AlloCiné
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Votre avis sur Police sur la ville ?
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Film d'un classicisme étonnant pour l'année 68........ on dirait un policier d'avant les années 60....... il manque un peu plus d'actions et d'intrigues....... trop axé sur la vie personnelle des protagonistes d'où une certaine déception......
Pas grand chose à sauver dans ce film de Donald Siegel. Le rythme est trop haché, gâché par des scénettes censées dépeindre le quotidien des policiers, mais très mal jouées et mal mises en scène. Richard Widmark, exceptionnel 20 ans plus tôt dans "Carrefour de la mort", a mal vieilli et n'exprime plus grand chose. Henry Fonda campe pour la millième fois un type droit et honnête travaillé par sa conscience. Harry Guardino est égal à lui-même, c'est-à-dire un acteur juste passable. Les scènes d'action, plus réussies que les scènes de ménage, ne sont pas pour autant des moments d'anthologie. Le scénario dans son ensemble n'est pas passionnant et aurait dû être épaulé par une mise en scène audacieuse. Et le montage laisse à désirer. Don Siegel est capable de mieux que cela, ce qu'il prouvera d'ailleurs dans ses réalisations ultérieures.
Encore un polar urbain remarquable signé Siegel. Le scénario, très dense, mêle habilement la vie privée des détectives à leurs péripéties policières. Par ailleurs, on trouve les germes de l'inspecteur Harry dans le personnage de Madigan.
Peu d'action mais la qualité compense (Siegel oblige).
Un classique.
Peu d'action mais la qualité compense (Siegel oblige).
Un classique.
C'est mou de chez mou. Il est à croire que quand il a fait ce film Don Siegel était sous Exomil. Moi qui m'attendais à un truc hyper-nerveux du genre "L'Inspecteur Harry" pourtant du même Don Siegel, j'ai été sacrément déçu. Au lieu que ce soit mes nerfs qui travaillent, c'était plutôt mes paupières pour ne pas se fermer complétement. A croire que j'étais moi aussi sous Exomil. Après un début avec une arrestation qui foire complétement engageant, le film se perd totalement dans une routine aussi exaltante et nerveuse qu'un épisode de "Derrick" et des intrigues secondaires des plus inintéressantes qui rendent le temps encore plus long. Donc le scénario se distingue par une totale inefficacité mais aussi par un manque de clairvoyance dans la composition de certains personnages, en particulier le méchant trop caricatural. Reste Richard Widmark, qu'on a vu beaucoup plus inspiré et qui oublie cette fois d'être génial et se contente de faire ici du correct, et Henry Fonda, qui assure toujours dans le rôle du supérieur droit et honnête. Ouais, mais bof, bof, bof...
Film au scénario trop mince pour que l'on ne s'ennuie pas à un moment donné. Le déroulement de l'histoire est parfois à la peine notamment avec la situation développée en parallèle entre Henry Fonda et son ami d'enfance. Henry Fonda qui n'est pas au mieux de sa forme dans ce fil; Reste tout de même la réalisation de Don Siegel qui filme remarquablement New York.
Caine78
Une belle réussite du polar urbain. Sans chercher à être trop spectaculaire ou au contraire trop bavard, Don Siegel parvient ici à trouver une osmose entre une enquête policière ultra-réaliste et le quotidien des flics de New-York. Et l'ensemble sonne étonnamment juste, que ce soit dans les rapports entre les différents personnages ou encore la manière dans lesquelles les situations se déroulent. Richard Widmark est comme à son habitude impeccable et Henry Fonda n'est pas en reste. Simple, précis et conci, bien joué et solidement mis en scène : du travail de pro.
Le grand Don Siegel a suffisament de metier pour pallier les insuffisances d'un scénario plutôt simple composé de 2 histoires qui s'entrecroisent tout en s'interressant à la vie privée de ces flics. Comme en plus il y a un casting en or avec Henry Fonda et Richard Widmark, le film tient parfaitement la route et puis Siegel sait parfaitement signer New York.
un polar comme on les connait deja, certe richard widmark et henry fonda sont tres bon, mais le scenario est trop simple, don siegal nous a habitué a mieux avec notamment inspecteur harry, le film commence bien mais une fois l'intrigue lancé, le rythme est trop lent et peine a s'acceleré jusqu'au 20 derniere minute, sa reste convenable
Un film qui vaut surtout pour la performance des acteurs, Richard Widmark et Inger Stevens en tête. Le couple donne de l'épaisseur à une intrigue somme toute banale. Henry Fonda, visiblement mal à l'aise dans ce rôle de préfet de police, peine à donner sa pleine mesure. Heureusement, l'année suivante, Sergio Léone lui offrira l'un de ses plus beaux rôles dans "Il était une fois dans l'ouest". De son côté, Inger Stevens illumine le film par sa beauté et la complexité de son interprétation. Quant à Don Siegel, il donne le meilleur de lui-même sur un scénario épais comme une feuille de papier. Mais une chose est sûre, l'homme sait filmer une ville comme nul autre. En regardant ce "Police sur la ville", on ne peut s'empêcher de penser à un Michaël Mann par exemple, ces plans larges alternés à de bref coups d'oeil, et cette caméra toujours en action qui file sur l'asphalte. Intéressant.
j'ai redécouvert ce film emblématique de la fin des sixtie's où les flics pouvaient circuler en grosse Chevrolet Impala dans les rues de New York sans embouteillage... Don Siegel nous fait un constat , sur la police , sur Madigan , son couple , sur le préfet , sa maitresse..... Le tout sur une musique qui ressemble à du Lalo Schifrin (mais c'est pas lui). Une plongée dans les passé mais qui me laisse un gout d'inachevé .... Enquête interne qui reste en suspend , comme le couple Madigan , la maitresse du préfet (H. Fonda) , .... On suppose que Madigan s'en sort puisqu'une série verra le jour plus tard...
Ce film ne vole pas bien haut. Widmark est de glace, il n'a absolument aucune expression, et parle avec une voix monocorde qui donne envie de roupiller (la qualité sonore n'arrange rien). Ce n'est guère mieux du côté de Henry Fonda, mais au moins il apparait moins souvent à l'écran.
Scénaristiquement, "Police sur la ville" s'axe sur un mélange de la vie privée des policiers avec leur vie professionnelles. On voit comment l'une agit sur l'autre, avec les conséquences que cela implique, et inversement. Cela peut paraître alléchant, mais le concept n'est pas suffisamment bien exploité. Vous n'aurez rien de plus que des histoire cul-cul-la-praline entre mari et femme. Sans compter que l'histoire n'attise pas le moindre intérêt. Bref, ce film sonne faux tout comme la prestation du gangster pourchassé qui en fait beaucoup trop. Une étoile tout de même, pour la réalisation que je qualifierai de convenable.
Scénaristiquement, "Police sur la ville" s'axe sur un mélange de la vie privée des policiers avec leur vie professionnelles. On voit comment l'une agit sur l'autre, avec les conséquences que cela implique, et inversement. Cela peut paraître alléchant, mais le concept n'est pas suffisamment bien exploité. Vous n'aurez rien de plus que des histoire cul-cul-la-praline entre mari et femme. Sans compter que l'histoire n'attise pas le moindre intérêt. Bref, ce film sonne faux tout comme la prestation du gangster pourchassé qui en fait beaucoup trop. Une étoile tout de même, pour la réalisation que je qualifierai de convenable.
POLICE SUR LA VILLE de Don Siegel, même du très respectable Don Siegel, filmmaker hollywoodien dans la plus noble et respectable signification du terme. On lui doit quelques solides pépites telles que L'Invasion Des Profanateurs De Sépultures (1956, le tout 1er), Dirty Harry (le début de la légende, c'est lui !) ou encore L'Evadé D'Alcatraz (avec Clint Toujours).
Richard Widmark & Henry Fonda sont les deux vedettes de ce polar urbain tourné en grande partie en studio (la reconstitution des rues new-yorkaises se voit un peu beaucoup....).
On suit le parcours de ces deux flics suivant chacun de leur côté leur destin. L'un, grand chef incorruptible à la mentalité rigide comme un coup de trique (Fonda), l'autre inspecteur balayant le trottoir depuis toujours engoncé dans ses petites magouilles (Widmark).
La trame est désuète et tiendrait sur l'oeuvre complète des mémoires de Nabila. L'intérêt du film tient dans ce double parcours que nous suivons, où nous voyons la vie familiale de ces deux hommes en perdition totale( c'est un film des sixties, donc les épouses ou maîtresses de Fonda et Widmark ont entre 20 et 35 ans de moins qu'eux !!!!) alors qu'ils essaient de compenser avec le boulot.
C'est solide et carré. Pas le meilleur Siegel mais tout à fait recommandable quand même !
Richard Widmark & Henry Fonda sont les deux vedettes de ce polar urbain tourné en grande partie en studio (la reconstitution des rues new-yorkaises se voit un peu beaucoup....).
On suit le parcours de ces deux flics suivant chacun de leur côté leur destin. L'un, grand chef incorruptible à la mentalité rigide comme un coup de trique (Fonda), l'autre inspecteur balayant le trottoir depuis toujours engoncé dans ses petites magouilles (Widmark).
La trame est désuète et tiendrait sur l'oeuvre complète des mémoires de Nabila. L'intérêt du film tient dans ce double parcours que nous suivons, où nous voyons la vie familiale de ces deux hommes en perdition totale( c'est un film des sixties, donc les épouses ou maîtresses de Fonda et Widmark ont entre 20 et 35 ans de moins qu'eux !!!!) alors qu'ils essaient de compenser avec le boulot.
C'est solide et carré. Pas le meilleur Siegel mais tout à fait recommandable quand même !
Le film surprend par la subtilité des relations entre nos flics (Richard Widmark et Harry Guardino) et leurs femmes. En particulier entre Richard Widmark et sa femme (Inger Stevens, dans le rôle de la femme au foyer parfaite) à la maison, puis à la réception organisée par la police où son mari la lâche (littéralement) ou son amie chanteuse (Sheree North, belle scène, courte, mais qui contribue à rendre le personnage de Richard Widmark sympathique, ou pas). Et aussi entre Henri Fonda et sa maitresse, Susan Clark, qui a de beaux dialogues, qui donnent lieu à la belle scène dans le parc. Et aussi l'unique scène entre son acolyte Harry Guardino et sa femme au téléphone (dont sa relation semble moins conflictuelle que les deux autres).
Il faut dire que leur préoccupation est de retrouver leurs armes de services volées par un psychopathe, très vite, sinon ils seront mis à pied.
La direction d'acteur est subtile et se remarque par le travail avec les seconds rôles: la performance de Don Stroud, personnage d'indicateur surexcité, Susan Clark ou Sheree North, ou le mutisme d'Henry Fonda. Le personnage d'Henry Fonda, droit dans ses bottes dans le rôle du commissaire à la vertu très élevée, mais mutique, qui parle peu. Et qui perd un peu de son aura lorsque l'on comprend que Susan Clark est mariée, et n'est donc pas sa femme.
La musique pêche un peu et parait peu piquante par rapport aux images. C'est le principal défaut du film. Elle date le film dans le début des années soixante (elle n'a pas le côté jazzy qu'apportera Lalo Schiffrin).
La thématique du film est sur le fait que ce que l'on voit cache toujours quelque chose: Henry Fonda, très vertueux, est impliqué dans une relation adultérine; Henri Guardino, le plus violent du duo, semble le mari parfait et prévenant avec sa femme; Richard Widmark, marié et aimant sa femme, file a une liaison épistolaire avec Sheree North et semble avoir deux femmes; Don Stroud en rabatteur de filles excité se révèle un indiceur de qualité; le chef de la police, James Whitmore, est impliqué dans un dessous de table. Le scénario est d'une richesse qui donne une saveur particulière à ce film.
Le format Techniscope est fluide, et Russell Metty donne à ce film policier une patine assez flamboyante. Don Siegel maîtrise son sujet, c'est indéniable. Don Siegel enchainera ensuite son premier, mais pas le dernier film, avec Clint Eastwood avec Un Sherif A New-York (1968).
Il faut dire que leur préoccupation est de retrouver leurs armes de services volées par un psychopathe, très vite, sinon ils seront mis à pied.
La direction d'acteur est subtile et se remarque par le travail avec les seconds rôles: la performance de Don Stroud, personnage d'indicateur surexcité, Susan Clark ou Sheree North, ou le mutisme d'Henry Fonda. Le personnage d'Henry Fonda, droit dans ses bottes dans le rôle du commissaire à la vertu très élevée, mais mutique, qui parle peu. Et qui perd un peu de son aura lorsque l'on comprend que Susan Clark est mariée, et n'est donc pas sa femme.
La musique pêche un peu et parait peu piquante par rapport aux images. C'est le principal défaut du film. Elle date le film dans le début des années soixante (elle n'a pas le côté jazzy qu'apportera Lalo Schiffrin).
La thématique du film est sur le fait que ce que l'on voit cache toujours quelque chose: Henry Fonda, très vertueux, est impliqué dans une relation adultérine; Henri Guardino, le plus violent du duo, semble le mari parfait et prévenant avec sa femme; Richard Widmark, marié et aimant sa femme, file a une liaison épistolaire avec Sheree North et semble avoir deux femmes; Don Stroud en rabatteur de filles excité se révèle un indiceur de qualité; le chef de la police, James Whitmore, est impliqué dans un dessous de table. Le scénario est d'une richesse qui donne une saveur particulière à ce film.
Le format Techniscope est fluide, et Russell Metty donne à ce film policier une patine assez flamboyante. Don Siegel maîtrise son sujet, c'est indéniable. Don Siegel enchainera ensuite son premier, mais pas le dernier film, avec Clint Eastwood avec Un Sherif A New-York (1968).
Loin d'être une oeuvre mineure, Madigan est le premier film important à s'emparer des codes du polar tels que Hollywood les avait forgés pour les faire basculer dans quelque chose de radicalement nouveau.
L enquête policière passe au second plan et les flics sont empêtrés dans leurs contradictions, leur vie conjugale ratée, leur administration tatillonne, et tous les faux semblants du quotidien. Ces éléments qui constituent aujourd'hui la chair de tout polar sont magnifiés par un New York vertigineux, fascinant, dangereusement nocturne. Un grand film.
L enquête policière passe au second plan et les flics sont empêtrés dans leurs contradictions, leur vie conjugale ratée, leur administration tatillonne, et tous les faux semblants du quotidien. Ces éléments qui constituent aujourd'hui la chair de tout polar sont magnifiés par un New York vertigineux, fascinant, dangereusement nocturne. Un grand film.
Film à voir pour ce qui est derrière l'intrigue. Intrigue qui, en elle-même, n'a aucun intérêt. 2 flics sont à la poursuite d'un truand, le trouvent et s'entretuent, c'est plutôt mince. Mais quels flics ? Widmark y croit-il encore ? Fonda, passé derrière un bureau, ne constate-t-il pas l'évolution de la truanderie avec une grande désillusion ? Il couvre son ami parce qu'il est son ami, c'est vrai, mais surtout parce qu'il ne croit plus en grand chose. Son discours sur le flic qui doit être irréprochable sonne comme un dernier credo d'une autre époque, qui n'est plus pour lui. Alors c'est vrai, le jeu de ces deux acteurs est simpliste et mécanique (Widmark), ou raide et inexpressif (Fonda). A quoi bon ? Don Siegel filme volontairement linéaire, met dans la bouche de ses comédiens un dialogue primaire, propose des scènes d'action caricaturales pour nous amener à voir ce qui est peut-être le personnage central : New York loin de Manhattan, de Central Park, de Broadway ou de la 5ème. New York hors les murs, crasseux, lépreux, un New York assez peu filmé jusqu'alors. On comprend mieux alors cette caméra clinique, ces mouvements très travaillés, cette direction d'acteurs monocorde. Pas assez pour faire un grand film, ni même un bon film, mais suffisamment pour s'y intéresser et saluer un maître cinéaste.
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