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L'homme le plus classe du monde
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1,5
Publiée le 3 juin 2015
Les bons films d'horreurs sont rares. Les films d'horreur français sont rares. Donc, inutile de dire que les bon films d'horreur français sont pratiquement inexistant. J'avais secrètement espéré que "Martyrs" en soit un, mais malheureusement le résultat confirme le fait que les français ne sont pas vraiment fait pour l'horreur.
Le pitch présent sur allociné, avait pourtant l'air prometteur. Une gamine séquestré et torturé qui pense retrouver ses bourreaux à travers une famille de classe moyenne banale 15 plus tard. Je m'attendais à un film qui laisserais le spectateur dans l'incertitude. Sont-ils vraiment les bourreaux ? Le saurons nous à la fin du film ? Je m'attendais à un film qui provoquerais chez nous cette crainte enfouie de voir un psychopathe débarquer dans notre sphère privé et détruire en l'espace d'une heure notre vie bien rangé d'occidental bourgeois. Je m'attendais à un film froid, violent qui nous provoque et nous interroge comme dans l'excellent "Funny Games" de Haneke.
Mais ce n'est apparemment pas cet aspect qui intéressait Pascal Laugier. En 2 minutes, le personnage de Lucie massacre toute la famille au fusil de chasse. Flûte, alors, c'est déjà la fin ? Que nini, voilà qu'un élément fantastique vient faire son apparition ! Une mystérieuse créature rode dans la maison et pourchasse notre pauvre Lucie. N'y allons pas par quatre chemin, cette partie du film est la plus ratée. On a l'impression d'être devant un banal film de fantôme japonais à la "The Grudge". Le truc de la femme morte au cheveux gras qui poursuit le personnage principal,je l'ai déjà vu en mieux dans shining et the ring. Et que dire de cette Mylène Jampanoï qui passe sont temps à rugir et à sangloter d'une manière particulièrement agaçante...
Puis nouveau retournement de situation :
spoiler: Lucie se tranche la gorge, la bestiole n'était qu'une hallucination. Flûte alors, c'est déjà finis ? Que nini ! On apprend aussi que la gentille famille était bel et bien les bourreaux de Lucie et que les bougres continue de torturer une jeune fille dans une cave immense digne des locaux de la NASA. Ça devient vraiment n'importe quoi avec l'arrivé de la mamie enturbanné. En trente seconde, la mamie ruine le peu d’intérêt qu'il restait au film. A savoir les raisons qui ont poussé une famille normale à torturer des gamines. Si la raison était valable à la limite, pourquoi pas... Mais là, c'est tellement capilo-tracté que je suis totalement sortit du film. Nous sommes à la moitié du film, il n'y à plus une once de mystère, que va t-il bien pouvoir se passer pendant 45 minutes ?
Le film se transforme alors en un torture porn classique. Je suis vraiment pas un fan du genre. Non pas que cela me dégoutte, mais je trouve l’intérêt cinématographique limité. C'est de l'horreur facile, à la porté de n'importe quel quidam avec une caméra et un peu de ketchup. Des gros plans, du sang, des cris et c'est à peu près tout.
Seule les 5 dernières minutes relève un peu le niveau global du film. Le torture porn laisse sa place à quelques chose de plus "fantastique", dans une ambiance étrange et terriblement oppressante. Dommage que le film entier ne soit pas du même niveau.
J'ai eu très peur à la toute fin du film ou le vieux demande à la mamie enturbannée ce que Anna lui a chuchoté à l'oreille. "Oh non ! Il ne va quand même nous réveler en plus de tout le reste ce qu'il y a après la mort !". Mais heureusement non, Laugier semble avoir compris que ne pas tout dire au spectateur et le laisser dans le doute est le meilleur moyen de le satisfaire.
Martyrs est un film totalement différent de ce que j'avais imaginé. Et on dirait que Laugier lui même ne savait pas trop quel film réaliser. Un film de fantôme japonais ? Un torture porn ? Un film fantastique ? Disons que "Martyrs" est un "film d'horreur français".
Une agréable surprise ! Ce film nous tient éveillé jusqu'à la dernière seconde, la fin est tout simplement magnifique ! Certe, ce film est assez dur à regarder mais il vaut le détour !
Je suis très très mitigé, d’un sens c’est plutôt daubesque avec cette gratuité sanguinaire au final plus énervante que dérangeante et qui n’amène à apparemment pas grand chose (oui je hais Hostel et co), et d’un autre je trouve qu’il y a tout de même un fond intéressant, le thème du martyr est d’ailleurs assez fascinant, même si on se doute bien qu’on ne nous dévoilera pas l’ultime secret, du moins en tentant d’établir une thèse un minimum ‘crédible’ si cela puisse se faire sans sombrer dans un ridicule profond, autant dire que j’ai largement anticipé la fin du film. Le début promettait quelque chose je dois bien avouer, mais ensuite (à partir de l’âge adulte) le déluge d’hémoglobine et de lacérations en tout genre m’a vite saoulé, le personnage de Jampanoï est bourré de stéréotypes et celui de Alaoui peine à véritablement fonctionner par delà le schéma répétitif (paradoxalement sur un délai relativement court) de cette sorte d’expérience occulte éprouvante en troisième partie, enfin la torture psychologique sur la nana est cool. Je ne sais pas trop comment il aurait fallu tourner ça pour faire un bon film, parce que le potentiel ne tient qu’en deux ou trois scènes sur 1h40, peut être qu’en ne gardant qu’un seul rôle féminin, en élaborant davantage ce thème du ’témoin’ et en raccourcissant le métrage d’une dizaine de minutes ça aurait pu ressembler à quelque chose d’un peu plus digérable.
Ce film est excellent, sous des allures de torture-porn classique, il présente un message intéressant sur l'après mort et surtout nous surprend à plusieurs reprises.spoiler: La fin est très bien car tenter de répondre à la question : qu'est ce qu'il y a après la mort ? aurait été très casse gueule et l'explication nous aurait sans aucun doute déçu. Au contraire le film sait se terminer avec panache, sans en faire trop. . Après, le film est peut-être assez dur à regarder, mis il y a bien pire dans le genre (Les suites de Saw ou encore Hostel). Beaucoup disent que le film ne justifie pas la violence qu'il montre, au contraire, j'ai trouver qu'il apportait une réponse valable, au moins pour la première partie.spoiler: En effet dans celle-ci, Lucie ne tue pas la famille gratuitement, elle le fait d'abord par vengeance et aussi pour se libérer de sa schizophrénie avant d'en mourir. De plus j'ai trouver la scène de son suicide déchirante, ce qui est notable car bien peu de tortures-porn arrivent à faire ressentir autre chose que du dégout. Ensuite pour la deuxième partie,l'explication est peut être un peux moins honorable mais elle à le mérite d'être originale, inattendue et de poser une questions intéressante et je considère que tout film qui pose une question mérite qu'on se creuse la cervelle pour y répondre. Le jeu des actrices principales est excellent ainsi que celui de Mademoiselle, que l'on prend pour une femme froide et sadique mais que j'ai trouvé intéressante et attachante. La mise en scène est soignée et il y a des plan et zoom très beau (zoom dans l’œil). L’esthétique du film est très malsaine. Les décors sont glauques. J'ai ressentit beaucoup de compassion et d'attachement dans ce filmspoiler: (notamment pour la fille découverte dans la cave de al famille, et la scène de la salle de bain est très émotive) Bref, j'ai passé un bon moment devant Martyrs et je vous le conseille si vous êtes capable de tenir la violence.
Les plus : - Ce film fait partie du paysage français. - Jeu des acteurs plutôt convaincants. - Soucis esthétique en général. - Envie de recréer un univers de snuff movies ou l'intrigue se déroule dans des locaux désaffectés style bunker et d'entrepôts abandonnés au début et à plusieurs reprises dans le film. - La fin relève un peu le niveau en terme de sens.
Les moins : - Le scénario ne tient pas la route à mon goût entre le début familial et le huit-clôt avec les nouveaux personnages. (Les premiers meurtres ne semblent inquiéter personne d'ailleurs.) - Dommage que l'on ne rentre pas du tout dans la psychologie du couple familial pour avoir plus explications sur leur compte ne serais-ce que par Flashback plus poussés. - Beaucoup de personnages restent globalement obscurs. - Beaucoup de longueurs et de scènes répétitives, on s'ennuie pas mal. - La tension est essentiellement véhiculée par des cris et des hurlements. - Certaines scènes sont tout juste crédibles. - La fin aurait pu nous dévoiler un secret nous laisse une fois de plus dans l'obscurité.
Un concerto de souffrance gratuite, de la souffrance pour de la souffrance, montrée pour montrer de la souffrance, scénarisée pour parler de souffrance, et une fin qui rend tout cela obsolète et vide de sens. Donc en gros, une masturbation intellectuelle sévère. Une heure et demie de perdue et là, je me demande à qui je dois me plaindre pour qu'on me les rende...
Que dire ? Si on peut saluer le concept, l'histoire prenante qui semble vouloir explorer les méandres de la folie dans laquelle on peut tomber quand on a été comme Lucie une victime (1ère partie) et la performance "jusque-boutiste" des actrices, il faut vraiment apprécier le gore. J'ai vraiment eu du mal avec ces scènes violentes, sadiques, et en plus répétitives. Pas ma tasse de thé. Par contre, là où je vois le talent du réalisateur, c'est de réussir à tenir le spectateur en haleine malgré ces torrents d'hémoglobine (à défaut d'adrénaline), avec des sortes de "virages" dans l'histoire tous les quart d'heure... tout en allant crescendo dans la violence et le sadisme. Si vous avez aimé votre place de voyeur de torture gratuite dans Hostel ou celle version "atroce petit jeu" de Saw, en version "Laugier qui a fumé la moquette", c'est pour vous. Sinon, "Martyrs" est très très dispensable. Pascal Laugier m'avait pourtant surpris en bien avec "The secret", qui n'a rien à voir.
Pas vraiment convaincu par « Martyrs ». Il n'y a pas grand chose d'intéressant à retirer de ce long métrage tant dans le scénario que dans les scènes « gores ». Certaines scènes et l'ambiance glauque pourront effectivement choquées le grand public mais les amateurs de ce genre de film resteront assurément sur leur faim. De plus, « Martyrs » souffre de certaines inégalités puisqu'il alterne longueurs et intensité. Pas totalement abouti mais l'idée est là.
GROSSE déception. Étant dans ma liste de films pour cet Halloweeen, je me suis vraiment ennuyé. Les scènes sont longues et barbantes, l'histoire tourne en fond. Bref, on passe ce navet du cinéma horrifique français.
Un film qui vous retourne littéralement les tripes et le cerveau, même pour les habitués du genre. Au départ, il parait fouillis mais la trame de l'histoire se reconstitue ensuite peu à peu, comme dans un puzzle.
Contrairement à certaines critiques que j'ai pu lire ici et là, les acteurs sont plutôt bons et tiennent parfaitement leurs rôles respectifs. Au final, l'on se pose inévitablement la question du degré de perversité que peut atteindre la nature humaine. Qu'on le veuille ou non, la portée psychologique du film est aussi incontestable (Peut-on se remettre de toutes les séquelles ? L'argent donne-t-il le droit à tout ?).
Bref, cela me laisse l'impression d'avoir parcouru les abysses de l'horreur en apnée constante, entre la stupéfaction que l'on ait pu échafauder un tel scénario, la compassion pour les victimes (même si elles ne sont que virtuelles) et la crainte que quelques adeptes sadiques puissent s'en inspirer. Particularité supplémentaire, le film n'est pas moralisant, ce qui ajoute une touche très "terre à terre" à l'ensemble.
Le seul bémol que j'ai à émettre porte sur la deuxième partie du scénario qui aurait mérité plus de rebondissements ou de créativité.
Véritable ovni cinématographique, « Martyrs », film diablement controversé, a dérangé quelque peu la doxa du cinéma français. Il semble que les critiques négatives, parfois calomnieuses à son sujet, soient dans l’erreur. Bien sûr, on peut détester ce film, le malmener, apporter une critique réprobatrice efficace, mais de là à dire que « Martyrs » est un film mauvais, voire nul. Impossible… Certes, il est ultra-violent, quasi pornographique : c’est-à-dire que certaines images de violence sont montrées en gros plan et de manières répétées. En effet, le spectateur n’est pas épargné, il doit éprouver ce cauchemar sacrificiel. Provocateur, oui. Gratuité du propos et des images, non ! Bien que le scénario semble avoir été écrit rapidement (selon les dires du réalisateur), il n’en reste pas moins assez prodigieux. « Martyrs » pourrait s’affilier à un cinéma dit « radical », dont Gaspar Noé pourrait être l’un de ces représentants. Pascal Laugier ose et assume le premier degré. Il montre des personnages pris à leur insu dans la torpeur d’une violence absolue : certains sont des tyrans, d’autres de simples victimes, puis il y a les martyrs. Ou la martyre ? L’ampleur philosophique mystico-religieuse est plutôt « révolutionnaire » au sens chrétien et catholique du terme : à quoi sert le sacrifice ? Peut-on rejoindre ou se substituer au Christ ? Les deux comédiennes sont superbes. La réalisation presque virtuose. A revoir ce film, on y verrait peut-être quelques défauts, des partis-pris peut-être excessifs. Mais pour sûr que « Martyrs » est déjà un film culte.
Avant d'avoir visionné le film, j'ai été frappé par la diversité des critiques qui ont alimenté les premières semaines de sa sortie. Maintenant que je l'ai vu, je suis absolument d'accord avec tous les avis, qu'on l'adore ou qu'on le déteste, Martyrs fait beaucoup réagir et me laisse, moi aussi, le cul entre deux chaises. Pour dire vrai, je ne sais toujours pas combien le noter en écrivant cette critique.
Pour ce qui est mauvais, je dirais la souffrance physique perpétuelle et une abondance de sang (du même niveau que saw ou hostel, rien de nouveau donc), une histoire trop complexe (qui peut perdre le spectateur) pour arriver à un objectif prétentieux et un jeu d'acteur parfois douteux spoiler: (de Mylène Jampanoi qui court dans le jardin alors qu'elle a le dos lacéré) .
Pour ce qui est bon, spoiler: je dirais la schizophrénie "naturelle" relative aux individus en captivité, la seconde partie où l'on entre dans la psychologie avec l'apparition de la secte religieuse et la non-divulgation de ce que dira Anna à la femme à la fin, un choix judicieux .
En conclusion, la seule personne qui est réellement martyrisé c'est le spectateur. S'il est préparé, il pourra avouer qu'il s'agit d'une oeuvre nécessaire pour évoquer des thèmes comme le Martyrs. Sinon, n'essayez même pas.
Un véritable OVNI comme seul Pascal Laugier sait nous en faire. Cruauté,gore,torture,violence,le film se résume à ça,mais ce n'est pas du gore pour du gore,car l'histoire,quoiqu'un chouïa tirée par les cheveux,en vaut vraiment la peine. Les deux actrices sont juste parfaites,à fleur de peau. La fin est magique. Un chef d'œuvre qui ne laissera personne indifférent.
Film vu y a deux minutes, c'est très hard disons le tout de suite. Dès le début on est captivé de savoir comment ça va finir, et pourquoi elles subissent toutes ses tortures assez HARD! vraiment je redoutais le pire pour Ana une fois capturée après le suicide de Lucie. En effet c le cas et en très gore!!! Un excellent film de genre pour un public averti. Les scènes avec les deux autres filles sont hallucinates. Très bon film.