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Un début prometteur malgré quelques lourdeurs. Mais au bout de 3/4 d'heure le film devient réellement ennuyeux et lourd. Dommage qu'il n'ait pas sur rester dans l'intrigue de base.
PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
Red State est un thriller qui n'a rien d'horrifique, si ce n'est l'aspect sectaire de la religion, mêlé à une sorte de fanatisme primaire, ça, ça fous les jetons. Mais bon dieu, quel drôle de film!! Une famille aux idées radicalement homophobes se met à exterminer n'importe quel ado en rute au sein d'un lieu de culte reculé de tout, qu'il soit homo ou non d'ailleurs. Leurs idéaux n'ont aucun sens, et nous avons droit à 1h20 de prêchi-prêcha religieux, du baratin d'illuminé, entrecoupé de fusillades avec le RED. Ce film n'a aucun sens, aucun attachement aux protagonistes, aucun rebondissement digne d’intérêt. Sa ligne conductrice s'estompe de minute en minute dans un parfait fouillis artistique. John Goodman fait peine à voir au milieu de cette galère scénaristique. L'unique morale, qui reste à prendre avec des pincettes, est que la religion peut être interprétée de diverses manières, dans le bien comme dans le mal. Mais ça, on le savait déjà, inutile de faire palabrer un pseudo-prophète pour nous le rappeler. Un exemple peu convainquant des dérives morbides des sectes extrémistes, aveuglées par leurs convictions. Moralement abject et totalement dénué de la moindre réflexion constructive. 2,5/5
Un nouveau film de Kevin Smith est toujours un évènement, surtout quand c’est un de ses deux derniers, avant sa retraite annoncée. Et comme en plus, c’est dans un genre qu’il n’a pas l’habitude de filmer, quoi de plus tentant ?
Red State s’engage d’abord dans la même voie qu’un vulgaire teen movie torture porn à la Hostel où 3 étudiants répondent à une annonce cochonne, avant de se faire piéger par une Melissa Leo qui paraît possédée, sans nuance tout le film. Le premier contre-pied du film s’effectue Le premier contre-pied du film s’effectue dans la scène suivante, un sermon de dix minutes non-stop de Michael Parks, fantastique en pasteur/gourou totalement fou et effrayant. La scène est casse-gueule, mais parfaitement réussie, où le spectateur comprend tout doucement et par étape le terrible dessein des initiés de l’église dans laquelle presque tout le film se passera. Puis, nouveau contre-pied, les trois héros se font descendre assez vite et le film se retrouve être un film de siège, entre l’ATF et les fidèles de l’Eglise Fondamentaliste. Et si Kevin Smith avait refusé une adaptation du Frelon Vert par peur de ne pas assurer dans les scènes d’action, il prouve ici que c’était une grosse erreur et qu’il s’en sort très. Alors qu’importe si sa fusillade est assez moraliste (les victimes ayant toute mérité leur funeste destin), elle est assez efficace et passionnante pour passer outre ce petit défaut. On y croise Marc Blucas, Kevin Alejandro, Kevin Pollak…
La dernière partie du film est aussi réussie, où John Goodman, fabuleux, ni paternaliste ni salaud, explique au spectateur, représenté par Patrick Fischler (acteur bien trop rare) ce qu’il s’est passé lors de la fin, assez étrange, mais réussie, de la fusillade. Red State est non seulement un film réussi, c’est aussi un film fascinant, qui finit de révéler des acteurs qu’on connaissait déjà, comme Michael Angarano ou Kyle Gallner, qui montre que Kevin Smith sait tout faire et bien, qu’il nous manquera quand il sortira son ultime long métrage : Hit Somebody (avec peu ou prou le même casting, comme inscrit dans le générique).
Red State s’engage d’abord dans la même voie qu’un vulgaire teen movie torture porn à la Hostel où 3 étudiants répondent à une annonce cochonne, avant de se faire piéger par une Melissa Leo qui paraît possédée, sans nuance tout le film. Le premier contre-pied du film s’effectue Le premier contre-pied du film s’effectue dans la scène suivante, un sermon de dix minutes non-stop de Michael Parks, fantastique en pasteur/gourou totalement fou et effrayant. La scène est casse-gueule, mais parfaitement réussie, où le spectateur comprend tout doucement et par étape le terrible dessein des initiés de l’église dans laquelle presque tout le film se passera. Puis, nouveau contre-pied, les trois héros se font descendre assez vite et le film se retrouve être un film de siège, entre l’ATF et les fidèles de l’Eglise Fondamentaliste. Et si Kevin Smith avait refusé une adaptation du Frelon Vert par peur de ne pas assurer dans les scènes d’action, il prouve ici que c’était une grosse erreur et qu’il s’en sort très. Alors qu’importe si sa fusillade est assez moraliste (les victimes ayant toute mérité leur funeste destin), elle est assez efficace et passionnante pour passer outre ce petit défaut. On y croise Marc Blucas, Kevin Alejandro, Kevin Pollak…
La dernière partie du film est aussi réussie, où John Goodman, fabuleux, ni paternaliste ni salaud, explique au spectateur, représenté par Patrick Fischler (acteur bien trop rare) ce qu’il s’est passé lors de la fin, assez étrange, mais réussie, de la fusillade. Red State est non seulement un film réussi, c’est aussi un film fascinant, qui finit de révéler des acteurs qu’on connaissait déjà, comme Michael Angarano ou Kyle Gallner, qui montre que Kevin Smith sait tout faire et bien, qu’il nous manquera quand il sortira son ultime long métrage : Hit Somebody (avec peu ou prou le même casting, comme inscrit dans le générique).
Vendu comme une péloche absolument démente et inclassable, "Red state" ne parvient pas à convaincre totalement et à enthousiasmer autant qu'avait pu le faire il y a quelques années un film comme "The devil's rejects", dont il se rapproche un peu trop d'ailleurs. Trop court, pas assez fouillé, jamais novateur et pas d'une grande subtilité, "Red state" mérite cependant toute notre attention, ne serais-ce que pour le courage et la passion qui anime Kevin Smith, qui prend enfin des risques en s'éloignant de son habituel univers geeko-référentiel et en produisant lui-même son bébé. Collant dans un premier temps aux basques d'un trio d'ados insupportables en route pour tirer un coup, le film va vite changer de cap pour s'orienter vers la satire violente et sauvage, Smith tirant à boulet rouge sur le fondamentalisme religieux très présent aux USA ainsi que sur un gouvernement n'hésitant pas une seconde à abattre des gosses et à faire "disparaître" des individus afin de laver une opération de toute éventuelle controverse. D'habitude peu concerné par sa mise en scène (le cinéaste ne l'a jamais caché), Kevin Smith se lâche enfin, apportant à son film une véritable énergie brute, notamment lors d'un siège digne de Peckinpah. "Red state" est également l'occasion de voir enfin l'excellent Michael parks, ici incroyable, dans un rôle à la mesure de son talent.
Alors que je ne m'attendais à rien du tout, je me suis parfaitement laisser envahir par un film aussi bien écrit qu'interprété. J'ai ressenti une grande forme d'intelligence dans tous les propos abordés, et le personnage du pasteur m'a considérablement fasciné. Un peu dommage car j'aurai été vraiment épaté si la fin avait gardé son côté cataclysmique. Une très bonne surprise!
Mais que devient Kevin Smith ? On est loin de reconnaître ici l'auteur de "Clerks" ou de "Mallrats" qui se lance dans une sorte de film d'horreur qui finit par un thriller. Changer de genre peut être bénéfique mais ici c'est assez inégal malgré de bons atouts : un message subversif avec un discours superbement écrit prononcé par le génial Michael Parks, quelques surprises (la manière dont les jeunes sont tués) et une bonne interprétation. A part quelques dialogues (ceux où on reconnaît la patte de l'auteur), le scénario est assez bancal et la mise en scène est loin d'être exceptionnelle. Vraiment dommage car du coup le film oscille entre le "pas si mauvais" et le "pas si bon". A quand un retour digne des "Clerks" ?
Un film à contre courant des classiques du genre, un pur drame et totalement déjanté dans la ligne du scénario. 2 croyances qui pensent chacune faire le bien et passent allègrement la border-line goulûment. Un rythme saccadé comme les étonnements du script original. Une fréquence de certitude de la scène suivante qui s’effondre à veau-l'eau, vraiment surprenant, on est surpris en permanence. Une fin à l'image du film, aucune certitude. De très bonnes interprétation, de la violence et des propos un peu chauds mais qui collent bien avec les besoins du thème. Très typé "Tarantino". 3.5/5 ! A découvrir !!!
Après un début au top avec ce huis clos dans l église on se met à dériver dans un nimporte quoi assez marrant à voir, comme si l on rentrait dans un film de guerre. De quoi vous rendre chaste et phobique du corps, Red State tape sur les chrétiens extrémistes. Je le déconseille aux moins de 16 ans. 3/5
Encore un film US méritant qui est arrivé en France en Direct-to-DVD sans passer par la case cinéma ! Le réalisateur Kevin Smith balance avec fort peu de finesse mais une certaine efficacité une pierre de plus dans le jardin du fondamentalisme religieux américain. La galerie de personnages déjantés est particulièrement croquignolette avec une mention spéciale à Michael Parks dans le rôle du prédicateur zinzin. Kevin Smith est un spécialiste de la comédie et comme tel il n'a pu s'empêcher de glisser quelques touches d'humour bien noir au milieu de ce carnage annoncé. John Goodman, toujours impeccable, n'est curieusement pas crédité en vedette au générique alors qu'il est le véritable héros du film. Si vous voulez frissonner, grincer des dents, réfléchir, vous indigner et parfois sourire jaune, louez sans hésiter "Red State".
Deux étoiles, parce que John Goldman joue dedans, sinon du sang, des sermons et puis voila. Ah j oubliais, des personnages qui servent à rien comme le shérif.
Le spitch donne envi de voir mais en fait le film est bien naze !! Je me suis ennuyer grave et c'est plus une comedie qu'un film d'horreur ! a eviter
ce film ne tient pas debout ; on ne croit pas du tout aux scènes, mis à part celles du début ; à l'arrivée de l'ATF tout devient débile et sans queue ni tête et de plus d'une violence inouïe.
quelle daube !
quelle daube !
"Top Cops" était peut-être la comédie de trop pour Kevin Smith : sa crédibilité en fut extrêmement touchée (à tort : il s’agissait d’une bonne petite parodie de buddy movie certes légère, mais tout à fait honorable). Alors, surprenant tout le monde, il change radicalement de style en nous proposant "Red State" : nous suivons trois amis répondent à une annonce Internet où une femme propose de s’offrir à eux lors d’une petite orgie à quatre. Une fois sur place, cette dernière va les droguer et vont se retrouver au beau milieu d’une secte religieuse avec à sa tête un prêcheur radical aux intentions plus que dramatiques...Très loin de sa filmographie habituelle, Smith décide de s’attaquer directement aux extrémismes religieux, et par conséquent à l’homophobie la plus violente, une espèce de "Dogma" trash, sombre et glacial. Et il y parvient : avec une caméra assez sobre et un grain d’image plutôt sale, on baigne dans une ambiance poisseuse qui rend mal à l’aise ; les discours du prêcheur Cooper, longs, sectaires et inhumains, ne laissent aucun doute sur son pouvoir total qu’il exerce sur ses ouillalles ; et les actes barbares et sans pitié des membres de la secte prouvent que rien ne pourra arrêter ces « fous de Dieu » !! Le plus étrange c’est que toutes les scènes décrivant la secte en elle-même donnent au film un cachet malsain le rapprochant de thrillers, voire même de certains survivals ou slashers. Mais toute l’ingéniosité de Smith survient en milieu de film où ce dernier bascule dans l’action pure et dure avec pour thème de fond une certaine critique sur la façon de procéder des institutions américaines (et par continuité de l’armée US). Mais dans les deux cas, le sujet principal reste la foi, quelle soit d’ordre religieuse ou d’ordre patriotique : celle-ci est au centre de toutes les questions lorsque arrive à la fin du film un élément sonore « surnaturel », ce dernier confortant la secte dans ses croyances exubérantes et laissant perplexe les membres de l’ATF sur la réalité des choses. Ce paradoxe des croyances est entretenu par les deux personnages de Cooper et Keenan, l’un convaincu de son bon droit, l’autre devant se renier au profit de son devoir (d’ailleurs il faut souligner les très bonnes prestations de Michael Parks et John Goodman !). Si l’intention première de Smith était de critiquer les déviances extrêmes de son pays via une sorte de pamphlet cinématographique, et bien on peut dire que c’est plutôt réussi…même si cela se traduit par une accessibilité au grand public plus que réduit.
Grand virement dans la carrière de Kevin Smith, "Red State" se veut être sa première œuvre « sérieuse », ni mauvaise, ni géniale : juste assez bien pour être curieux de découvrir le sujet du prochain film que Kevin Smith réalisera.
Grand virement dans la carrière de Kevin Smith, "Red State" se veut être sa première œuvre « sérieuse », ni mauvaise, ni géniale : juste assez bien pour être curieux de découvrir le sujet du prochain film que Kevin Smith réalisera.
nul...ce film est une merde sans nom. du blablatage du début à la fin. fuyez ce navet
Mouaif, on a du mal à comprendre quel message Kevin Smith cherche à nous faire passer... Que ces américains sont une bonne bande de dégénérées ? Que ce soit cette secte de tarés où il suffit qu'une personne soit bon orateur et au dessus des autres par son vieil âge (ici Cooper) pour pratiquer le bourrage de crâne et éduquer sa famille en transmettant son idéologie à la con. Et cela s'applique à n'importe quel secte où il ne faut qu'un leader pour embobiner un paquet de faibles et les pousser à faire ce que l'on souhaite. Ou que ce soit ses flics qui après le 11 Septembre (les américains ayant développer cette phobie du terrorisme) soit autorisés à tuer tout le monde, enfants compris (ce qui ici, ne se fait normalement pas car finalement, Joseph Keenan n'obéit pas aux ordres initiales) dès que leurs supérieurs (voir les deux cons de la fin...) définissent les ennemis comme étant un groupe terroriste. Bref, cela reflète surement la réalité actuelle et c'est sans aucun doute en cela qu'on peut définir le film comme étant un film d'horreur, car vraiment, cette réalité fait peur... Ceci-ci, les acteurs sont pour la plupart convaincant et la mise à en scène pas trop mal (ça bouge dans tous les sens mais certains plans sont intéressant). Mais les dialogues sont le gros défaut du film : vraiment pas intéressant (et long...) car on n'arrive pas à avaler se ramassis de conneries, ils ne s’appuient sur aucun argument, ne parlant que de leur religion qui justifie tout tant que ça les arranges, que ça nourrit leur haine. Bref, un film qui passe vraiment au travers de la gorge bien qu'au final l'intention de Kevin Smith est avant tout de dénoncer (ce qui est le seul intérêt du film), mais on ne partage aucune sympathie avec les personnages (sauf peut être avec celui de John Goodman qui n'apparait qu'à la moitié du film) et à partir de ça, je ne vois pas comment on peut vraiment apprécier le film.
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