J'attendais ce film, depuis quelques temps, le livre était vraiment passionnant, on ne décroche pas une seconde. En revanche, le film reste fidèle au livre mais c'est lent, on a l'impression que ça avance pas. Le film manque de quelque chose. J'ai été dans l'ensemble assez déçu de cette adaptation.
Un très bon film, encore un... Qui ouvre bien les yeux sur le fait de profiter des personnes que l'on aime, tout les jours et le plus possible. De très bon acteurs, un bon scénario, a voir absolument.
Décidément l'année cinématographique 2009 ne commence pas sous les meilleurs auspices, et ce n'est pas cette effroyable navet qui me fera penser le contraire! Car comment s'intéresser ne serait-ce qu'une nano-seconde à cet insipidissime "drame" (cela m'a paru personnellement plus donné envie de rire, mais respectons la catégorie officielle), esthétisant à mort et ne se reposant que sur ce simple aspect pour bouleverser le spectateur. Or, c'est plus d'ennui et de tristesse devant ce vide sidéral qu'est envahi le pauvre spectateur. Alors quand s'ajoute à cela des considérations philosophiques à deux balles et franchement navrantes sur l'amour, notre désarroi est à son comble. Et même si le toujours excellent Malkovich et la très belle Evangeline Lilly y croient, ils sont en définitive bien les seuls. Bref, on a beau chercher encore et encore, il n'y a décidément aucun motif de satisfaction devant ce navet chichiteux que je ne saurais trop vous conseiller de manquer sous tous les prétextes possibles. Affligeant.
D'après le roman philosophico-surnaturel de Guillaume Musso,voici l'adaptation de "Et après".Musso,Levy,même combat?Je serai tenté de répondre par l'affirmative.Leurs livres sont tous des best-sellers,traitent de la vie,de la mort et du destin avec une plume romancée,tendance lacrymale.Typiquement un projet casse-gueule à mettre en images.Le film de Gilles Bourdos s'en sort correctement,à condition d'être indulgent.Cette fable new age résonne de façon spéciale.Difficile de parler de préceptes mortuaires avec poésie.Bourdos insiste donc sur le côté esthétisant de l'affaire,mais sa photo sonne toc.Il réunit un casting hautement improbable:un Français expatrié et hors sujet(Romain Duris),une héroïne de série TV à contre-emploi(Evangeline Lilly),ainsi que le tragédien chevronné(John Malkovitch).Evidemment,aucune alchimie ne passe,et le propos apparaît hautement crétin.Il faut toute la rutilante machine du cinéma pour y croire:mouvements tourbillonnants,bande-son d'Alexandre Desplat,gros plans sur des visages rêveurs...Ce mélo surchargé se plante par manque de rigueur et de soutien scriptural.
Un film très particulier touchant un sujet assez délicat qui est celle de la Mort. C'est un peu paniquant, beaucoup de scènes soudaines, ... Sans avoir lu le roman, on sent très bien la provenance littéraire de l'oeuvre, d'où sa singularité. Evangeline Lilly crève l'écran dans ce film, elle est éblouissante. On dirait qu'elle ne joue pas et pourtant on ressent toutes les émotions dans son regard. Elle est puissante ... Quant à John Malkovich, comme d'habitude, un chef !! Le film reste tout de même très mystérieux, on ne sait pas tout, bref ... c'est vraiment spécial.
Oui l'histoire est plutôt jolie... mais que c'est long ! Pour un film qui est censé démontrer que la vie est une joie qui ne doit pas être vécue en pensant à la mort, comme c'est tristounet et sérieux ! Et quelle ânerie que de mettre l'accident en première scène, cela retire tout mystère à l'intrigue. Le dernier à comprendre ce qui lui arrive est le personnage de Nathan (Duris qui régresse, il est de plus en plus mauvais...), revenu de la mort pour devenir un passeur, un messager de vie. Le livre que j'ai feuilleté est ENCORE plus mal écrit que du Marc Levy, le film est mal réalisé, mal dialogué, mal joué et chiant... comme la mort.
Après s'être offert une petite pause burlesque dans "Burn after reading", John Malkovich revient aux choses sérieuses avec ce film métaphysique, onirique et émouvant situé quelque part entre "La cité des anges" et "Destination finale". On va tous mourir, c'est triste mais c'est sûr. Alors profitons de la vie nous dit-on ici. Carpe Diem ! Aimons-nous vivants, n'attendons pas que la mort nous trouve du talent ! Même si la construction de cette histoire est assez artificielle, j'ai apprécié cette ambiance à la fois mystérieuse et apaisante qui nous tient plutôt bien en haleine. Et puis c'est intéressant de voir Romain Duris dans un rôle relativement inhabituel pour lui. C'est bien que ce surdoué puisse se renouveler comme ça, dans un tout autre genre. Prenant et original, "Et après" est un joli rêve doux-amer. Migonne, allons voir si la rose...
Je ne connais pas le livre de Guillaume Musso, je n'en ai lu aucun. Mais le synopsis un peu fantastique m'avait attirée, ainsi que le sujet. Hélas, l'idée avait l'air bonne, mais pourquoi ce traitement si ennuyeux ? De plus, on a l'impression que le réalisateur a surtout voulu faire un film recherché esthétiquement parlant, et je suis peu sensible à la beauté des images, surtout s'agissant d'un thriller, où j'attends un minimum d'action et de rebondissements, et des dialogues intéressants, éventuellement, car sinon, on s'endort. Et puis le twist est prévisible, même si j'avais pensé que la perte serait plus lourde. Bref, je ne connaissais Romain Duris que de nom, mais Malkovitch ne joue apparemment pas que dans des chefs d'oeuvre. Et Evangeline Lilly a sans doute été choisie pour son joli visage, son rôle étant transparent, cela conforte mon impression: tout dans la forme, le fond a été très négligé, et surtout, de l'ennui et encore de l'ennui, et une enfilade de lieu communs qui se veulent philosophiques, sur le sens de la vie.
L'esthétique est belle et le fond métaphysique est pas mal même s'il ne vas pas jusqu'à être transcendental(le parti pris est de rester sur la réserve dans l'évocation de ce qu'il y a après la mort). L'émotion est là mais elle a un peu de mal à passer, ce qui fait qu'à la fin qui aurait pu être meilleure on n'en sort pas bouleversé.
Insupportable de bout en bout, l'adaptation cinématographique de ce film n'aurait pas pu tomber dans de plus mauvaises mains que Gilles Burdos. Lent (pour ne pas dire sans rythme), ennuyant et pourvus d'une couleur complètement dégeulasses(pardonnez moi du terme), son film est un véritable fléau, un cancer pour les yeux. On a vite envie de les fermer. Romain Duris n'a quand à lui jamais été aussi terne. Son attitude de constipé est affligeante, il semble perdu. John Malkovich, aussi bon qu'il soit, finit par nous donner des envies de meurtres, la faute à un scénario qui fait de son personnage un homme mystère à tout va, même pour une simple poignée de main. Passez votre chemin.
Un jeune garçon, heurté par une voiture, a vu la mort. Une fois devenu homme, un docteur vient le voir lui disant qu’il peut voir quand une personne va mourir. Thriller surnaturel dramatique, ET APRES voit une belle histoire traînée en longueur avec une réalisation, lente au possible. Se voulant poétique, bucolique, le film est, d’une manière incorrigible, à la limite de l’étouffement. On s’ennuie ferme devant une histoire où les personnages sont traités sans profondeur, on aborde certains thèmes en surface sans creuser. Alors oui certaines images sont belles, mais bon, Romain Duris a beau se promener dans les bois pendant vingt minutes, à toucher les arbres, les fleurs, admirer le ciel et fermer les yeux… Ouais, c’est bien, mais on s’en fout. De plus, le pauvre semble mal à l’aise dans ce rôle avec son costard très serré, et même si Evangeline Lilly réussit son entrée au cinéma dans un rôle qui lui sied bien, faute est de constater que le film est soporifique, ennuyeux, voire raté.
Tiré d'un roman de Guillaume Musso, ce film nous plonge dans un environnement particulier sans nous y intégrer vraiment. Ainsi, j'ai trouvé ce film, un peu trop propre et travaillé. Trop parfait pour être vrai. L'histoire patauge un peu et au final je me demande comment on tient 1h47 avec un scenario pas si folichon que ça, il ne se passe pas grand chose, et les flashs back à la David Hamilton m'ont vraiment pas convaincu. Cela dit on peut admettre que le casting est bon et que les acteurs font correctement leur boulot. L'ambiance est particulière, certains apprécieront surement mais pour moi, ce film reste moyen et ne marquera surement pas des générations. A voir quand il n'y a que Fantomas à la télé.
1 étoile parcequ'on ne s'ennuit pas, que les images sont belles, que Vincent Duris est toujours très juste , que l'actrice est tres belle et que Malkovoch intrigue autant qu'il inquiète (que je n'aimerai pas me retrouver dans un ascenceur bloqué deux heures avec lui). Mis à part cela, ce n'est pas terrible . "Et apres" est un vague croisement entre Renncontre avec Joe Black et Sixieme sens avec une vague morale carpe diem sortie du cercle des poetes disparus. Le film est bourré d'incohérences narratives ou d'ellipses qui rendent cette histoire bien peu crédible si tant est qu'on ait pu croire à cette quete de l'apaisement devant la mortalité teinté de fantastique . De plus au delà du Patos et de la morale à deux euros qui nous encourage à profiter de l'instant, une sensation de vide nous envahit des la sortie de la salle. Que restera-t-il de ce film dans 48 heures ? Probablement pas grand chose.
Une belle histoire mystique et tendre mais parfois ambigue à cause d'une chronologie peu claire et des thémes dispersés. Une touche émotionnelle pas suffisante mis à part sur la fin. Quelques longueurs et un final prévisible trop rapidement sont sauvés par une interprétation trés remarqué de J. Malkowish tellement epoustouflant de sérénité et de clarté. Bref, un film interressant pour les fans du genre mais loin d'etre un chef d'oeuvre.