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Un visiteur
2,5
Publiée le 9 mars 2008
Ce Kings od the world nous offre un portrait saississant de l'Amerique et nous confronte a des personnages emouvants, comme celui de l'employé de casino obligée de cumuler deux boulots pour payer les soins dentaires de sa fille. Bien qu'un peu repetitif et un brin date(l'enquête remonte a 2004, à la veille de la réelection de George W. Bush), le film reste un temoignage edifiant.
"Kings of the world" est un document cruel mais d'une grande exactitude.
Prenez un avion pour les USA, louez une voiture et parcourez le pays durant quelques mois, discutez avec les gens (qui ne demandent pas mieux) et vous n'en saurez pas plus qu'au bout des deux heures de ce documentaire.
A travers plusieurs états et plusieurs personnages de tendances politiques ou d'appartenances sociales différentes, c'est un portrait global des Etats-Unis qui est brossé.
On y discute du rêve Américain, de la liberté et de l'ingérence des USA dans des affaires nationales qui leurs sont étrangères, avec des gens réduits à vivre dans un village de mobile home.
On embraye sur le mérite, le "travailler plus pour gagner plus" et de la protection sociale avec une serveuse de casino faisant un nombre d'heures éreintant afin de payer les soins dentaires de sa fille et dont la mère retraitée doit payer 250$/mois de médicaments contre la décalcification.
En contrepartie, un propriétaire terrien à la tête d'un ranch d'un million d'hectares nous explique que les impôts et les taxes n'ont pour but que de rendre la population "dépendante" des services de l'état et de placer le pays sous un régime communiste totalitaire...
Nous allons également à la rencontre de militants démocrates, nous nous rendons dans une fête où la plupart des jeunes sont originaires d'Amérique latine, nous dînons avec une famille de bobos, nous buvons un coca avec un couple de jeunes qui se sentent rassurés par l'action de g. bush en Irak, on essaye de discuter avec un couple de mormons etc, etc...
Ce qui frappe avant tout et ce, qu'il s'agisse du camp démocrate ou républicain, c'est la faiblesse des arguments qu'avancent les personnes interrogées. Les discussions sont superficielles et même si les interlocuteurs ont l'impression de se glisser dans la peau d'un "mulder" de la politique, un môme de 8 ans n'aurait pas besoin de précisions quant au contenu de leurs discours.