Mon compte
    Les Dents de la Mer
    Note moyenne
    4,0
    36827 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Les Dents de la Mer ?

    876 critiques spectateurs

    5
    385 critiques
    4
    314 critiques
    3
    101 critiques
    2
    48 critiques
    1
    14 critiques
    0
    14 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Shephard69
    Shephard69

    331 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mai 2013
    Le film culte par excellence, qui a traumatisé des générations entières avec des décors minimalistes mais une mise en scène extraordinaire. L'une des œuvres de l'histoire du cinéma qui a le mieux su jouer sur nos peurs les plus primales. Immense, un mastodonte...
    Danny Wilde
    Danny Wilde

    116 abonnés 502 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juin 2015
    La traque d'un animal dangereux n'était pas un sujet nouveau en 1975, mais c'est après l'énorme succès du film qu'on verra à l'écran une flopée de bestiaux nuisibles menaçant l'homme (pieuvre, piranhas, grizzly, insectes en tous genres, araignées, rats géants etc...). La grande habileté de Spielberg est d'avoir remis au goût du jour quelques vieux thèmes du cinéma américain : peur viscérale, peur de l'inconnu, impuissance, lutte inégale, traque insensée... Il a eu aussi le génie de ne montrer le requin qu'au milieu du film, par petites touches, jusqu'à la scène terrifiante où il renverse le bateau et avale son ultime proie. C'est d'ailleurs dès le départ du bateau du port d'Amity, qui emmène ses 3 héros principaux, que ce fabuleux suspense prend toute sa dimension, non pas que la première partie soit inintéressante, elle est nécessaire pour faire démarrer l'histoire, mais cette traque en mer reste un gigantesque morceau de bravoure où les 3 personnages sont confinés dans l'espace clos du bateau, pauvre coque de noix à la merci d'un chasseur puissant, le tout entrecoupé par une pause pour détendre le spectateur, celle où Quint raconte la tragédie de l'Indianapolis. Cette traque est aussi exceptionnelle humainement, car non seulement elle s'assimile à la chasse obsédante du capitaine Achab dans Moby Dick, qui traque la baleine blanche, mais surtout parce que Spielberg a eu le don de choisir 3 acteurs de talent destinés à symboliser 3 types humains : Quint le vieux loup de mer fanatique et truculent, Brody le policier lucide qui n'est pas sans faiblesses, Hooper le scientifique écervelé mais coriace ; Spielberg a laissé à Robert Shaw, Roy Scheider et Richard Dreyfus une grande liberté d'improvisation qui permet d'enrichir leurs personnages. Et finalement des 3, c'est le policier pusillanime qui viendra à bout du monstre dans une scène finale grandiose, après 2h de tension soutenues par la musique subtile et mémorable de John Williams qui sait effrayer par des notes simples de violons. Malgré un tournage chaotique qui posa de nombreux problèmes avec le requin mécanique, les recettes phénoménales du film ont permis à Spielberg d'affirmer son talent de jeune cinéaste de 28 ans par sa mise en scène virtuose, et d'en faire l'un des prodiges de Hollywood, ce qu'il confirma ensuite par ses autres films. En attendant, il avait flanqué une trouille bleue aux baigneurs du monde entier, et ce film reste même 40 ans après sa réalisation, complètement mythique et indémodable.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    193 abonnés 2 509 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 novembre 2016
    Les Dents de la Mer est un chef-d’œuvre (encore un) du génial Steven Spielberg.
    L'atmosphère est intense. Le film nous maintient en haleine pendant peut-être la moitié du film sans montrer le fameux requin géant. Il y a certes des morts et de l'hémoglobine, mais on ne voit jamais le requin. Le réalisateur a l'intelligence lors des scènes de bains de sang de film de les filmer soit à travers les yeux du prédateur soit en filmant juste la surface de l'eau. Les effets spéciaux autour du requin ont d'ailleurs pris un très léger coup de vieux, et le fait que le film fasse toujours aussi peur aujourd'hui malgré son âge prouve bien que la force du film réside dans sa réalisation.
    La musique de John Williams est absolument culte, elle parvient à nous terrifier à partir de seulement deux notes (un peu plus par la suite du morceau).
    Les acteurs sont plutôt bons. C'est d'ailleurs assez étrange qu'à part Richard Dreyfuss, aucun d'entre eux n'ait véritablement percé. Roy Schneider porte très bien le film. Richard Dreyfuss et Robert Shaw l'accompagne bien.
    On ne s'ennuie pas du tout, malgré une histoire qui ne semble tenir qu'en quelques mots (un requin faisant un massacre sur une plage). On ne voit pas du tout les deux heures passer et cela est du à de bons rebondissements et une mise en scène intense et géniale.
    Se dire que Les Dents de la Mer n'est que le deuxième long-métrage de Steven Spielberg est assez impressionnant.
    Louis DCiné
    Louis DCiné

    185 abonnés 824 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mai 2013
    Un très grand film du génie Spielberg. J'ai bien aimé. Je dirai que la spécialité de "Les Dents de la Mer" reste le suspens. On s'attend toujours au pire, avec la musique qui n'est pas rassurante. On voit de mieux en mieux à quoi ressemble le gigantesque requin au fil des attaques qui reviennent très souvent. Les décors ne sont pas vraiment variés mais l'histoire est accrocheuse. Quand j'étais petit, lorsque je le regardai, je n'avais pas du tout envie d'aller dans l'eau. Ce film devait être bien terrifiant en 1975. Bon après, évidemment 4O ans plus tard, il a un peu vieillit. Ce premier opus reste le meilleur de la saga. Les autres sont vraiment mauvais, mis à part le deuxième qui est pas trop mal. A voir.
    L'Infernaute de l'Apocalypse
    L'Infernaute de l'Apocalypse

    42 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 septembre 2014
    En 1975, Steven Spielberg adapte intelligemment le best-seller nautique de Peter Benchley et provoque une vague de terreur sans prècèdent dans les salles obscures du monde entier! Avec un sens du suspense consommer, il joue sur la psychose engendrèe par les requins, suggère plus qu'il ne montre la crèature (tout du moins dans la première partie) et signe une oeuvre phare du cinèma amèricain, porter par un trio grandiose: Roy Scheider en chef Brody, Richard Dreyfuss en expert des requins et Robert Shaw en vieux loup de mer! Spielberg fait donc monter la tension en rèvèlant lentement le requin avec la musique de John Williams, l'une des plus terrifiante musique du 7ème art! Quelques rèpliques sont inoubliables ("il nous faudrait un plus grand bateau") et le film nous offre ègalement une sèquence d'ouverture particulièrement flippante, celle d'une jeune fille prenant seule un bain de minuit, jouant plus que jamais sur notre peur de l'inconnu! En 1975, les fameuses dents propulsèrent Spielberg en haut du box-office, rendant cèlèbre la mythique station balnèaire d'Amity.
    Der Metzgermeister
    Der Metzgermeister

    40 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2014
    Généralement étant enfant, on passe par les films les plus douillets aux films les plus matures. Moi, pour Spielberg, je suis passer de E.T à Jaws. Il faut se dire que ce film as quand même près de 40 ans, et que malgré c'est âge honorable, étant jeune il nous fera toujours sursauter. Petite anecdote ( qui n'intéresse personne, mais je l'expose quand même ) : Lorsque je l'ai regarder pour la première fois, quand il y a le plan sur Schneider qui balance la pâté et qu'un sillon de sang commence à se créer et qu'à ce moment la tête du squale monstrueux crève la surface de la mer lisse, j'ai sursauter de peur. Parce qu'on ne s'y attendait pas du tout. 12 ans plus tard, mon cousin de huit ans, regarde Jaws pour la première fois à mes côtés. Quand le requin apparaît de nouveau en ouvrant une gueule hérissée de dents triangulaires, mon cousin sursaute de peur. Voilà. La dose de peur injecter dans ce film n'est pas énormissime, mais suffisant pour obtenir une réaction évidente chez le ( jeune ) spectateur. Attention, je ne dit pas que ce film est pour les enfants ( Il est sorti, déconseiller au -12 ) ce que je veux dire, c'est que malgré l'âge, le frisson de la peur du requin est toujours subsistant. C'est le second film de Spielberg après Duel, qui était très bon, et vous pouvez déjà remarquer les points communs entre ces deux film. Ceci est l'histoire d'un homme pourchasser par un camion en plein désert, tandis que Jaws est l'histoire d'un requin blanc qui terrorise une ville touristique isolée. Le scénario tient sur un postite, il est vrai, mais l'on ne peut reprocher à Spielberg de respecter globalement l'esprit du livre. Quelques petits éléments sont supprimer dans le film, comme l'histoire de l'adultère entre la femme de Brody et Hooper, mais ce n'est pas grave, ça aurait été ennuyeux de l'incorporer dedans. Brody, chef de la brigade d'Amity, responsable de la mort d'un enfant vas donc se lancer à la poursuite du Requin Tueur à l'aide de Matt Hooper ( Remarquablement interpréter par Dreyfuss ) et de Quint, le tueur de requin, incarner par le regretter Robert Shaw.. Ce film expose tout les types de peurs d'un homme, toute ses craintes, et la tension, alimentée par la musique de John Williams, ne fait qu'augmenter à chaque fois qu'un baigneur se jette à l'eau. Le film est très bien réaliser, le requin n'apparaît que peu de fois, ce qui accentue nos idée à propos de sa taille, de son gabarit, et de son visage, car il faut bien attribuer un visage à cet ange de la mort, les personnages sont creusés ( Surtout Quint ) et beaucoup de scènes reste irréprochable dans le souci de transmettre le frisson au spectateur : Je cite bien sur le traveling compensé de Spielberg à un moment clé du film. Dans son ensemble, ce thriller reste une grand oeuvre.
    Red Master
    Red Master

    30 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 septembre 2013
    Ce film, mon dieu, ce film est juste excellent! Spielberg frappe un grand coup avec son fameux Jaws, c'est le film, qui, en 1975, lui a permis de se hisser au niveau des plus grands réalisateurs! L'histoire : "A quelques jours du début de la saison estivale, les habitants de la petite station balnéaire d'Amity sont mis en émoi par la découverte sur le littoral du corps atrocement mutilé d'une jeune vacancière. Pour Martin Brody, le chef de la police, il ne fait aucun doute que la jeune fille a été victime d'un requin. Il décide alors d'interdire l'accès des plages mais se heurte à l'hostilité du maire uniquement intéressé par l'afflux des touristes. Pendant ce temps, le requin continue à semer la terreur le long des côtes et à dévorer les baigneurs..." Ça sent très mauvais tout ça, et c'est pourtant très bon! On a droit à un excellent casting, parmi lesquels figurent : Roy Scheider ( vu dans French Connection), qui est vraiment un acteur fabuleux, Robert Shaw ainsi que Richard Dreyfuss. Bon, je n'ai pas grand à dire dans cette critique, car je n'ai pas beaucoup d'idées! Je vous conseille de voir ce film qu'est Les Dents de la Mer! :D
    Lululouci
    Lululouci

    26 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 janvier 2013
    Spielberg nous offre ici une grande réussite visuelle mais également dure psychologiquement qui pourrait encore faire pâlir certaine grosse production de nos jours.
    A ne pas manquer !
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 168 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mars 2019
    Steven Spielberg réalise son deuxième long métrage pour le cinéma avec « les dents de la mer ». On peut être étonné d’une telle maîtrise pour un quasi débutant mais le choc que constitua « Duel » quatre ans auparavant donnait déjà une sérieuse indication sur les possibilités du jeune homme qui entre temps avait fourbi ses armes à la télévision, notamment sur le pilote de la série "Columbo". C’est une riche idée qu’ont eu les producteurs Richard D. Zanuck et David Brown d’acheter les droits d’adaptation du livre éponyme de Peter Benchley sorti en 1974. Le projet ébauché, Steven Spielberg est vite entré dans la partie. Le tournage fut chaotique notamment à cause d’un conflit avec le syndicat des techniciens de plateaux et des difficultés rencontrées avec le requin géant mécanique peu maniable. Grand admirateur d’Hitchcock, alors encore en activité, Spielberg calque un peu sur « Jaws », les ressorts dramatiques déjà éprouvés avec succès pour « Duel ». Si le camion a été remplacé par un requin, et l’automobiliste craintif de la vitesse par un garde côte développant une phobie pour l’eau, le simple mano à mano de « Duel » a été enrichi d’autres personnages qui donnent à « Jaws » une toute autre dimension, notamment au niveau des moyens de production. La grande leçon du maître Hitchcock que met immédiatement à l’œuvre Spielberg, est que la peur n’est jamais aussi grande que lorsque le danger est suggéré plutôt qu’exposé crûment. C’est sans doute pour cette raison que les imperfections très visibles de l’animation du requin mécanique nuisent peu à la réussite du suspense. Le trop sous-estimé Jacques Tourneur avait fourni une superbe démonstration de l’efficacité du procédé en 1942 avec « La féline » où l’on ne voit jamais la panthère autrement que par des jeux d’ombres portées. Fort de toute cette science, Spielberg filme une scène d’ouverture inoubliable où le requin à l’œuvre sur sa première victime est omniprésent alors que jamais présent à l’écran. L’effet sera tel que tous ceux qui prendront leurs vacances au bord de la mer les années suivantes auront une petite pointe d’angoisse dès que leurs pieds ne toucheront plus le sol. La première partie du film expose clairement la lenteur des autorités à prendre la mesure du drame qui se joue sous prétexte des fameux enjeux économiques qu’il ne faut surtout jamais mettre en péril au pays de l’argent roi. Il faudra quelques attaques bien sanglantes pour que la raison finisse par l’emporter. L’entêtement du maire joué par un sublimement huileux Murray Hamilton aura des conséquences bien plus néfastes que celles qu’auraient engendré une attitude responsable. Depuis les mœurs politiques ont un peu évolué sous la pression des médias omniprésents, sombrant parfois dans un recours au principe de précaution à la limite du ridicule. Spielberg saupoudre cette première partie de tous les ingrédients utiles pour nous faire agréablement patienter avant l’affrontement final qu’il a su habilement nous mettre en bouche avec les présentations pittoresques de Quint le chasseur de requins (Robert Shaw), sorte de capitaine Achab ayant lui aussi un compte à régler avec une partie de la faune aquatique et de Matt Hooper, le jeune scientifique (Richard Dreyfuss) chargé d’équilibrer la très forte charge émotionnelle mise par Quint et Brody (Roy Scheider) dans la capture du monstre. Chauffé à blanc, le spectateur peut embarquer à bord de l’Orca pour l’assaut final. Cette seconde partie un peu plus convenue est sans doute un petit ton en dessous de la première. Chacun des trois protagonistes a ses propres motivations pour venir à bout du grand blanc. Quint, le plus impliqué, nous explique lors d’un court répit accordé par la bête comment présent à bord du croiseur Indianapolis pendant la Deuxième Guerre Mondiale il a assisté au massacre de tous ses coéquipiers par des squales affamés après que leur navire a fait naufrage. C’est une lutte à mort qu’il entend livrer, une lutte qu’il aurait aimé mener seul. Contre leur gré, il va donc entraîner les deux autres dans un combat suicidaire que Spielberg teinte d’un léger parfum de fantastique. Sans doute mort vivant depuis le massacre auquel il assista, Quint rejoindra ses frères d’armes dans la gueule du requin mettant fin à un traumatisme des rescapés qu’il n’a jamais pu dépasser. Plus réjouissant et conforme à l’optimisme de rigueur après une telle frayeur, Brody aura lui surmonté sa peur de l’eau. Tout ceci reste quand même cher payé la leçon de natation ! On ne peut pas conclure sans rappeler l’apport essentiel de John Williams dont la musique précédant l’arrivée du requin est désormais aussi célèbre que celle de Bernard Herman pour la mythique scène de douche de « Psychose ». C’est la précocité de Spielberg qui frappe le plus concernant « les dents de la mer ». Hitchcock qui avait connu des débuts plus laborieux en éprouva une certaine jalousie refusant de recevoir son jeune collègue sur le tournage de « Family Plot ». Comme quoi le monde des réalisateurs est fait aussi de petites bassesses
    sparowtony
    sparowtony

    284 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juillet 2015
    Troisième film de Steven Spielberg (deuxième si on veut être précis et ne pas compter "Duel" comme tel) et premier gros succès, "Jaws" est fidèle à sa réputation. Des années après, impossible de rester insensible rien qu'à la première scène spoiler: (soit la mort de la jeune fille)
    , scène qui fait tout simplement froid dans le dos et annonce la couleur. Mais au final, ce n'est pas vraiment ce qui compte dans le film: c'est le suspense qui prédomine sur les scènes de "terreur"...et quel suspense ! Quelle maitrise de la part de Spielberg ! Lors des scènes sur la plage, la tension monte de manière à chaque fois très efficace, impossible de ne pas être scotché. De plus, les personnages sont attachants, que ce soit Brody (Roy Scheider) ou Hooper (Richard Dreyfuss qui ira ensuite rencontrer les extraterrestre encore sous la direction du maitre). En plus d'être prenant de part son suspense, on notera aussi une petite critique des personnes qui pensent avant tout aux intérêts économiques: ce n'est pas d'une subtilité désarmante mais ça reste appréciable spoiler: (quel tête à claque que ce maire !)
    . Le film atteint cependant son apogée lors de sa deuxième partie spoiler: en pleine mer
    . Pour être honnête, toute la première partie ne m'a pas forcément captivé de bout en bout (sans être désagréable, hein) et c'est à partir spoiler: de l'arrivée définitive de Quint dans l'intrigue
    (génial Robert Shaw dans un rôle marquant) que j'ai été totalement scotché. Comme je l'ai dit, les personnages sont attachants et ça aide. La superbe mise en scène de Spielberg aide beaucoup aussi: il y a une bonne gestion de l'espace, des plans iconiques ( spoiler: comment oublier celui ou le requin apparait derrière Roy Scheider ?
    )...il y aussi une jolie photographie et surtout la musique de John Williams ! Le thème principal, tout en tension, est difficilement oubliable et sert admirablement le film. On notera aussi que le requin n'a pas vraiment vieilli (en tout cas à mes yeux). Son apparence effrayante reste intacte...Beaucoup plus prenant dans son excellente seconde partie (le climax est d'ailleurs génial), "Jaws" n'en reste pas moins une belle réussite de bout en bout. Un film stressant, passionnant, bien écrit, bien mis en scène, imprévisible ( spoiler: je ne m'attendais pas du tout à la mort de Quint, surtout de manière si violent
    e)...autant de superlatifs qui devraient convaincre n'importe quel sceptique de se jeter sur ce film culte. C'est loin d'être mon Spielberg préféré (ni celui qui me fascine le plus) mais la réussite reste indéniable...et puis quel duel entre les hommes et le requin !
    Kalie
    Kalie

    60 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 août 2012
    Meilleur film de prédateur dans l'histoire du cinéma, c'est à la fois un film catastrophe, d'horreur, de suspense etc. Il est parsemé de scènes spectaculaires, fortes en émotions notamment lors des attaques. Ces scènes sont filmées souvent en contre-plongées qui épousent le point de vue du requin. Soutenu par la célèbre musique de John Williams, le résultat est encore plus terrifiant. En ne montrant pas tout ce qui se passe sous l'eau, le réalisateur fait travailler l'imagination du spectateur à plein régime. La chasse au requin dans la seconde partie du film reste pour moi un summum du cinéma. Certaines scènes sont inoubliables. Par exemple lorsqu'en appâtant à l'arrière du bateau, le shérif Brody voit la gueule du squale surgir des eaux sous son nez. En sueur, il recule vers la cabine et dit d'une voix tremblante au capitaine que le bateau lui paraît trop petit !
    Sebmagic
    Sebmagic

    172 abonnés 1 128 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 septembre 2011
    Je pense que je ne suis pas né lors de la bonne décennie pour pouvoir apprécier pleinement ce film culte de Steven Spielberg. Il a certainement terrifié pas mal de gens il y a 35 ans, mais aujourd'hui que reste-t-il de ce film ? La musique est culte et inoubliable, ce qui est un point très positif du film. Autre atout : la caméra subjective, on suit le requin à la première personne ce qui évite d'introduire des effets spéciaux assez moches. C'est plutôt bien pensé et ça maintient le suspense dans son intégralité. Je reproche au film de souffrir d'une énorme baisse de régime à partir de la moitié du film. Toute la traque du requin sur le bateau, avec ces histoires de barils interminables, c'est vraiment long et peu intéressant. C'était une idée qui aurait pu marcher : à savoir symboliser l'arrivée du requin par le déplacement d'un baril à la surface. Malheureusement, on sait constamment où il se trouve et ça enlève tout le suspense et la tension qui étaient plutôt présents au début du film, lors des premières attaques. La fin du film est attendue, bien sûr, et nous montre réellement le requin (on passe donc d'une vue première personne à un baril, pour en arriver au requin proprement dit). La fin du film est plutôt bonne, légèrement stressante mais dans une faible mesure. Bref, un film qui restera toujours culte mais qui perd sans doute beaucoup de sa valeur au cours des années. Spielberg aura fait beaucoup mieux par la suite.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 septembre 2012
    Qautre ans aprés "Duel", qui montrait déjà l'étendue du potentiel du cinéaste le plus bankable de tous les temps, Steven Spielberg revenait (en force et en forme) avec "Les dents de la mer". Véritable passionné pour la culture cinéphilique, le maestro aura sur son passage, à titre indicatif, populariser l'un des inspecteurs les plus influents de la télévision : Columbo. Dire que la contribution de Spielberg est moindre, serait insulter une grande partie de l'héritage qu'il laisse au séptiéme art. A la sauce Hitchcockienne, Spielberg suggére la peur plus qu'il ne la dévoile et laisse planer le suspense, l'angoisse et la terreur dans chacun de ses plans, sans ne jamais brusquer les événements. Pourtant issu d'un tournage chaotique, où maints conflits naissérent et la maniabilité du requin mécanique contestable, "Les dents de la mer" s'en est vaillament sorti. Sa notoriété n'a céssé de croitre de jour en jour, d'année en année, de décennie en décennie, pour devenir l'un des cultes les plus incontournables de l'histoire. La mise en scéne est une démonstration de virtuosité, qui fait pâlir les amateurs dés la scéne d'ouverture. Telle une menace fantômatique, le requin rôde mais ne se dévoile jamais. Aussi, quand une jeune fille téméraire se glisse dans les eaux tiédes de la mer en pleine mer, elle est loin de s'imaginer ce qui l'a guette sous les calmes vagues. Et pourtant...inoubliable, ce prologue laissera à lui seul une trace, si bien que de nombreux vacanciers la joueront moins opportunistes quand il s'agira de profiter de la chaleur de l'été pour se rafraichir. Découpé en plusieurs parties, "Jaws" ne souffre d'aucune lenteur rythmique narrative et s'oriente, plan aprés plan, vers une solution d'apparence déséspérée. Les autorités locales, malgré l'insistance de Roy Scheider (impeccable) chef de police, ne prendront aucune décision hâtive afin de ne pas bousculer les enjeux économiques de l'été (dont le jour de l'indépendance qui se prépare). L'argent est roi, la stupidité des hommes pointée du doigt. Mais aprés diverses attaques meurtriéres d'un certain solitaire, ces rustres mangeurs de dollars finiront par capituler. Apprennant enfin le sens du mot "responsable", le maire finira par déclarer la chasse ouverte. Voilà donc qu'un océanographe (Richard Dreyfuss), un chasseur de requins cynique et pittoresque (Robert Shaw) et notre chef Brody feront équipe dans l'intérêt économique et vital de cette plage touristique. L'Orca, petit chalutier que l'on a bien du mal à voir supporter les assaults successifs du predateur, va conduire notre petite équipe vers la taniére du monstre. Aprés de multiples stratagémes, idées vagabondes et tentatives épuisées, arriveront-ils à s'en débarasser ? Steven Spielberg n'oublie pas de joncher son récit d'indications autour des protagonistes. Aussi, on sait d'où ressort l'excentricité caracterielle de Quint et ce qui l'améne à s'auto congratuler, de même que certains mettront leurs peurs de côté pour leur survie. L'instinct primaire prend le dessus. Tels des requins, les hommes se lévent de leur torpeur et agissent. L'ensemble est brillament orchestré par John Williams qui signe une bande originale aussi cultissime que le sont les notes de Carpenter ("La nuit des masques") lors de chaque extrait précédant l'arrivée du requin. Steven Spielberg, entouré d'une équipe impliquée, offre une légende du cinéma avec "Les dents de la mer" et devint le réalisateur d'époque le plus adulé. Comme quoi, l'horreur râllie les égos. Merci Spielby.
    ollavatelli
    ollavatelli

    57 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juillet 2011
    Ce premier volet des « dents de la mer » est une date dans l’histoire du cinéma.
    Un requin n’aura jamais été aussi frissonnant et dangereux dans un film que dans celui-ci. Les scènes où ce grand monstre marin attaque, sont très efficaces et stressantes. Le film contient assez de rebondissements (et de victimes) pour tenir en haleine le spectateur. La pêche du mauvais requin et le maire qui pense plus aux chiffres d’affaires de la ville qu’au bien de la population sont le genre d’indice qui stimule l’augmentation de victimes.
    Le film sera aussi grandement remarqué par sa bande son culte et à la fois nerveuse pendant les scènes d’attaque du requin.
    Steven Spielberg a donc sûrement réalisé le plus grand film de requin.
    Charles G
    Charles G

    33 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 juillet 2012
    Les Dents de la Mer, à l'instar d'autres classiques ces derniers temps, revient dans les salles. Je dis oui à cette démarche, tant que le film a été remastérisé CORRECTEMENT (n'est-ce pas George Lucas ?). C'est fort heureusement le cas ici, où la pellicule d'origine n'a pas été dénaturée d'un cheveu. On se fait un plaisir de replonger dans une atmosphère estivale polluée par la peur de l'eau et de ses dangers. Les attaques filmées du point de vue du requin, qui ont fait école depuis, gardent toute leur intensité. Le film n'a pas pris une ride : chaque moment de tension est toujours aussi saisissant. On sourit de se remémorer le nombre de fois où ce chef d’œuvre a été repompé dans des films au résultat plus ou moins heureux... Enfin, la virée en mer de la fin du film restera à jamais du très grand cinéma. En ce temps-la, Spielberg était un réalisateur de génie qui ne faisait que très peu de faux-pas. Je ne m'attarde pas sur le film en lui-même que tout le monde doit déjà connaitre. Je vous laisse juste avec cette réplique mythique "We're gonna need a bigger boat". Tu veux pécho ? Alors emmène ta conquête estivale devant l'écran et sois prêt à la rassurer. Et tiens, pour te la jouer BG du 7-9, propose-lui un bain de minuit après la séance, elle verra que t'en as dans le froc.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top