Derniers Avis : Nine - Page 18

Si Rob Marshall a offert un film aux chorégraphies et décors spectaculaires, un casting des plus sensuelles, le reste de son scénario reste aussi flou que son personnage principal, comme si son histoire ne servait juste que de façade à un manque de créativité.

Fabuleux tout simplement !!

Attention je dois avouer que je suis un peu trop gentil... D'abord pour moi ce n'est pas un remake de "8 1/2" mais beaucoup plus un hommage musical à l'âge d'or du cinéma italien même si sur ce point c'est plutôt mitigé. Fan du plus grand acteur du monde Daniel Day Lewis est toujours aussi parfait ; d'ailleurs plutôt agréablement surpris de l'interprétation des actrices toutes sublimes, on les sent tellement investies que ça nous stimule obligatoirement et notamment Marion Cotillard qui s'en sort plus que bien face aux autres stars du film. La musique m'a plu et offre un joli panel ; on peut cependant regretter la faineantise de certaine chorégraphie comme celle de Kate Hudson. Pour la mise en scène, Marshall ne s'est pas foulé en copiant le maximum de plans connus de grands films italiens de années 60 ("8 1/2" évidemment mais aussi "La dolce vita"). Le vrai PROBLEME que ce film me pose reste les coupures imbéciles des morceaux musicaux par les scènes parlées qui gâche à la fois la musique mais aussi le rythme général du film... Objectivement et techniquement ce film aurait un 1,5/5 mais je suis fan de Day Lewis, j'apprécie la plupart des numéros et l'osmose entre les actrices... va pour 2 étoiles !

Nul nul nul, les actrices ont beau être belles ça ne fait pas tout, le réalisateur aurait peut-être du penser à donner du fond à son histoire.

Ennuyant... pas du tout mon style de film. Dommage. C'était long ... :(

Il faut aimer Fellini,bien co

Je n'ai pas adoré ce film mais je suis et je reste une fan de Marion Cotillard. Elle est fantastique, elle explose l'écran. En fait, c'est le scénario qui est bel et bien absent. Les chorégraphies sont très belles.

insupportable.

Le film contient de belle scènes remplies de chorégraphies extraordinaires mais le fond du film en soi est vide...

Génial

Je dois dire que j'ai été déçue, les acteurs étaient prometteurs et les chansons sont assez sympas, mais le scénario est hyper pauvre (le mec en proie au doute, on a déjà vu), les actrices féminines sont très mal exploitées (cinq minutes chacune et basta), et y'a un gout d'inachevé qui traine sur pas mal de scènes. Et le pire, c'est l'incapacité à ressentir la moindre compassion, ni pour cet homme, qui a mon avis n'a que ce qu'il mérite, ni même pour les femmes qui gravitent autour de lui. Les acteurs ne mettent pas de passion dans leur rôle, on dirait qu'ils se forcent (bon surtout sofia loren, normal vu toute la chirurgie esthétique qu'elle a subi...). Ca donne un film mou, qui s'essoufle très vite, et qui est prévisible du début à la fin.

Malheureusement une simple succession de tableaux bien fait mais il manque un réel fond... Bien dommage.

Je suis fan de rob marshall depuis chicago... malgré des critiques assassines j'ai beaucoup aimé le film. Les décors sont splendides, les costumes aussi, j'attendais beaucoup du casting féminin et je n'ai pas été déçu. Mentions spéciales à marion cotillard magnifique en femme trompée ( quelle voix et quelle classe), kate hudson surprenante dans un rôle à mille lieu de ses films comiques et fergie qui a droit à l'une des meilleures scénes dansée. Moi je conseille le film à tout ceux qui ont besoin d'un peu de peps durant ce long hiver

Il y avait pourtant tout pour faire un chef d'oeuvre...
j'attend ce film depuis 1 ans...
et maintenant j'ai une idée bien précise de la définition intrinsèque du mot déception. Mais je ne regrette tout de même pas de l'avoir vu. Les acteurs confirment tous leur talent en particuliers Marion Cottillard qui ne cesse de m'éblouir et de me bouleverser mais c'est le film qui sans scénario, sans rythme et avec une mise en scène et un montage bâclé n'est pas à leur hauteur. Guido n'avait pas de scénario et Rob Marshall semble s'être trop identifié à son personnage...

Après Chicago, Rob Marshall se délocalise en Italie et foire totalement son film, remake musical de Huit et Demi dont la subtilité est ici remplacée par une maladresse de chaque instant. Nine a des qualités, mais trop peu. Sa mise en scène est acceptable, maîtrisée, et sait faire dans l'excès sans pour autant être lourde. Tout le contraire du scénario. Pendant près de 2 heures, le film accumule cliché sur cliché, souffre d'un manque de finesse évident. Dans 8 et demi, le discours sur l'identité de l'artiste, ses influences, sa difficulté à créer, était brillante parce que discrète et sans afféterie aucune. Nine est tout à l'opposé, prend ses gros sabots pour dire les choses ( les asséner plutôt ), est beaucoup trop démonstratif pour convaincre. Le scénario est un peu à l'image de Daniel Day-Lewis, remarquable acteur par ailleurs, qui ici pousse le cabotinage à son maximum. Excessif donc. Le film est donc ridicule dans sa manière de dire les choses, mais pas seulement, puisque même les choses qu'il dit paraissent dépassées, appartenant à une autre époque. L'image des femmes tout d'abord, simples objets à la merci de l'homme qui est au centre de tout. On ne peut pas accuser un film de cautionner ce qu'il montre, mais Nine a du mal à éviter l'ambiguité. Ainsi, le personnage de Penélope Cruz ne semble être qu'une sal*pe avide de sexe, sans âme ni rien d'autre. Le problème du film c'est qu'il crée l'image d'une femme à partir de divers éléments pris chez chacun des personnages féminins. Pour Nine, et pour que l'homme soit heureux, il faudrait être un peu eugéniste et prendre un peu de chaque femme en rejetant tout le reste. Gerbant donc.

Nine a un casting féminin hallucinant, mais Rob Marshall ne sait pas filmer ses actrices, et seule Marion Cotillard parvient à tirer son épingle du jeu en donnant une fragilité touchante à son personnage blessé. Le film aurait pu être un hommage à ses actrices, mais il se plante, comme ailleurs il se plante quand il veut rendre hommage au cinéma italien. L'erreur première est de faire parler ses personnages en anglais, belle preuve du massacre hollywoodien quand il tente de s'inspirer d'un autre cinéma que le sien. Et puis le cinéma de Cinecitta ne ressemble en rien à la description faite de lui dans le numéro musical de Kate Hudson. Penser que l'Italie n'a été bonne qu'à fabriquer des stars comme Cardinale ou Mastroianni, c'est occulter la part intimiste majoritaire de son cinéma.

A la fin du film Daniel-Day Lewis décide de ne pas faire le film qu'il devait faire. On n'ira pas jusqu'à dire que Rob Marshall aurait dû prendre la même décision, mais il s'en faut peu pour qu'on le pense...parce que malgré ses défauts Nine est un film sympa, dont quelques numéros musicaux valent le détour. Dommage que le scénario soit passé à la trappe.