Derniers Avis : Martyrs - Page 14

« Martyrs » est le film d’un jeune cinéaste très énervé et très ambitieux. Un geste rageur contre un cinéma français sclérosé, contre un monde où la violence sociale s’est banalisée, mais aussi un geste rageur de cinéaste-cinéphile qui lutte pour se délester de ses références. Laugier prend le cinéma au sérieux et on ne peut que s’en réjouir, à l’époque du recyclage industriel et de la dilution taxidermiste des images. Tout cela donne au film une énergie et une tenue visuelle rares dans le cinéma français, et la première heure tient sa promesse du film-coup-de-poing qui ne laisse pas une minute de répit. Naviguant entre le thriller ultra-violent (à la Haneke de Funny Games) et l’horreur pur (la très flippante morte-vivante), Laugier nous scotche à notre fauteuil, faisant preuve d’un beau sens de la mise en scène. Et son actrice impressionne par l'intensité de son jeu - qui n’est pas sans rappeler celui d’Adjani dans « Possession » de Zulawski, autre référence lointaine. Évidemment, on peut reprocher le trop-plein d’un scénario qui joue les rebondissements incessants, mais c’est le deal de début. Et il est tenu. S’ensuit une dernière demi-heure qui bascule dans le snuff movie. Ultra-réalisme de la torture (autant psychologique que physique) et repli étouffant du film sur lui-même : on touche aux limites du soutenable. Et là aussi, Laugier rejoint Haneke : jusqu’à quel point peut-on aller dans la représentation de la violence, cette expérience inhérente à l’être humain ? S’approchant d’un point limite, cette partie provoque un malaise profond (c’est son objet). On peut, selon les goûts, saluer le radicalisme du cinéaste ou lui reprocher sa complaisance. A la vue de la résolution finale, c’est malheureusement le deuxième sentiment qui l’emporte. Car le cinéaste est beaucoup moins à l’aise lorsqu’il s’aventure dans des zones conceptuelles. Certes, on entend vaguement la thématique derrière son climax extatique - des blancs vieillissants qui violentent et tuent des femmes pour trouver un sens à leur vie, à l’instar d’une société occidentale en pleine crise existentielle qui chosifient les faibles. Malheureusement, tout cela est très fumeux et ressemble trop à une ultime pirouette pour ne pas sentir l’artifice (et donc, dans le contexte, le rance). Pascal Laugier s’est sans doute purgé ici de beaucoup de choses, dont un goût discutable pour le glauque. Heureusement qu’il le fait dans un geste de pur cinéma : Même si l’on a de sérieuses réserves sur l’épreuve qu’il nous fait vivre, il faut bien reconnaître qu’un cinéaste est né.

Le pire "film" qu'il m'ait été donné de voir.

On passe d'une première partie inintéressante, sans la moindre parcelle d'ambiance, à une seconde moitié à la limite du soutenable, même pour un habitué du genre tel que moi. Ce ne sont pas tant les images elles-mêmes qui m'ont fait mal, mais la complaisance avec laquelle le tout a été filmé.

Monsieur Laugier veut nous faire croire qu'en réalisant ce "film" il cherchait à extérioriser son mal être face à la violence du monde moderne? J'y vois plutôt une volonté de faire parler de soi par le biais d'un film coup de poing. Ça pue le "Hé, regardez mon film, il est subversif!".
Quand on sait que Laugier était "content de son coup" après avoir fait lire le script une première fois à son producteur, ça veut tout dire.

Il n'y a aucun propos critique dans cette bousasse infâme, ça n'ouvre la porte à aucune réflexion, il s'agit simplement d'un enchaînement d'images violentes et dégoutantes, le tout servi avec la gratuité la plus extrême.

On ne critique pas intelligemment la société de cette façon Monsieur Laugier. Laissez le cinéma à des personnes qui savent ce qu'elles font.

Pourtant fan du genre, j'aime sortir des salles et avoir aimé frissonner, avoir aimer la peur .. Mais la je sors avec un envie réel de tristesse de dégoûts, comment un homme derrière une caméra peut filmer des femmes se fesant torturées a un point que l'on imagine même pas.. Humiliation pour a la fin, même pas mettre une lueur d'espoir ou d'happy end ce film est une honte !!

Un film que j'ai vu assez jeune et qui m'a marquée à vie. On en sort épuisée psychologiquement !

Surement le meilleur film francais qu'il m'a été donné de voir. L'histoire tient du génie. Les scènes d'actions sont ultra-violentes. Le dénouements est magistral. Un chef d'oeuvre.

Âmes sensibles (vraiment) s'abstenir.
Bien joué, bien amené, bien réalisé.
Bon film qui fouille dans les tréfonds torturés et finalement pathétiques de l'âme humaine en maintenant le spectateur dans une hyper tension permanente.

Une grosse déception !!! Et pourtant l'ambiance sadique et gore du film est bien mis en scène le rendant dérangeant mais en terme de scénario il n'y a rien d’intéressant ni d'approfondi. Dommage il y avait de l'idée

résumé ce film est simple : qui y a t'il après la mort ? spoiler:
une mademoiselle (une folledingue) s'amuse avec çà et va jusqu'au suicide pour voir (etre le témoin) de ce que l'on voit apres la mort. pour arriver à ses fins elle séquestre et torture jusqu'au "bout" des jeunes femmes censées lui rapporter le témoignage tant convoité. spoiler:
. le film est prétexte a nous faire avaler des litres d'hémoglobine, attention toutefois la violence est partout dans ce film. on est proche de hostel mais ici il y a un but ............... la fin au fondues noires est fatigante.

Rares sont les films d'horreur français qui m'ont marqué et "Martyrs" en fait définitivement partie! Psychologiquement éprouvant et traumatisant, il ne vous laissera pas insensible. C'est sombre, malsain à souhait, dérangeant, brutal et j'en passe. Les acteurs sont très bons (Mention spéciale à Mylène Jampanoï et sa beauté sauvage), le scénario est des plus intéressants avec ses twists surprenants. Un film qui marque. Un chef-d'oeuvre d'une rare intensité.

Entre le film d'horreur et le film d'auteur, martyrs penne a se faire une place auprès du spectateur, un peu trop glock pour les amateurs du premier genre et doté d'une trame peut être pas assez poussé pour les adeptes du second, ce film reste malgré tout très bon, ne serait ce que pour son ambiance extrêmement malsaine comme pour son interprétation plutôt époustouflante et rarement vue dans le cinéma francais =p
Pour faire au plus court cette histoire tourne autour de 2 personnages, plutôt semblable au premier abord mais au destin totalement different.L'une ayant échappait a la torture que lui infligeait ses détracteurs, et qui revient pour se venger. spoiler: L'autre qui par la force des choses se verra accepter son destin et se livrer au sort de martyr aprés avoit etait a son tour torturer par ces derniers.

Doté de séquence très choques et souvent aussi très (trop?) longues, ce film vous plongera au cœur d'un enfer rarement aussi bien retranscrit. Une œuvre physiologique, intense et émouvante.
Certain crieront a la violence gratuite d'autre aux chef d'oeuvre, pour moi martyrs c'est avant tout l'apologie de la torture qu'un humain est capable d'infliger a une autre, et si on s'appuie sur l'histoire tout en restant cré vole loin du sentier des nanars vue et revue d'une équipe d'étudiants mourant l'un aprés l'autre.
Pour conclure les points noir qu'on peut lui trouver: certains plans laissant à désirer, une fin proche du néant et une violence que tout le monde n'approuveras pas mais sa reste malgrés tout un trés bon film. 4/5

Malheureusement, il semble que beaucoup de gens n'aient pas bien compris ce film.
En effet, sans citer l'excellent jeu des actrices qui ont, de plus, la lourde tâche de jouer dans un film dans lequel il ne s'agit pas pour elles d'être juste jolies et de bien réciter leur texte, mais d'avoir un panel d'expressions corporelles et faciales qui puisse avoir un réel impact sur le spectateur et de savoir donner une subtilité à chaque geste simple qui permet l'apport du malaise, émotion phare sur laquelle a joué Pascal Laugier avec brio, ni la qualité de chaque détail du scénario et des images ; on peut, si l'on regarde ce film avec son cerveau et non seulement avec ses yeux, comprendre la profondeur avec laquelle il a été réalisé. Les images sont choquantes et les scènes de tortures longues et à l'atmosphère particulière (on peut prendre pour exemple le fait que le réalisateur n'ait mit pratiquement aucune bande son musicale durant tout le film, ce qui n'est sûrement pas un hasard, mais qui empêche le spectateur de se détourner de la dure réalité qu'il montre, le forçant à l'affronter et oser lui faire face alors qu'il ferait tout pour s'en couper). Enfin, le réalisateur a très certainement voulu démontrer quelque chose : en effet, si ce film est tellement controversé et tellement dur pour la plupart d'entre nous, c'est bel et bien parce que ce qui s'y trouve et que l'on pourrait qualifier d' "inhumain" n'est pas si inhumain que ça finalement : ce qui nous met mal à l'aise, c'est que l'on sait que certains sont tout à fait capables de faire ça. L'imagination de l'être humain est totalement sans fin lorsqu'il s'agit pour lui de faire du mal à ses semblables.
Film qui laisse des traces indélébiles, mais que je ne regrette pas d'avoir vu. Amis cinéphiles, à vos écrans !Pour ceux qui ont aimé ce film, je conseille : "Philosophy of a Knife", "I spit on your Grave", "Irréversible", "Orange Mécanique"ou bien encore a serbian film .

Voici typiquement le film sans aucune morale a déconseiller aux âmes trop sensibles même de manière infime.
Le genre de film honteux qui n'aurais jamais du être tourné, sans vouloir être désagréable, il n'est pas bon a regarder a moins d'avoir un intérêt pour le sadisme et la violence pure.
Et faire les spoiler: pires sévices possible et imaginables sur un corp humain au nom de fanatiques qui croient que de cette manière ils vont communiquer avec une personne sur le point de mourir et qui voit l'autre coté tellement ils souffrent.
Ça c’est de la violence gratuite.
C'est idiot car c'est la souffrance qui fais qu'on sait qu'on est encore en vie.

Tout ça pour sang ?
Ce film est aussi creux qu'"à l'intérieur", de la même veine navrante.
Trève de mauvais jeux de maux,
"Martyrs" c'est laid, c'est ennuyeux, ça n'a rien à dire.

Tout d'abord, c'est ma première critique, donc, j'espère qu'elle sera bien argumentée pour le lecteur... D'avance désolé si elle est un peu maladroite....

Avant même de sortir, " Martyrs " a créé la polémique : trop violent, trop cru, sans scénario… ?

Il est vrai qu'il est bien difficile de ressortir de là indemne. Le film est vraiment choc, ça nous secoue du début à la fin, sans nous laisser une seule minute de répit (ou à peine). Ca commence caméra au poing, avec des prises terribles qui donnent le vertige et plongent le spectateur au cœur même du malaise, de l'indicible, dès les lumières éteintes.
Pourtant, les raisons de soutenir ce film sont réelles . Malgré toute la violence et le dégoût certains que les différentes séquences engendrent, Pascal Laugier a bien fait les choses. Même si (évidemment) il y a aussi des choses que je n'ai pas trop aimées.

Les "Pour"
D'abord, il s'est attaché les services d'un duo d'actrices absolument fabuleuses. Elles se sont imprégnées de leurs personnages jusque dans les moins détails. La violence et la détresse dans lesquelles elles sont plongées expliquent peut-être cela. En tout cas, Mylène Jampanoï est parfaite dans son rôle de jeune fille perdue, ivre de vengeance, perturbée... Elle communique totalement sa détresse au spectateur et on adhère à son comportement. Ses moment de folie qui suivent ses moments de lucidité, de douceur sont tout bonnement hallucinants !
Quant à Morjana Alaoui, elle est encore plus saisissante dans le rôle d'Anna. Dans un rôle très complexe d'ange gardien, d'une douceur extrême mais capable de réactions, c'est le pendant de Lucie/Mylène. C'est peut-être cela qui dérange terriblement dans le film : le personnage d'Anna, sans défense ou presque. C'est le seul personnage sensé de l'histoire, et c'est - littéralement - celui qui s'en prend le plus dans la gueule ! Gros choc pour le spectateur, par ce décalage : on a vraiment à l'écran la personnification de la maltraitance.
Le choix d'acteurs est donc particulièrement brillant, surtout que les seconds rôles sont porteurs du propos du réalisateur sur la violence : ils sont impersonnels, d'une froideur inhumaine… C'est effrayant, épouvantable même.

D'ailleurs, en parlant d'effrayant, le film n'est pas un film d'horreur au sens premier (avec du fantastique, des zombie et tout). Là encore, c'est cela qui choque sans doute, mais l'histoire est profondément ancrée dans le réel ; a fortiori avec les dernières histoires de viols et de séquestrations dévoilées dans l'actualité, on se dit que ça pourrait vraiment exister des choses pareilles. Que personne n'en saurait rien. Et ça fout les boules.

Deuxièmement, et c'est là je pense un incontestable bon point : la trame du scénario. Pascal Laugier l'a vraiment bien travaillé et découpé (terme très amusant quand on a vu le film… ^_^).
Dès les premières images, il plonge le spectateur dans un confinement crispant qui le met sur les nerfs immédiatement. Lucie au moment de sa réinsertion dans le monde réel, tout comme Anna qu'on interroge pour suivre le comportement de son amie, chacun d'elles fait face à des personnages froids, totalement en décalage avec ce qu'on attend d'adultes face à des enfants (absence de réconfort, discussion comme face à un adulte…). D'ailleurs, ils sont toujours de dos, ou mal cadrés, ou assez antipathique.
Ensuite, quand Lucie passe à l'acte, le spectateur est pris par les propres doutes de la jeune fille : s'est-elle trompée ? L'accomplissement de sa vengeance mettra-t-elle un terme à ces hallucinations ? Au passage, ces hallucinations sont sûrement les passages le plus proche du film d'horreur classique, soit dit en passant : on ne voir presque rien, ou dans la pénombre, il n'y a pas de musique, juste le son réel qui enferme le spectateur avec Lucie et ses visions. Le résultat est impressionnant.
Et puis la suite... mais là, je ne peux pas vous en révéler plus. Je vous demande de me croire sur parole !! :o) Le reste de l'histoire est truffé de rebondissements, ce qui maintient le spectateur la tête sous l'eau. A chaque fois qu'on croit que ça va se calmer, que c'est la fin, Pascal Laugier relance son histoire, mais dans une réelle continuité. Ce ne sont pas des coups de théâtre tordus, et du coup cela justifie le film et toute sa violence.

Voilà pour moi tous les " bons " côtés du film (encore une fois, c'est étrange de parler de " positif " sur un sujet si délicat - moi-même, j'étais crispé sur mon siège, tellement la violence met mal à l'aise) : Pascal Laugier maîtrise à la perfection son scénario, sa mise en scène surtout. On est tellement à l'intérieur de son film que ça le rend terriblement crédible, même s'il y a (comme dans la plupart des films d'horreur) quelques imperfections ou passages énervants.

Les "contre"
Eh oui ! je ne pouvais pas lui attribuer que des bonnes notes ! ^_^ Mais franchement, vous en faites ce que vous voulez. Ces côtés négatifs sont avant tout personnels, car ils touchent la personnalité de chacun.
Comme je l'ai dit, tout concourt dans le film pour soutenir le propos de Pascal Laugier sur la violence faite à ses protagonistes.
La question centrale et que tout le monde se pose, c'est : Fallait-il montrer toute cette débauche de violence, violence "gratuite" (dans le sens où elles n'ont rien demandé) envers les deux héroïnes de la part de leurs bourreaux. Cela a beau être un film d'horreur, pourquoi écœurer à ce point le spectateur ? Cela sert le film admirablement, toute cette violence ne fait que souligner le propos du réalisateur. Mais du coup, à trop vouloir plonger son public dedans, n'en a-t-il pas trop fait en le poussant à l'écœurement ? J'ai vu quelques spectateurs quitter la salle… Pour le coup, le but recherché par Pascal Laugier n'était pas atteint. Mais moi qui suis pourtant très sensible à la violence brute, comme celle du film (je me tortillais tout du long sur mon fauteuil), ça ne m'a pas fait sortir du film, simplement prendre conscience que malheureusement, ça existe. Parmi nous, il y a des gens qui sont aussi violents, sans raison, " comme ça ".On se révolte justement contre ces comportements complètement inhumains. Du coup, Pascal a-t-il vraiment tort de montrer cela, sachant que "ce n'est qu'un film", justement ?
Et ce qui est encore plus dérangeant, c'est que, personnellement, ce sont plus les scènes d'horreur pures qui m'ont fait tourner la tête (les hallucinations en l'occurrence), mais pas tant la violence physique. Et là, d'un coup, on se dit que le film fait vraiment mouche, parce qu'on continue d'avoir peur du noir et de l'inconnu, mais pas de la violence " quotidienne ". Les journaux en sont tellement plein que cette violence s'est banalisée. Et d'une certaine manière, ça nous amène à une réflexion sur la violence de notre société.

Second argument "contre" : il y a le sempiternel : " Mais quelle coooonnnnnnne !!! "
"Et pourquoi elle n'a pas fait ci, et pourquoi pas ça ? Mais là, elle est trop ccoooooonnnnne !!" (oui, je sais, je l'ai déjà dit, mais c'est le cas !! :)
Ces questions, on se les pose toujours (comme nous le rappelle amicalement un des ado boutonneux de Scream). C'est le leitmotiv invariable du film d'horreur. Ce qui pose problème à mes yeux, c'est toujours le soucis de réel. Bien sûr, j'étais peinard, le cul vissé sur le fauteuil (2 places au MK2 bibliothèque, waou ! :o)), mais il y a quand même des passages où on ne peut pas s'empêcher de se dire qu'elle aurait dû faire ça et pas ça. Et personnellement, ça m'éneeeerrve !

Quoi qu'il en soit, au final, j'ai été véritablement surpris par ce film, par la maîtrise de Pascal Laugier et par le talent des deux comédiennes principales. En plus, la seconde partie (la dernière heure en gros) est vraiment très réussie, étouffante, et réserve quelques belles surprises.
Pour moi, ça vaut largement un bon 17/20 en béton armé. Si la violence des scènes peut vraiment rebuter (j'ai vu plus d'une personne détourner le regard), je trouve que Pascal Laugier a au moins le mérite (si mon exposé ne vous a pas convaincus) de (re)poser la question : tout est-il montrable, sous-entendu à la télé, dans les journaux ??

En bref, même si je suis sorti l'estomac au bord des lèvres, " Martyrs " est brillamment réalisé et vraiment très convainquant !
Maintenant, à vous de voir !

L'idée est farfelue et tirée par les cheveux, mais il y a du sang oui.