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Tardyluna
5 abonnés
95 critiques
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3,5
Publiée le 7 juin 2022
Très bon film sur la vie qui passe, sur les moments dont on ne sait profiter à temps, sur les choses que l'on ne ''voit'' pas ou que l'on ne veut pas voir... Le titre résume bien. Gamblin et Zabou impeccables, comme d'habitude. Le film souffre toutefois de longueurs, et de flash-back qui nous perdent un peu. Flash-back pourtant nécessaires, mais alors mon goût personnel me porte toujours à regretter que ces retours dans le passé ne soient pas filmés en noir et blanc ou en sépia
Quel film ! Il s'agit pour moi d'un chef d'oeuvre tant rien n'est à changer dans ce bijou du 7ème art. On suit une famille avec 3 enfants principalement durant leur jeunesse et leur début dans l'âge adulte. Tout cela sur une douzaine d'années sur 5 journées décisives d'une vie de famille, cinq journées importantes où plus rien ne sera comme avant. Drôle, triste, touchante, des personnages puissants et des interprétations magnifiques. Bref : du grand art !
Un casting et un scénario de comédie dramatique à la française mais, et j'insiste, réussi. Et quand c'est réussi, le spectateur passe un bon moment entre rire et larmes. J. Gamblin joue juste sans en rajouter tout comme Z. Breitman parfaite dans son rôle. Les moments de vie choisis de ces 5 scènettes sont universels. Vraiment du très bon cinéma français.
Des acteurs merveilleux, zero faux-pas, une histoire très touchante, une famille ordinaire mais pleine d'amour, de l'humour, voici les ingrédients d'une recette pour se régaler d'un grand moment de cinéma.
Cinq jours qui comptent dans la vie d’une famille des années 90. Chronique fine et tendre d’une vie familiale avec les joies, les peines, les bonnes volontés, les rancœurs, les tropismes… De l’humour et de la tendresse malgré quelques lourdeurs. Zabou Breitman en mère gaffeuse tire son épingle du jeu. Des scènes d’une grande justesse, d’autres plus maladroites car le film pêche par un montage laxiste. La psychologie du père est finement décrite. J’ai été ému par l’image finale et définitive du taxi bâché avec le coussin lombaire.
Dans la famille DUVAL, je demande le père, la mère et les 3 enfants : Albert, Raphaël et Fleur. Chronique douce amère d'une famille ordinaire, avec son lot de bonheurs et de chagrins, "Le premier jour du reste de ta vie" s'articule autour de 5 journées capitales (une pour chacun des membres), de ces journées de bascule où le ciment se désagrège et où l'on comprend que rien, jamais, ne sera plus comme avant. Comme dans n'importe quelle famille, les bébés grandissent, les enfants deviennent ados puis adultes, et les parents vieillissent. Sauf que là, tout est dans le désordre. Passé et présent s'entremêlent en de nombreux flashbacks et la trame narrative apparaît quelque peu confuse. Débordante de bons sentiments, cette chronique, qui s'avère finalement beaucoup plus amère que douce, fut une bonne surprise au box-office de l'été 2008, chacun se retrouvant peu ou prou dans les joies et malheurs de la tribu. Jacques Gamblin, Pio Marmai, Marc-André Grondin, Deborah François. Les acteurs campent leur personnage avec beaucoup de justesse, y compris Roger Dumas en grand-père à la tendresse bourrue. Déception cependant du côté de la maman, dont le portrait manque sacrément de subtilité. Marie-Jeanne déprime en voyant ses enfants quitter le nid. Pour tromper l'oisiveté, elle s'inscrit à la fac d'arts plastiques et régresse au contact de jeunes auxquels elle essaie de ressembler. Jeans troués, pétards et nuggets. Ridicule et pathétique. Zabou Breitman, qui joue très bien, n'y est pour rien ; mais Rémi Besançon a vraiment forcé le trait, comme pour certaines situations, traitées de façon outrancière ou trop démonstrative (la consultation médicale, la perte de virginité). Néanmoins, et malgré ses défauts, le film reste attachant. Séquence émotion pour la scène finale, dans le taxi. spoiler: Le coussin de dos, le souffle du défunt…
Pour son deuxième long-métrage, Rémi Bezançon livre un film simple et juste, ce qui ne l’empêche pas d’être chargé d’émotions. Le scénario est intelligemment écrit ce qui permet de s’attacher aux cinq membres de cette famille et de mieux saisir leurs comportements et sentiments. La distribution est de qualité avec Zabou Breitman et Jacques Gamblin, mais également de nombreuses révélations (Pio Marmai, Marc-André Grondin et Déborah François, les deux derniers cités obtenant le César du meilleur espoir en 2009). Bref, une vraie belle comédie.
Trois ans après l'excellente comédie générationnelle "Ma vie en l'air" sur la peur de l'engagement, Remi Bezançon nous propose aujourd'hui dans son second film de partager cinq jours de la vie d'une famille : celle de Robert, Marie-Jeanne et leur trois enfants. Un des atouts majeurs du "Premier jour du reste de ta vie" est d'étaler son histoire sur une douzaine d'années pour mieux apprécier ces journées charnières où l'on se déchire, se retrouve, se perd... Dommage dès lors que le réalisateur ai mis dans sa seconde partie des scènes ou des sous-intrigues qui dénotent avec le reste du film (l'étoile en moins, c'est à cause de ça!!) mais l'ensemble sait se faire suffisamment drôle, émouvant et intéressant et magnifiquement interprété pour emporter l'adhésion puisqu'au final, eux, c'est un peu nous aussi. Vivement le troisième film de ce réalisateur talentueux!!
C'est un joli bazar, comme la vie de famille! C'est un film foisonnant, un peu foutraque et dont le défaut majeur consiste dans le déséquilibre entre l'essentiel et le trivial, les deux étant étrangement traités sur un pied d'égalité. Ainsi, le film sacrifie sa capacité à émouvoir au profit de la chronique fourre-tout, choisit de peindre des portraits exhaustifs via des situations souvent anecdotiques au détriment d'un potentiel susceptible de bouleverser le spectateur dans les moments clés... C'est donc un film léger, agréable et sympathique à défaut d'être véritablement marquant!
Un beau film qui nous fait suivre la vie d'une famille et l'évolution des rapports entre les membres qui la composent. Beaucoup d'émotions au programme et de bons acteurs.
« Ma Vie en l'air » (2005), le précédent film du réalisateur m'avait enthousiasmé et avait marqué dans ma mémoire le nom de ce nouveau réalisateur : Rémi Bezançon. On peut dire que celui-ci continue sa carrière sur un niveau de qualité très élevé. « Le premier jour du reste de ta vie » est superbement réalisé, interprété avec beaucoup de justesse, bâti sur un scénario précis et qui donne la part belle aux émotions et surtout (et ce n'est pas la moindre de ses qualités) rythmé à la perfection. La musique est très importante dans le film et la BO vaut le détour. D'ailleurs, entre le thème du film (la chronique d'une famille sur une longue période) et les repères musicaux, ce film m'a fait penser à un film canadien sorti en 2006 (C.R.A.Z.Y.) mais « Le premier jour du reste de ta vie » sort largement vainqueur de la comparaison.
On suit l'enfance, l'adolescence et l'entrée dans la vie d'adulte dans les années 80/90 (bande-son énergique à l'appui, posters de Gainsbourg plein les murs, téléphone filaire, journal intime caché sous le lit) de trois enfants sous le regard de leurs parents. Et dieu que c'est difficile. L'aîné, éminence grise de la famille, se brouille avec son père et foire son mariage. Le cadet a du mal à trouver sa voie professionnelle. La petite sœur, sa voie amoureuse. On va donc naviguer entre plusieurs états : moments de joie et de peine, doutes, espoirs, attentes. Rémi Bezançon, vaste programme, a voulu montrer la vie dans son ensemble. Ces petits riens faisant tout. Rien d'extraordinaire. Mais rien ne ressemblant à un long fleuve tranquille non plus. Leur force est de rester unis. Même si les tempêtes sont nombreuses, ils arriveront toujours à se relever. Le tableau reste, tout de même, dans l'ensemble, plus mélancolique que Ma vie en l'air, précédent film de Rémi Bezançon avec Marion Cotillard et Vincent Elbaz. A quoi ça se joue au fond ? A un numéro de téléphone qu'on perd malencontreusement. Et, potentiellement, c'est une rencontre pouvant changer le cours d'une existence qui tombe à l'eau.
Un très beau film qui décrit la vie banale d'une famille avec légèreté. De belles leçons de vie y sont mises en avant, comme la fameuse citation carpe diem, vivre le moment présent puisqu'on sait que l'on finira par partir un jour. Ce film m'a fait sourire, m'a fait pleurer, m'a fait réfléchir. Bon acteurs, à part la femme du médecin (Cécile Cassel) que j'ai du mal à supporter. Le personne que j'ai le plus affectionné est celui joué par Pio Marmai : jeune médecin, premier à quitter son cocon familial, prendre son envol pour revenir chez sa famille...