Derniers Avis sur Crime à distance

Crime à distance dans son style n'est pas sans rappeler certaines séries britanniques de la même époque, d'ailleurs la majorité du casting est issue de ce pays et l'histoire se passe pour l'essentiel à Londres toutefois le personnage principal est incarné par l'américain James Coburn.
C'est un film à l'intrigue astucieuse et dont le déroulement du plan est bien présenté, ce plan est celui du personnage joué par Coburn, sans trop vous dévoilez l'histoire je dirais qu'il joue un homme appelait à d'importantes fonctions pour le gouvernement des U.S.A., seulement on lui demande de se débarrasser de son groupe d'informateurs à Londres.
Pour cela, il va mettre en place un plan machiavélique, si le début du film est proche du cinéma d'espionnage, une fois le plan enclenché on se rapproche plutôt du thriller, d'un style assez tendu avec des scènes jouant donc sur la tension des situations engendrées par l'application du plan. Cela se déroule lors d'une nuit et tout doit être réglé en quelques heures.
Dans l'ensemble c'est un bon film, proche du ton paranoïaque du cinéma de ce genre des années 70, Ken Hughes n'est pas un réalisateur très connu mais il a quelques bons films à son actif, les acteurs sont tous parfaits dans leur rôle. James Coburn incarne un homme ambigu, à la morale perfectible mais il n'est pas détestable spoiler: lui-même sera à son tour victime du système lors d'une scène finale très cynique.

Il y a juste la sorte de love-story entre son personnage et Lee Grant qui plombe un peu le rythme par moment.
Par réellement un grand film, mais une découverte agréable et valant le détour.

Un petit film d'espionnage cynique à souhait, tout tourne autour du plan machiavélique d'un espion prêt à tout pour gravir les marches du pouvoir. Le scénario chronométré aurait pu être un peu plus travaillé mais j'aiadoré l'ambiance. On pourrait facilement en faire un remaque, l'état d'esprit du film est plus que jamais d'actualité.

1 thriller-culte bien assez réalisé & avec une superbe B.O, excepté pour les mines comiques de J.Coburn ou des autres protagonistes; pesants en fin de compte + que nécessaire sur un suspense conventionnel que vient, de toute façon, rapidement achever le poison...