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boscopax
81 abonnés
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3,0
Publiée le 5 juillet 2013
Goodman porte l'ensemble du film sur ses épaules, mais ça nous suffit de voir sa bouille dans ce petit film parodique des sectes qui entachent les USA. Assez bien rythmé, bardé d'une crise de conscience parfois et d'humour noir souvent bien senti, Red State se laisse aisément regarder même s'il est loin de révolutionner le genre.
Le film de Kevin Smith ne brille pas vraiment par l'originalité de sa démonstration, mais plutôt par le traitement atypique qui lui donne, mêlant plusieurs genres et références.
La réalisation est dynamique et le suspens bien présent malgré, malheureusement, quelques fautes de rythmes.
Red State commence et se met en place comme un survival avant de basculer maladroitement dans le film d'action. Un mélange des genres pour Kevin Smith qui laisse de côté les comédies potaches mais réussies (Clerks, Mallrats, Dogma) pour s'attaquer à son premier film "sérieux". Un premier film qui n'a rien de convaincant tant il nous égare entre les styles. L'histoire se déroule sans véritables personnages principaux et rien ne nous accroche véritablement excepté l'interprétation impeccable de Michael Parks en prêcheur gourou allumé et la présence du non moins toujours juste John Goodman. Si à travers son récit, Kevin Smith effleure bien des sujets pourtant intéressants, il n'arrive jamais à insuffler de véritable tension dramatique la faute à un montage un peu brouillon et à des protagonistes sans épaisseurs. Un film loin d'être indispensable.
Vraiment une réalisation très médiocre, une idée qui aurait pu être bien mieux exploitée. De plus, sur la jaquette, on peut voir que Mr Tarantino (mon réalisateur préféré avec James Wan) a aimé ce film ? non.... et dire que je l'ai acheté en Blue Ray... prochaine fois, je ferai plus confiance aux notes d'Allo Ciné.
Trop nul, irréaliste sur certaine scène (comme courir dans la salle avec une arme sans tiré sur les gens avant de s'enfuir) qui ma donner envie d’arrêter de regarde le film
Dans quel délire est parti Kevin Smith?Lui,le spécialiste des comédies indépendantes générationnelles,a été tourné un film d'horreur à petit budget sans ligne conductrice.Financé par ses propres soins,"Red State"parle bien des dérives morbides des sectes extrémistes,aveuglées par leur ultra-conservatisme et leur interprétation toute personnelle de la volonté de Dieu.Les dix minutes du sermon enflammé du pasteur,incarné par un Michael parks incarné,sont édifiantes.Les ados lubriques du début,se font exterminer sans coup férir.Et puis,une unité d'intervention entre en jeu,et l'on entre dans un film de siège genre "Assaut".S'ensuivent pétarades,gloubi-glouba christique et dégénérescence partagée.C'est un vrai fourre-tout,où Kevin Smith voit trop grand dans sa thématique,et se contente de dépeindre une famille de dingues à la Devil's Rejects.On se demande ce que John Goodman est venu faire dans cette galère.Un direct to DVD très dispensable et moralement abject,totalement dénué de la moindre réflexion constructive.
Je découvre le cinéma de Kevin Smith avec ce film pour le moins étrange... Avis très mitigé pour ce Red State qui se montre à la fois très original et relativement bancal dans sa globalité. On constate tout d'abord un réel refus d'appartenance à un genre caractéristique de la part du réalisateur qui prend un plaisir tangible à malmener les codes et à perdre son spectateur dans un univers à la fois impur et ( presque ) totalement inédit. A ce niveau Red State ménage les surprises au détour de quelques rebondissements pas mal étonnants. A cette originalité vient s'ajouter une sorte d'irréalisme généralisé qui - pour ma part - dessert totalement les émotions sous-jacentes : il faut dire que Kevin Smith n'y va pas de main morte quant aux effets burlesques, transformant cette secte assassine en cirque itinérant proprement grotesque et rébarbatif ( on pense à plusieurs reprises au très mauvais The Devil's Rejects de Rob Zombie pour le registre caricatural ). Sinon Red State demeure à mon sens trop disparate pour affirmer sa véritable cohérence, qu'il s'agisse de la multiplicité des points de vue ou de celle des thématiques exploitées ( pas de réel personnage-pivot ni même de héros ; dimension politique, religieuse et judiciaire entremêlées ; thèmatique discrète mais bien présente des méfaits du Net ). Un peu trop ambitieux peut-être... Red State est à voir tout de même pour son audace difficilement contestable mais souffre d'une structure trop éclatée et d'une tonalité trop appuyée pour séduire entièrement. Décevant John Goodman.
Un film étonnant de la part de Kevin Smith qui nous a plutôt habitué à du cinéma pour ado boutonneux, un rien décalé mais surtout plutôt idiot. On débute ici avec un slasher assez conventionnel si ce n'est la présence de fanatiques religieux aux relents clairement homophobes. Jusque là , l'appellation Horreur parait logique mais c'est sans compter sur l'esprit tordu de Smith qui fait basculer son film dans la drame et le policier sans crier garde. A partir de là, il faut reconnaitre que ça part dans tous les sens, Smith a des choses à dire mais son schéma narratif est chaotique, à tel point qu'il perd en puissance critique. Homophobie, fanatisme religieux, police, port d'armes, patriotisme U.S. à outrance avec magouilles à la clé, tout y passe. Problème : des trois protagonistes principaux il ne reste rien, personne à qui s'attacher si ce n'est le toujours très bon John Goodman mais on se retrouve tout de même quelque peu perdu. Sans compter les incohérences du style 8200 tirs qui n'atteignent pas leurs cibles et des comportements de personnages assez étranges. Au final, c'est un film qui interpelle mais qui manque cruellement de style. Intéressant mais pas indispensable.
Un bon début, on plonge dans une atmosphère inquiétante et originale. Les interprétations impressionnantes de Michael Parks et de Melissa Leo font mouche. La suite est plus quelconque, le film se concentrant sur des scènes d'action sans grand intérêt. Et John Goodman en flic, ce n'est pas l'idée du siècle.
Il est des films comme ça qui vous retournent les sens, qui vous plongent dans une profonde réflexion à la limite du malaise tant leurs propos est d'une justesse implacable. Un choc d'autant plus grand quand le film est signé Kevin Smith, dont on imaginait bien pourtant la faculté d'analyse de ses congénères mais pas au point de nous livrer l'un des portraits les plus sombres qui soit de l'Amérique. Sans concessions, Red State est une véritable bombe thématique tant ce qu'il semble dénoncer n'est que la partie émergée d'un iceberg tutoyant les profondeurs les plus inavouables de la société U.S. post 11/09, une société favorisant les extrémismes en tout genre pour mieux les retourner contre une population persuadée de son bon droit tel que garanti par la constitution des pères fondateurs. Une société savamment divisée au gré des volontés perverses d'une élite n'ayant que faire au final du sort de ses citoyens, tant que ces derniers ne s'avisent pas de contester l'ordre en place bien trop occupés qu'ils sont à s'entre déchirer pour les restes qu'on daigne leur jeter.
Un film bien plus dur qu'il n'y parait, d'un pessimisme insoupçonné de la part de l'auteur du cultissime Clerks, interprété par des acteurs et actrices au taquet, à vous filer la chair de poule.
Un film très loin de l'idée qu'on peut s'en faire, déjà ce n'est pas un film d'horreur, c'est plutôt un thriller qui dénonce les groupes extrémistes, ici en l'occurence une sorte de secte familliale qui voue une haine féroce aux homosexuels. Au final, je ne sais pas trop quoi en penser... Comme je m'attendais à un film d'horreur, j'ai un peu été déçue et puis au final je n'ai pas compris l'intérêt de ce film, si ce n'est montrer ce que l'on sait déjà plus ou moins. Enfin, à vous de voir pour vous faire un avis !
Assumant pleinement l'horreur, la violence et la noirceur de son récit, Kevin Smith signe un come-back inattendu avec un "Red State" qui - il le sait et nous aussi - est d'ores et déjà son chef-d'oeuvre, empreint de la férocité et de l'indépendance qu'il a toujours désirées. Et Michael Parks est vraiment un putain d'acteur !
En théorie, le film peut sembler intéressant. On y traite de l’extrémisme religieux. Film non destiné à un grand publique, on y assiste donc à des propos et des scènes impossible à voir dans un cinéma grand public. Malheureusement, beaucoup de scènes de longueurs sans importances viennent perturber le dynamisme de l'ensemble. Ce qui est dommage: un film sur l'Amérique profonde et sans croyance inculte et aveugle aurait été un bon point départ à une réflexion où l'ignorance et l'inculture de la majorité le pousse vers des phobies absurdes.
Le premier 1/4 d'heure est intéressant, avec le kidnapping de trois jeunes obsédés par une secte intégriste complétement barrée. Sauf que les dits intégristes sont plutôt mou du genoux et qu'il ne se passe pas grand chose. Du coup le film part un peu dans tous les sens, une absence de rythme se fait cruellement ressentir et Kevin Smith peine à surprendre le spectateur. Un film quelconque qui ne restera pas dans les annales.
Ça aurait pu… 5 minutes de croyance…. De croire au gore, à l’horreur… Très vite ça s’est arrêté, dans le mal du cinéma, la pellicule gâchée par une ineptie totale, incomplète et complètement ahurie