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    La Planète des singes
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    495 critiques spectateurs

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    Nico2
    Nico2

    84 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 juin 2009
    La Planète des Singes fait partie de ces chefs-d'oeuvres qui vous marquent dès la première vision. Car le film de Franklin J. Schaffner dégage cette espèce d'aura propre aux films de l'époque les rendant indémodables. Car le film est à la fois un divertissement très réussi avec des scènes très efficaces comme la poursuite dans le champ de maïs, des personnages charismatiques (Charlton Heston est excellent, les maquillages des singes sont très réussis), une musique inoubliable, un message pacifiste et de tolérance universel qui trouve son apogée dans ce qui est ni plus ni moins qu'une des plus belles fins du cinéma. Il faut voir et revoir La Planète des Singes pour se rendre compte que ce film n'a rien perdu de sa force, pour se rappeler l'époque où Hollywood savait faire rêver en mêlant habilement grand spectacle et réflexion philosophique. Il faut voir ce film parce qu'il est un des plus grands jamais tournés et qu'il restera à jamais gravé dans votre mémoire. la Planète des Singes est un chef d'oeuvre, tout simplement.
    Kill-Jay
    Kill-Jay

    68 abonnés 928 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2014
    J'ai vu la version de Tim Burton avant de voir celle-ci. En voyant les commentaires, je ne comprenait pas la haine qui existait pour la dernière version que j'avais trouvé très agréable à regarder. Maintenant, je comprends mieux. Oui, la version de Burton est complètement ratée quand on la compare à celle-ci qui est exceptionnelle. Le problème que beaucoup de gens n'ont pas compris, c'est qu'il n'y a aucune comparaison à faire tant les époques sont différentes. Burton a fait un film en fonction de son époque, en fonction de ce qu'il se passait au début des années 2000 avec la peur de l'envahisseur aux USA et compagnie (bien complété par les attentats du 11 septembre d'ailleurs). Schaffner fait encore plus fort, il donne à voir un film exceptionnel, bourré de sens quand on le remet dans la perspective de l'époque (avec la guerre froide), alors oui ce film est extraordinaire, il est grandiose car hautement symbolique et tellement bien amené jusqu'au déroulement. On voit que le film a vieilli mais qu'importe, on ne décroche pas le regard de l'écran pendant 1h50, on est hypnotisé. Le scénario est exceptionnel, mêlant action, drame, science-fiction. La fin est sensationnelle, à condition d'avoir oublié (ce qui est mon cas et j'ai de la chance) ou de ne pas connaitre l'affiche du film. La performance des acteurs est géniale, Charlton Heston en tête. Rien n'est laissé au hasard dans ce film. Je n'ai même pas vraiment de mots pour décrire ce que j'ai vu, tant je suis tombé amoureux de ce film.
    Shawn777
    Shawn777

    590 abonnés 3 475 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juin 2018
    C'est en n'ayant absolument aucune connaissances dans la franchise que je me suis lancé dans ce tout premier opus de la saga "La Planète des singes", réalisé par Franklin Schaffner et sorti en 1968 et c'est effectivement une réussite ! J'en ai bien-sûr beaucoup entendu parler car c'est tout de même culte mais je n'avais auparavant jamais vu aucun films, aucune séries télévisées et je n'ai pas non plus lu le livre originel de Pierre Boulle (je ne pourrais d'ailleurs donc pas en comparer la fidélité). Je n'étais pas non plus spécialement attiré par cette franchise car le synopsis ne m'attirait pas vraiment mais j'ai finalement été assez surpris. C'est donc l'histoire d'un groupe d'explorateurs qui atterris sur une planète inconnue mais ils vont vite se rendre compte qu'elle est peuplée de singes intelligents. Le scénario est vraiment très bon, je m'attendais à quelque chose de facile mais il est très réfléchie et nous avons bien évidemment derrière tout le côté science-fiction une critique sociale assez évidente qui dénonce à la fois les pratiques de l'Homme mais également qui vise la religion, ce qui est tout de même très fort, surtout durant l'époque à laquelle le film est sorti. Les singes sont en effet dans ce film l'espèce la plus évoluée entre cette dernière et l'Homme mais aussi apparemment la plus sage car elle est contre les armes, la guerre etc. et dénonce d'ailleurs les pratiques des Hommes par rapport à ces sujets. Cette facette du film est assez classique aujourd'hui car nous avons beaucoup de films dénonçant la guerre et le genre humain en général mais, encore une fois, pour l'époque, c'était assez novateur. En ce qui concerne la critique de la religion, je trouve cette facette beaucoup plus intéressante car c'est un sujet plutôt sensible, surtout aux États-Unis, et le film arrive à aborder le sujet de manière très naturelle d'un point de vue narratif car cela concerne les singes mais elle vise évidemment la religion humaine qui s'oppose à la science. En dehors de cela, le rythme est plutôt bon, on ne s'ennuie pas hormis peut-être vers le milieu du film qui possède un petit ventre mou. La fin est quant à elle vraiment très bonne et encore une fois très maligne et piquante envers l'humanité. J'ai vraiment été épaté par les effets spéciaux qui sont très bons mais notamment par les costumes et les décors qui ont certes vieillis mais qui sont encore très regardables et réalistes. Du côté des acteurs, nous avons en vedette Charlton Heston qui joue très bien ainsi que Roddy McDowall, Kim Hunter, Maurice Evans etc. qui sont également très bons. "La Planète des singes" est donc un classique du cinéma de science-fiction qui est vraiment très bon, tout simplement.
    Florian Malnoe
    Florian Malnoe

    121 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mars 2015
    Je viens enfin de visionner la première adaptation cinématographique du chef-d'oeuvre de la littérature science-fictionnelle : "La (fameuse) Planète des singes" du français Pierre Boulle (oui, de suite on peut se dire que la France peut être fière d'avoir accoucher d'un des plus grands classiques littéraire de toute l'histoire riche de la SF). Et effectivement ça parait déjà un tantinet plus crédible que le version de Tim Burton (que je trouve pourtant un peu sous-estimée quand même). Cette relecture de 1968 ne paraît déjà pas si éloignée que ça de celle de Burton en plus tant je trouve qu'elle n'a quasiment pas vieilli. Et ce n'est pas du tout une bonne chose pour la version de 2001 quand on a connaissance des 33 années qui séparent ces deux là. Les maquillages des singes ne paraissent encore aujourd'hui pas du tout ringards , ça en est déjà l'une des raisons. J.Schaffner nous propose aussi une qualité d'écriture supérieure avec des dialogues plus travaillés, intéressants et explicatifs quant à leur arrivée sur cette planète inconnue. De suite voir les différents protagonistes réagir de cette façon, se questionner, dialoguer, voir même s'engueuler, sonne plus juste auprès du spectateur, nous permet de rapidement bien les cerner et cela renforce donc notre empathie à l'égard d'eux, notamment le personnage principal campé par l'excellent Charlton Heston. La première demi-heure est vraiment très réussie et prenante. On suit la découverte de la planète avec les rescapés avec pas mal de plaisir. D'autant que l'ambiance est là. Et la bande-son de Jerry Goldsmith n'y est sûrement pas étrangère car elle renforce le suspense et le mystère qui émane de cet endroit et accompagne admirablement les premiers pas des rescapés sur cette planète. Comme la beauté de l'endroit choisie est remarquable et immersive. Après le scénario se concentrera principalement sur la politique des primates quant à leur nouvel hôte auquel ils vont dresser un procès et lui en faire baver. Et c'est cette partie qui traîne en longueur je trouve. On aurait pu se passer de certaines scènes je trouve car voir les geôliers de Taylor débattre je ne sais combien de temps pour savoir si le prisonnier est véritablement doué d'intelligence et de raison finit par ennuyer un peu (surtout que déjà cette version ne joue pas la carte de l'action Hollywoodienne comme l'autre avec Mark Wahlberg). On remarquera leur réticence tenace et exacerbée à l'idée de reconnaître qu'une race différente de la leur puisse être aussi intelligente. Dès lors le parallèle avec la mentalité de l'Etre-humain apparaît comme une évidence et l'intrigue joue habilement sur ses similitudes, sur ce rapport de force déséquilibré mais dans l'autre sens. Au rang des bémols, outre ces fameuses longueurs donc, je dénoterais un certain manque de charisme des personnages grimés en singe. Aucun protagoniste côté primate ne sort du lot. Je trouve que cela manque d'un méchant principal qui en imposerait véritablement et qui serait de suite identifiable. Mais sinon cet original est indéniablement une très belle réussite avec un twist final dont j'aurais adoré ne pas connaître avant pour voir l'effet qu'il m'aurait fait. Sans doute que j'aurais augmenté la note encore un peu plus.
    TCovert
    TCovert

    79 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 septembre 2011
    1968 est décidemment une grande année pour la science fiction car outre le 2001 de Kubrick est sorti La Planète des Singes. Le film est probablement l’une des meilleurs définitions d’un film grand publique et divertissant tout en proposant un message est une réflexion. Schaffner prouve aussi que l’on peut faire de grands films de sciences fiction dans en faire trop et vouloir éblouir le spectateur à chaque plan, sa réalisation est superbe et parfois presque un peu expérimental avec ses passages de caméra épaule ou la scène de crash en début de film. Mais le créateur d’ambiance est indéniablement le compositeur Jerry Goldsmith qui choisit l’atonalité pour coller à ce monde à l’envers, une BO qu’on ne sifflera pas sous la douche mais qui transforme la vision du film. Charlton Heston est absolument excellent dans le rôle du héros américain cynique devenu animal prisonnier et est accompagné par une pléiade d’excellents comédiens qui incarnent les différents singes. Le film ne serait rien sans le travail réalisé au maquillage sur lequel repose finalement la crédibilité du film, on ne peut dire que chapeau les artistes. Bref, La Planète des Singes est un chef-d’œuvre.
    Kalie
    Kalie

    61 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 août 2012
    Taylor (excellent Charlton Heston) échoue sur un monde colonisé par les singes où les êtres humains sont des animaux dénués de parole. Cette civilisation de primates intelligents est particulièrement bien organisée et hiérarchisée (les orang-outans, les chimpanzés et les gorilles). Notre astronaute croit avoir effectué un long voyage dans l'espace. Mais avec la célèbre révélation finale, il réalise qu'il a fait un bond dans le futur ! Les maquillages de J. Chambers n'ont jamais été égalés. Ainsi les relations homme/singe ne sont jamais ridicules. Un film indispensable pour les amateurs de SF.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 août 2009
    Génial. Un chef d'oeuvre du cinéma. Un véritable plaisir de voir des acteurs aussi bons. Le scénario est vraiment très bien. Les décors, l'ambiance tout est parfait dans ce film qui a déjà 40 ans ! A ne pas manquer !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 février 2014
    Ce premier opus est tout simplement génial. L'ambiance apocalyptique est très réussie, le récit captivant et perfection, on ne décroche pas une minute, le final a marqué les mémoires. Un pur chef d'œuvre à voir absolument !
    BURIDAN
    BURIDAN

    21 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2013
    Grand film culte!
    L’idée de Pierre Boule qui fait de l’homme une espèce dominée, réduite à l’état d’animal de compagnie, et chassée, enfermée, par autre plus intelligente/plus adaptée n’est, en soit, pas si originale que cela…
    De nombreux auteurs de S.F. ont avancé ce postulat de départ dans leur œuvre.

    L’intérêt de « La planète des singes » me semble se situer dans un tout autre registre.
    Dans son récit, l’auteur imagine que l'évolution naturelle déchoit l'homme de sa prééminence sur les autres espèces vivantes au profit des singes…
    Trois rameaux ont donc évolués en modifiant leur hiérarchie, leurs spécificités, leurs dogmes.
    Et en conservant leurs faiblesses, leurs interrogations…
    Et c’est ce qui me semble constituer l’originalité de la fable philosophique et du film.
    Les singes devenus supérieurement intelligents, ont évolués parallèlement ... à l’Homo sapiens !
    (Dans le roman, les singes sont plus avancés technologiquement que dans le film. Ils ont des automobiles, des téléviseurs, des avions.
    La société simienne est plus primitive dans le film à cause d'un budget restreint !!!

    "Nous savons que les espèces ont probablement toutes une souche commune. [...]
    Singes et hommes sont des rameaux différents, qui ont évolué, à partir d'un certain point, dans des directions divergentes, les premiers se haussant peu à peu jusqu'à la conscience, les autres stagnant dans leur animalité" (Pierre Boulle).

    Boule nous dit que l’intelligence est, évolutivement, convergente (comme le soutient aussiTeilhard de Chardin avec sa noosphère)…
    Et que celle-ci est source de liberté.
    Donc à la fois de danger et d'espoir.

    Anecdote significative : pendant les pauses du tournage, les acteurs déguisés en singes avaient tendance à passer leur temps avec ceux déguisés avec la même espèce : les gorilles avec les gorilles, les orangs-outans avec les orangs-outans et les chimpanzés avec les chimpanzés…
    L’habit fait donc le moine et le poil la bête !

    N’oublions pas : lorsque Franklin J. Schaffner réalise ce film nous sommes en 1968, en pleine guerre froide…
    Ce qui justifie, et éclaire, la scène finale du film !

    A VOIR ET A REVOIR!!!!
    Cinememories
    Cinememories

    483 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 septembre 2017
    Après avoir lancé le téléthéâtre « Douze Hommes en colère », qui sera plus tard porté sur grand écran, ainsi que « Le Seigneur de la Guerre » dans les années à venir, Franklin J. Schaffner propose une adaptation du roman visionnaire de Pierre Boulle. Le contexte des grandes guerres, comme pour tout autre argument social, induit l’étude intuitive de l’humanité et sa complexité. On abord ainsi le thème de l’altérité en remaniant avec douceur ce que représente cette humanité, que ce soit sous ses traits physiques ou moraux. S’éloignant avec prudence du roman et de sa vraisemblance dans la mise en scène choisie, ce premier passage sur grand écran lance bien des débats et porte la réflexion sur des pistes que même l’auteur respecte.

    Plongés dans une science-fiction pure et dure, mêlant le voyage dans l’espace et d’autres dimensions possibles, nous sommes face à une lecture profonde sur le genre humain. Le groupe d’astronaute échoué sur une planète inconnue fait face à un premier contact déroutant sur les autochtones. Les singes intelligents occupent une place prédominante dans la civilisation locale et les humains sont des sous-espèces à titre « d’animaux » sauvages. Bien entendu, diverses races la composent, comme les chimpanzés, orangs-outangs et gorilles. On y installe alors un système notamment lié à leurs divergences de compétences à la fois physiques et mentales. Il est également possible d’extrapoler cette observation à l’opinion que chaque individu se fait, signe d’une intelligence, marquée par une intense réflexion. Tout l’intrigue nous occupe à cette gymnastique philosophique, suggérant les bien-fondés de tout argument et exemple lié à l’étude identitaire de l’Homme.

    Par ailleurs, du fait de leur nature, jugée faible et primitive, sélectivement parlant, les humains occupent un rang qui dénonce avant tout la maltraitance des animaux. Sur le second plan, nous sommes face à une étude comparative entre eux et les singes, espèce que l’on identifie proche de nos semblables sur bien des aspects. Le souci étant de savoir ce qui fait d’un individu un humain, et en quoi le primitif est n’est pas toujours condamné sous cette forme. George Taylor (Charlton Heston), l’un des naufragés, illustre le sommet de l’évolution induite, prouvant que l’Homme « est » une espèce intelligente. C’est donc par le biais de cette rencontre extraordinaire que l’on aborde le sentiment de rejet, appuyé par une ségrégation qui développe autant de sens dans l’interprétation, que de réponse dans sa rupture avec un futur proche. La lutte est permanente, laissant les discours des singes bipèdes proposer une narration éducative et universelle avant de complexifier l’affaire.

    La partition de Jerry Goldsmith joue également un rôle primordial dans l’approche de cette escapade. L’inconnu résonne dans chaque note, ainsi qu’une pointe d’ambiguïté semant le doute et le danger à tout instant. Ce qui nous intéresse dans ce récit, c’est de connaitre les vestiges qui ont fondés une telle société de présumés animaux intelligents. Comme pour le mal et le bien, tout dépend du point de vue. On se heurte ainsi à chaque camp qui défend vainement sa motivation, bien que l’on éprouve une empathie, logiquement justifiée, pour Taylor. Il parvient d’ailleurs à se montrer malin et subtile en utilisant la communication pour se démarquer. La gestuelle peut alors plus d’impact que la parole, mais dans une situation aussi critique, les deux compétences sont nécessaires afin de se défendre convenablement. Les scientifiques Cornelius (Roddy McDowall) et le Dr. Zira (Kim Hunter) soutienne Taylor, par curiosité et par doute. Tout le procès qui tourne autour de l’humain parlant est régressif dans le propos, mais questionne énormément sur les valeurs qui constitue une âme honnête et ouverte. Nova (Linda Harrison (I)) sert essentiellement comme point d’encrage, où l’on se réfère à son caractère primitif. L’aspect féminin importe peu dans le contexte, car l’on tend à généraliser l’ensemble de l’étude à l’Homme. On garde sans cesse à l’esprit la place de l’humain dans une société totalitaire où la sécurité des semblables compte plus que tout. On en vient aisément à négliger les répercussions derrière, alors que l’on part d’une bonne intention.

    Afin de rendre la narration plus intéressante, on installe alors le Dr Zaius (Maurice Evans), ministre des Sciences et gardien de la Foi. Il défend aveuglement son espèces, qui revendique son intelligence absolue, malgré l’arrivée de Taylor et de ses connaissances bluffant. Sur ce point, nous sommes capables de trouver tout le sens des idées de Platon, où l’allégorie de la Caverne devient l’objet d’étude principale, le temps d’un débat qui alarme et qui instruit. C’est la « Zone interdite » qui définit la frontière de cette caverne et la vérité, où le monde intelligible apportera les réponses voulues, sera fatale pour chacun des protagonistes. L’approche reste métaphysique et ontologique afin que l’on puisse garder le suspense jusqu’à son comble. Le fait de savoir toute la vérité sur le passé de l’Homme provoque un recul permanent sur les péripéties qui s’enchainent, injustement contre les hommes.

    Il va sans dire que « La Planète des Singes » rend hommage à Boulle, mais projette davantage sur le fond de la réalisation, jusqu’à remettre en cause sa vision. Et autant conclure sur le symbolisme, car celui des « Trois Singes de la Sagesse » est à l’œuvre ici. L’icône qui en ressort se traduit essentiellement par « Ne pas voir le Mal, ne pas entendre le Mal, ne pas dire le Mal ». Rien ne peut être aussi juste et complet en une citation. La justice que revendique Taylor est écartée de la conscience de Zaius et des siens. Ce duel moral est une leçon de cinéma, marqué par une mise en scène très comparative. Entre la violence et l’intolérance, il existe des paliers dont on peut s’affranchir afin de justifier une unité que l’on recherche avec tant d’effort, sachant que camper sur des modèles conservatoires restera privilégier quel que soit d’époque, la situation ou les obstacles !
    Truman.
    Truman.

    231 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2013
    La Planète des singes connu et reconnu comme un classique dans son genre et qui encore aujourd'hui continue d'exister ( grâce a La Planète des singes les origines sortie en 2011 ) . N'ayant pas lu le livre de Pierre Boulle je ne ferai pas de comparatif .
    Le film date de 1968 et la première chose qui frappe c'est que le film n'a pas prit la moindre ride depuis ces 45 années qui sont passés .
    Alors oui les costumes de singes sont très simpliste mais ils font encore leurs effets et sont vraiment agréable, ils ne donnent pas un effet kitsch et ridicule comme j'aurais pu m'y attendre .
    Tout le reste n'a pas vieillit car le film n'use en aucun cas d'effets spéciaux a outrance, tout est minimaliste ce qui renforce le coté simpliste et (peut être ?) intemporel du film .

    On pourrait même dire en quelques sorte que La Planète des singes est un film d'anticipation, il y a un coté mystérieux et énigmatique qui s'en dégage, c'est captivant du début a la fin .
    On met l'homme au statut d'animal sauvage et le singe au statut d’être intelligent, l'homme humilié comme le sont les animaux et ceci remet en question notre civilisation . Qui est le plus évolué ?
    L'homme déshumanisé pour qu'il voit mieux en face ce qu'il est vraiment, c'est intelligent subtile et parfait .
    Avec La Planète des singes on a de la vraie science fiction intelligente, le genre de film que l'on voit rarement et qui en devient vraiment passionnant .

    Malheureusement le film a bien un vilain défaut . C'est prévisible d'un coté mais ce qu'il y a de plus horrible c'est l'affiche du film qui est un gros SPOILER a lui tout seul, c'est hallucinant de voir ça ...
    Vous voyez l'affiche du film et paf plus aucune surprise ... Comme je l'ai dis ça reste prévisible dans le fond mais quand même ça ruine littéralement la petite once de rebondissement !!

    J'aurais pu mettre ce film au rang de chef d’œuvre de la science fiction mais cette affiche qui enlève toute surprise est donc une déception immense a mes yeux, la qualité global du film n'en souffre pas heureusement .
    Oeil HORUS
    Oeil HORUS

    72 abonnés 674 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2013
    Chalrton heston toujours dans sa gloire Hollywoodienne marque encore une prestation superbe dans cette histoire connue et mythique qu'est la planète des singes.. un film marquant et d'une belle beauté, les costumes, les décors tout y est pour vraiment nous immerger dans cette histoire pour le moins fantastiques, de ce monde sans humains avec la suprématie de singes pour le moins intelligent.. je dirais presque que c'est la quatrième dimension ou plutôt la dimension des primates.. et chalrton heston encore brillant ici joue le jeu a fond et nous donne de belles images et de belles scène a admirer. Emprisonner, mis en cage comme un petit singe de foire ou d'un zoo qui na pas droit a la parole... ici on comprends le terme de: " ne fait pas aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse"... les rôles s’inversent et c'est magistral, tellement bien fait... qu'on a envie de voir comment sa vas se terminer.. en parlant de fin lorsque les masques tombent, et que la vérité se lève aux aurores..on a presque envie d'avoir de la peine pour lui..

    • Effets Spéciaux: 8/ 10
    • Scénario : 8 /10
    • Crédibilité des Acteurs: 8.5 /10
    • Bluraythèque: Oui.
    Marc H
    Marc H

    61 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un grand film! politique, malin, drôle, palpitant... bien joué, bien réalisé, bien écrit, la musique est un peu énervante de temps a autre, mais on passe un bon moment.
    Wagnar
    Wagnar

    83 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 janvier 2018
    Malgré son âge, la Planète des Singes reste un long-métrage de science fiction toujours efficace. Le propos est intelligent, percutant. Le film livre une réflexion sur les dangers que l'Homme fait encourir à sa race, à son avenir et à la Terre. Ici, point de manichéisme. Personne n'a raison. Un film philosophique, créatif, absorbant, inquiétant. Les maquillages des singes sont toujours aussi convaincants et Charlton Heston trouve ici un rôle à la mesure de son talent. Toutefois, en raison de son côté pessimiste, je n'arrive pas à adhérer à ce film à 100% même si ce pessimisme sert à faire ressortir le message philosophique et sociologique du film. Un très bon classique largement supérieur à ces oeuvres de science fiction modernes bourrés de lumière clignotantes, d'effets CGI à gros budget et de cascades ridicules.
    Mr. 7ème Art
    Mr. 7ème Art

    23 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2015
    Le très bon premier film de la célèbre saga de sf (dont les bases ne reposent pas sur la technologie mais sur les valeurs humaines ou animales) qui donna naissance à une flopée de suites. Le film reste intéressant partant du principe où il pose la question du rapport entre l'humain et l'animal, mais aussi les erreurs que l'humanité a pu faire sans oublier les essais nucléaires... On retiendra surtout la performance de Charlton Heston, le travail sur les costumes, les décors et la montée dramatique qui conduira à un climax final dans l'histoire du cinéma. Culte !
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