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bsalvert
405 abonnés
3 576 critiques
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2,0
Publiée le 18 mars 2018
Les Etats Unis terre de toutes les promesses nécessitent un controle pour que chacun ne s'installe pas sans en avoir le droit. Cela se fait ua détriment de la dignité ou sur sacrifice de la vie de famille. PLV : ue autre vision de la terre promise
Droit de passage est un film intéressant à plus d'un titre, il nous démontre que pour obtenir le sésame de la carte verte, toutes les tentatives sont bonnes. Les plus nobles, les plus difficiles, les plus tortueuses, tout en se sacrifiant, se soumettre, être à la merci de personne sans scrupule. Le beau pays à la bannière étoilé, qui attire tel un aimant, tel un papillon attiré par la lumière, mais combien se grille les ailes avant de traverser ce beau faisceau lumineux. Donc ce film montre toutes les facettes, tous les enjeux pour venir vivre aux Etats-Unis, jusqu'à la naturalisation, jusqu'à l'expulsion, jusqu'à l'implosion d'une famille. C'est un réquisitoire qui ne fait pas forcément la part belle à ce pays, on comprend les motivations aussi différentes les unes que les autres de ces hommes et ces femmes qui veulent s'offrir une vie plus belle. Mais, comme le dit le discours de naturalisation, rien n'est garanti dans ce pays, il faut se battre, faire ses preuves pour réussir, et toujours redoubler d'effort pour survivre. C'est un film complet, qui se construit à travers plusieurs histoires, un sujet principal et différents angles pour le traiter. Pas de coup d'esbrouffe, pas de grands flics qui sauvent la veuve et l'orphelin, pas de plans de Los Angeles sous les couleurs d'un coucher de soleil glamour, non, juste un monde dur, où chacun se bat à sa manière pour survivre. Un beau film bien percutant.
Un thème universel et d'actualité où un casting 4 étoiles se doit d'agir pour la bonne cause. Le message politique est clair et sent bon la démagogie de comptoir. Un film choral où on a bien pris soin de mettre des protagonistes dans un panel bien représentatif... Enfin presque car montrer une superbe blonde australienne se prostituer pour la carte verte est très peu vraisemblable, voir même un de la vraie SF ! Entre Harrison Ford qui en fait un peu trop et un Ray Liotta peu à l'aise on se demande jusqu'où les acteurs américains peuvent aller... Le film n'est pas un navet, il y a quelques jolies scènes mais la réalisation est maladroite. Au lieu de faire un film vraiment engagé le film penche allègrement dans le mélo manichéen pour faire pleurer la ménagère.
Wayne Kramer, assez séduisant lors de ses deux premiers longs (The cooler en tête) s’adonne au film de commande. Il ne passera pas la frontière. Malheureusement couvert de clichés et de faux bons sentiments dans ce film choral (tendance mode), rien n’échappe à ce qui construit la lourdeur d’un film. A vouloir faire un panel des plus complet (et somme toute cliché) de la société américaine, le film est noyé et déborde d’une dramaturgie écoeurante et fausse. La réalisation ne viendra à aucun moment sauver un scénario fade et bourgeonnant de mauvaises intentions tire-larmes. On ressort donc plus que déçu mais à aucun moment le film, même réalisé par un autre metteur en scène, n’a su et ne saurait être de qualité.
Un film complexe signé Wayne Kramer, touchant et engagé sur un sujet délicat l'immigration aux États-Unis. Plusieurs histoires en parallèle et qui s'entrecroise par moment entre l’intégration, la vie des clandestins, la violence et le trafic pour avoir une carte verte pour devenir citoyens américain. Avec un bon casting : Harrison Ford, Ray Liotta, Ashley Judd, Jim Sturgess, Cliff Curtis, Alice Braga et Alice Eve.
Le site Rotten Tomatoes a attribué 16% a ce film. Ces jours-ci, leurs critiques se prennent un peu au sérieux et ils donnent des notes un peu tout et n'importe quoi.
Heureusement, je ne suis pas fié à leurs notes. Ce film peut passer presque pour un documentaire sur le calvaire d'obtenir un green card aux US.
Réalisé en 2007 et disponible dès le début de l'année 2009, Droit de passage a beau avoir été vendu aux quatre coins du globe, c'est pourtant avec plus d'un an de retard qu'il débarque enfin dans l'hexagone. Troisième long-métrage de la part de Wayne Kramer, après son sympathique La Peur au Ventre (2006), cette fois-ci, il traite d'un sujet assez complexe : l'immigration clandestine. Pour ce faire, il décide de le traiter sous la forme d'un film choral, avec plusieurs protagonistes que tout opposent, mais dont les destins vont finir par s'entre-croiser à un moment donné. L'intérêt du film, c'est que le réalisateur ne prend parti pour aucun des deux camps (les clandestins ou les services de l'immigration). Chacun en prend pour son grade, vu sous différents angles, le scénario, certes pas bien épais, laisse place à une mise en scène en roue libre qui se limite à alterner entre chaque protagonistes, le tout, avec une certaines nonchalance. Niveau distribution, on est gâté avec Harrison Ford, Ray Liotta & Ashley Judd, des rôles bien délimités où chacun évolue sans se faire de l'ombre. Wayne Kramer, qui réalise le remake de son propre court-métrage éponyme (1996), aurait du y insuffler un peu de vigueur car l'ensemble est bien trop lent.
Le film chorale est toujours un exercice périlleux. Surtout quand on a peu d'expérience et de références comme Wayne Kramer. Tout le monde n'est pas Inarritu ou Paul Haggis. Même si on pense parfois à Babel ou à Collision, on en est loin. Malgré tout ce Droit de passage se laisse regarder. La mise en scène est correcte. Le scénario tire parfois un peu trop sur la corde sensible et la crédibilité n'est pas toujours au rendez-vous. On passera sur la morale très (trop ?) américaine qui s'efforce de contenter un peu tout le monde. Mais il y a quelques jolis moments d'autres beaucoup plus durs. Un peu de suspens et quelques rebondissements plutôt mous enrobent le tout. Niveau acteurs on retrouve avec plaisir la trop rare et pourtant douée Ashley Judd, encore sous exploitée ici et dont l'un des meilleurs rôle (Bug) remonte déjà à trois ans. Harrison Ford commence à être bien fatigué et sa prestation est assez faiblarde. Quelques second rôles intéressants : Ray Liotta (loin de son lustre d'antan), Cliff Curtis, Jim Sturgess, la belle Alice Braga (Blindness, Je suis une légende) et la très prometteuse Summer Bishil dans ce qui est certainement le rôle (la jeune musulmane) le plus intéressant. Bref pas de quoi affolé le box-office mais un petit thriller qui se voit sans ennui...
Cela fait immanquablement penser à « Collision » (« Crash », 2005) avec une très belle distribution là-aussi (Harrison Ford, Ray Liotta et Ashley Judd en tête) et un sujet très intéressant – l’immigration – mais malheureusement la fin du film est plombée par le côté « morale américaine » spoiler: : un dialogue qui résume tout sur le fait qu’aucun crime ne peut rester impuni aux Etats-Unis, l’accumulation des découvertes par la police américaine de chaque crime et délit en un laps de temps record et ce sur une réalisation un peu trop symbolique pour moi (pendant la cérémonie d’obtention de la nationalité américaine avec en fond sonore l’hymne national américain) . Il y a quand même quelques histoires humaines fortes et très prenantes et une réflexion à en tirer sur la difficulté de mettre en œuvre des règles justes sur une population qui, même si elle a enfreint les lois en résidant sans autorisation sur un territoire, en conserve les mêmes aspirations familiales que la population dite « en règle ».
Divers personnages aux prises avec l'immigration aux USA. Diverses situations censées être représentatives des drames qui se jouent pour une carte verte, un passage de frontière etc. Aucune finesse dans le propos, mais du drame à outrance à la façon film télé de l'été. Avec un style qui se réclame des "Babel" et autres "Collision". Les personnages n'existent que pour le drame, surtout celui de la gamine expulsée pour son devoir ambigüe. Toutes ses scènes sont larmoyantes à outrance. Une exagération pesante et un propos trop démonstratif.
Un film puissant qui puise sa force dans une interprétation exemplaire de la part de chaque acteur, dans une bande originale qui stimule nos émotions et dans une mise en scène très efficace. Il est tout de même dommage que le tout soit gâché par un scénario qui me semble assez exagéré. En effet, il m'est difficile de croire qu'autant de "cas" se déroulent en même temps et ce dans la même région. De plus, le montage n'aide pas le film, en faisant défiler quelques séquences de chaque histoire un peu trop rapidement; déjà que l'importance des différentes trames soit inégale. Un très bon film mais qui n'arrive pas à la cheville des sommets du genre (comme Collision).
Film intérressant et même parfois drôle. Attachant sans tomber das le pathétique, quelques clichés sans pour autant succomber dans l'autosuffisance. Bref, très sympa les histoires parallèles, les acteurs (Jiiim), la dynamique.
une construction en parallèle du destin de plusieurs personnages avec pour thème l'immigration aux States... l'ensemble est rythmé mais faute à un scénario trop plat reste finalement au ras des pâquerettes... il aura cependant le mérite de parler d'un sujet sensible, mais malheureusement avec pas mal de mauvais gout et beaucoup de grosses ficelles, pour essayer d'arracher les larmes a grand renfort de violons, sans grand résultat...
"La France ne peut accueillir toute la misère du monde" disait Michel Rocard dans une déclaration désormais célèbre même si tronquée. Pour les Etats-Unis, c'est la même chose semble nous montrer ce "Droit de passage" qui décrit une multiplicité de situations ayant trait à l'immigration et l'obtention de la nationalité américaine. Malgré le mode choral de l'entreprise, j'ai été intéressé et même presque ému par l'évocation de ces petites histoires simples et quelquefois pédagogiques. La caricature est néanmoins parfois proche, notamment dans le segment de cette jeune orientale enflammée mais sincère. Cependant, dans l'ensemble, j'ai bien aimé la clarté du propos. Avec en bonus le sympathique déshabillé de la blonde Alice Eve qui aurait certainement corrompu aussi le fonctionnaire vénal que je suis. Quoi qu'il en soit, voilà un film qui ravira Brice Hortefeux et Eric Besson !