également à la poursuite du même animal qui a tué son enfant. Un western un peu flippant par moment . Le bison blanc, on n'y croit pas trop mais il fait quand même peur.
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