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MC4815162342
397 abonnés
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5,0
Publiée le 14 mai 2013
Ridley Scott réuni Leonardo Dicaprio et Russell Crowe, ainsi que Mark Strong pour un film impressionnant, au scénario parfait, à la mise en scène parfaite, et à la réalisation parfaite, enfin c'est du Scott donc c'est forcement parfait, que dire de plus ?
Un film bien mené par Ridley Scott qui est pour le coup un expert du genre. DiCaprio et Russel Crowe forment un très bon duo et offrent un parallèle intéressant dans leur manière de vivre et de penser sans parler du quotidien radicalement différent que vivent les deux personnages.
Le titre donné est très parleur, et le déroulement du film ne contredit pas cet état de fait. "Mensonges d’état" n’est ni plus ni moins que les dessous de la lutte contre le terrorisme livré par les groupuscules islamiques. Nous sommes d’accord que l’extrémisme ne touche qu’une minorité, mais nous savons tous aussi qu’il fait d’énormes dégâts, suffisamment en tout cas pour que ce soit reconnu comme un fléau, un fléau assez préoccupant pour être combattu partout à travers le monde pour le bien de tous. Et pour ce combat de tous les instants, tous les moyens sont bons. Le courageux et consciencieux Roger Ferris (méconnaissable mais excellent Leonardo DiCaprio), son supérieur manipulateur (très charismatique Russel Crowe) qui planifie les opérations le plus naturellement du monde tout en menant sa petite vie tranquille et pépère, et l’inquiétant Hani Salaam (Mark Strong très convaincant) nous emmènent dans cette lutte acharnée où le sentimentalisme n’a guère de place. Les trois acteurs sont menés de main de maître par un très inspiré Ridley Scott qui s’est appliqué à rendre le film aussi crédible que possible. Cependant on en vient à se demander qui est plus méchant que l’autre : le monde occidental ou le monde arabe ? La question est clairement posée. Je ne sais si elle l’est dans le roman éponyme qui est le point de départ de ce film, mais le fait est que le journaliste qui a signé le livre a été salué pour sa description des méthodes des services d’espionnage américains. Cela n’empêche pas que le film soit parfois un peu brouillon. Pour autant, l’immersion dans cette lutte est bonne, avec des dialogues en arabe sous-titré, et ce dès le départ puisque nous assistons à un communiqué annonçant une vague d’attentats sanglants. Il en résulte une intrigue qui ne peut que susciter l’intérêt, mais qui laisse parfois de côté des sous-intrigues intéressantes. Il est difficile de traiter un sujet aussi vaste que compliqué, bien des choses sont secrètes, et le film serait probablement beaucoup plus long. Est-ce pour cette raison qu’on a la sensation qu’il manque quelque chose d’essentiel pour qu’on accroche pour de bon ? Bien que le triptyque mise en scène/montage/musique se complète à merveille et rende le film très efficace, je ne vois pas de défaut notable à "Mensonges d’état", si ce n’est une fin heureuse un peu convenue, mais dans lequel on peut savourer le sempiternel contraste entre le confort des bureaucrates et les conditions de travail subies par les personnes de terrain, et dans lequel on peut se rendre compte de la difficulté de telles missions.
Sans vouloir rentre dans des polémiques aussi stériles que non constructives sur: "C'est qui qu'est les bons?" ou " Y sont trop méchants, ces enfoirés d' Arabes, saperlipopette!", je dirais simplement que "Body of lies est un excellent film d'espionnage ou personne n'est tout blanc ni tout noir (un minimum, pour un film du genre), un très bon film d'action avec tout plein d'explosions de coups de feu et autres dedans, bref, un divertissement bien défoulant. Perso, j'aimais bien imaginer que c'était mon ex-femme à la place de tous ces mecs qui se faisaient torturer; çà m'a fait un bien fou! Ensuite, chercher à refaire le monde pour savoir qui sont les plus enc***** entre les enc**** d'ricains, les enc**** d'arabes, voire les enc**** de juifs (oups!) d'après tel ou tel réalisateur, est une question bien trop dramatiquement vaste et sérieuse pour être débattue sur un seul film qui, de mon sens, n'a pas vocation à faire polémique mais à distraire intelligemment sur des bases bien documentées. Ce que bons nombres de blockbusters ne font pas...
Très bon film d'espionnage moderne, on pense souvent à l'excellent "Le Royaume". L'intensité y est moindre mais c'est pour mieux se concentrer sur des personnages réellement travaillés. Dicaprio est excellent, vraiment impliqué. Crow est génial en chef tête à claques mais attachant ne faisant que son travail. Leur rencontres trop rares dans le film sont pleine de complicité. On retiendra également Mark Strong dont l'évident charisme nous éblouit. http://chroniquescinephile.blogspot.com
Bien loin des clichés habituels du genre avec des histoires totalement manichéennes et au patriotisme exacerbé , ce film nous plonge dans une réalité bien plus complexe avec une puissance américaine dépassée par le terrorisme et qui est prête à toutes les bassesses pour remporter la victoire . On suit donc ici le duo formé par un bureaucrate du renseignement au cynisme cinglant et son agent de terrain qui perd pied peu à peu face aux horreurs de la guerre , horreurs qui ne sont d'ailleurs pas épargnées aux spectateurs avec quelques scènes biens glauques . Le film comporte aussi son lot de scènes d'actions mais l'essentiel du film se concentre sur la psychologie et les motivations des différents personnages et le film constitue en cela un très bon cours de géopolitique accélérée . Le duo Crowe / DiCaprio est vraiment au top et une mention spéciale pour Mark Strong vraiment très charismatique en chef des renseignements jordaniens , quant à la réalisation , Ridley Scott fait de l'excellent travail tout au long du film , tout cela encadre un thriller au final assez conventionnel mais qui reste surprenant du fait que l'on est trop occupé par la richesse du film pour y réfléchir .
Thriller d'espionnage bien mené décrivant avec justesse les conflits entre agences et au sein même de la CIA, les relations entre agent de terrain et agent de liaison ( Russell Crowe et Di Caprio sont impeccables). Ajouter une petite histoire d'amour au milieu de tout cela n'était peut-être pas obligatoire mais le film, même s'il n'évite pas quelques clichés, reste sacrément efficace. Un bon Ridley Scott même si ce n'est pas le meilleur.
Un thriller politique éxaltant au scenario incroyable. Certes le film est lent et l'action quasiment absente mais l'interet ne reside pas la. Bref un film a voir pour ceux qui s'interessent un temps soit peu aux conflits contemporain. Les autres s'ennuiront fermement.
Ridley se lance dans la propagande. Après des bêtises comme La Chute du Faucon Noir, c'est avec Mensonges d’État qu'il récidive : toute la technologie US au service du sauvetage de la civilisation, à comprendre l'Occident. C'est bourré de clichés, certes, mais aussi de personnages et de situations grotesques bien comme il faut. Pas de doute, le modèle de propagande du département d’État tient exactement les mêmes discours dans ses organes "officiels" : les médias. En ayant fait d'Hollywood un système économique limité, on obtient : des acteurs-marionnettes idiots, des scénaristes-propagandistes, un réalisateurs dressé et légitimé "de talent" - bref, un bon petit monde obnubilé par les paillettes et la célébrité, des idiots utiles, complaisants et dangereux.
Rare que Ridley Scott me déçoive, mais Mensonges d'Etat me laissait perplexe. Après avoir visionner les quinze premières minutes, je saturais déjà. Pourtant le thème me parle, mais tout ce que j'ai pu apercevoir ce sont de belle explosion de bâtiment. Concernant l'histoire, elle nous fait tourner en rond sans surprise, c'est plat et rébarbatif. Si le film se déroule dans dix pays, il n'a été tourné qu'au Maroc et aux Etats Unis. Je vais pas vous mentir pour vous dire qu'il faut absolument virer sur Spy Game de Tony Scott qui lui est largement plus prenant. Et tant qu'à faire, n'oublier pas non plus Ennemi d'État, même si cela parle d'un sujet qui ne touche pas le terrorisme.
Ridley Scott réalise un thriller d'espionnage puissant et minutieux basé sur un scénario très réaliste mais difficile à suivre par moment. Coté acteurs, le face à face Dicaprio/Crowe est génial!
Ridley Scott en un grand metteur en scène quoiqu’en disent ses détracteurs. Il le démontre ici une fois de plus en s’attaquant au film d’espionnage sur fond de terrorisme islamiste. On mesure la différence d’efficacité entre le savoir faire des américains et le clinquant tape à l’oeil de nos rares incursions françaises dans le genre (Secret défense de Philippe Haim). Di Caprio est cornaqué par un collègue plus ancien qui le téléguide à travers tout le Moyen-Orient à la recherche de renseignements pour déjouer les complots devant s’abattre sur le monde occidental. Il faut souvent s’accrocher pour suivre des intrigues aux enjeux souvent compliqués. On ne sait jamais qui est qui et qui travaille pour qui et avec qui. C’est ce qui fait tout le charme des films d’espionnage qui ne sont pas faits pour les esprits trop cartésiens. Le film est sans doute un peu trop manichéen et proaméricain nous montrant tout le mal que se donne l’Oncle Sam pour préserver la sécurité du monde civilisé. C’est aussi une démonstration de force nous étalant la technologie sophistiquée de la CIA permettant de suivre à l’oreillette le pauvre agent secret en mission dans le désert. Si on oublie tout ça on peut prendre plaisir à suivrele mano à mano entre l’ancien devenu un espion rangé et le jeune qui voit ses illusions tomber avec la sensation progressive qui monte en lui de n’être qu’une poupée de chiffons dans les mains de technocrates plantés devant leur écran de contrôle. Scott nous dresse un portrait sans concession des gourous de la cause islamiste qui vivent comme des nababs pendant qu’ils envoient des gamins se faire exploser aux quatre coins du monde. A noter que Russel Crowe est en train de faire un sacré lard. Un retour sur le terrain lui ferait le plus grand bien avant d’aborder la cinquantaine.
Malgré des qualités indéniables Ridley Scott ne parvient jamais là ou sa on frère Tony Scott avait réussi avec Spy game rapidement confus Mensonges d'Etat ne parvient jamais à nous accrocher, l'intrigue ni l'ambiance du film parviennent à nous attirer, le personnage de Russell Crowe n'était pas d'une réelle nécessité. Mensonges d'Etat est un film d'espionnage sans véritable suspense donnant l'impression d'un air de déjà-vu certes tout n'est pas à jeter notamment les scènes d'action mais Scott semble plus à l'aise dans des films comme Gladiator ou dans l'univers SF.