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thobias
45 abonnés
28 critiques
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4,0
Publiée le 20 avril 2008
Même si le film est emmerdant, les acteurs peu convaincant, et les effets speciaux très datés je justifie mes 4 étoiles pour la séquence finale. La fin est l'une des meilleures d septième art et pardonne tout les défauts que peut avoir le film.
Film mythique du cinéma ! la film à quand même 50 ans et pourtant il n'a presque pas prit une ride .. excellent avec notamment une scène finale qui nous glace le sang ! 18/20
Tout simplement un grand chef d'oeuvre de la science-fiction, un film magistral, porté de main de maître par Charlton Heston et Roddy MacDowall. Musique assez flippante, ambiance très apocalyptique et pessimiste, fin cultissime (et honteusement sabordée par l'affiche présente sur le site - mais ceux qui ignorent encore la fin de ce film ne doivent pas être très nombreux maintenant...), un film grandiose, un de mes films préférés dans le domaine de la SF.
Un grand film de SF avec un scénario ingénieux au dénouement surprenant, des décors superbes et un Charlton Heston au sommet de son art. Un chef-d'oeuvre
C'est en 1967 que le metteur en scène Franklin J.Schaffner réalise ce grand classique du cinéma de science-fiction. Cette adaptation du roman de Pierre Boule est un véritable plaisir à chaque vision, grâce à son histoire qui est toujours aussi palpitante à suivre, et aussi grâce à sa mise en scène impeccable qui posséde son lot de séquences d'anthologie, notamment celle qui concerne la fin du film qui est tout bonnement inoubliable, car rempli d'émotions. Mais l'un des autres gros point fort de ce long métrage est évidemment à mettre à l'actif des maquillages des singes concoctés par John Chambers, qui reste encore aujourd'hui bien impressionnant de qualité. Ajouter à cela un casting d'exception ( Charlton Heston, Roddy Mc Dowall, Kim Hunter et Maurice Evans sont tous remarquables ), une excellente partition musicale de Jerry Goldsmith et des décors particulièrement bien conçu, et vous obtenez sans aucun doute un des films de science-fiction les plus captivant et marquant jamais réalisé et qui possédera d'ailleurs, par la suite, quatre autres opus plus ou moins réussi et aussi un très bon remake en 2001 réalisé par Tim Burton. Un chef-d'oeuvre à voir et à revoir sans modération.
Le mythe fondateur,42 ans déjà. A le revoir les souvenirs des actions sont intacts mais les dialogues paraissent bien creux et bien vains quand les années et les expériences se sont accumulées. Que pense un jeune cinéphile bachelier S avec mention très bien qui le découvre pour la première fois en 2012 ? Car ce film se veut existentiel: ''Dieu a fit l'homme à son image'' dit un des singes savants et il réduit aussi en poussière toutes les religions. En fait, il pose de multiples questions et n'en résout aucune. Coté art cinématographique, il alterne la belle mise en scène comme celle du début et de la fin avec la pire, ne s'interdisant aucun zoom excessif ni aucune gesticulation inutile. Il est fort bien joué avec l'humour en plus et un Charlton Heston n'hésitant pas à y revoir plus de coups qu'il n'en a jamais donné dans ses autres films. Mais pour son coté ''aventures'', les temps morts sont trop nombreux, ils nous permettent de penser ce qui est gênant avec de telles réponses visuelles. Une impression bizarre en sortant bien moins enthousiaste que celle ressentie en 1968.
Film de SF culte! Je l'ai vu étant gamin et donc je n'ai pas été spoilé par les différentes jaquettes (une HONTE!). Ce film soulève énormement de question sur l'homme et sa place dans le monde, beaucoup de thème sont évoqués et nous font poser pas mal de questions.
Planet of the Apes révèle, par l’inversion des statuts qu’il propose entre hommes et singes, une bestialité congénitale de l’espèce humaine enfouie sous des couches de coutumes et de culture. La partition que signe Jerry Goldsmith, formidable au demeurant, parvient à rendre la sauvagerie à l’œuvre telle une harmonie imitative : en recourant à des sonorités insolites (corne de bélier, cuíca, synthétiseurs etc.), la musique nous place dans une tension permanente, nous percevons la menace avant même qu’elle n’advienne à l’écran, et cela dès le générique de début – qui anticipe celui d’Alien (Ridley Scott, 1979).
Pourtant, une fois ce jeu d’échange entre espèces établi, rien n’advient, sinon le récit prévisible et lourdement explicité par les dialogues d’une immersion fort sage dans le monde des primates ; un ventre mou s’installe, musclé à terme par la révélation d’un secret qui rehausse aussitôt l’intérêt d’un film qui vaut moins pour sa narration que pour sa mise en scène, nerveuse comme aime les signer Franklin J. Schaffner, et pour ses costumes et ses décors, révolutionnaires pour l’époque. Une réflexion pertinente, quoique primaire et traitée non sans lourdeurs, sur l’idée de civilisation.
Quel claque l'on reçoit avec cet ancien film culte basé sur un récit inoubliable et qui a marqué des générations et enfanté d'inoubrable simulation cinématographique.