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Déborah D
1 abonné
18 critiques
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0,5
Publiée le 9 février 2009
Comme l'a justement indiqué un spectateur, de qui se moque-t-on? Les personnages n'ont aucun relief, les scènes qui devraient provoquer de l'émotion, provoquent plutôt de l'indifférence, voire des bâillements, tellement les personnages n'existent pas. Chaque mini-récit est ponctuée de longs plans inutiles avec de la musique sirupeuse( environ 50 minutes du film), on s'ennuie prodigieusement. Oui, je suis d'accord, qu'est-ce que Jacques Gamblin est allé faire dans cette soupe insipide?
Rémy Bezançon n’a pas raté sa cible et réussi un film touchant en réunissant un casting des plus plaisants pour nous faire partager les différentes tranches de vies des 5 membres d’une même famille. Avec un scénario joliment écrit qui n’évite cependant pas une certaine prévisibilité, cette histoire est à la fois attendrissante, drôle, émouvante et dramatique. « Le Premier Jour du Reste de ta Vie » est donc un très bon film, vraiment sympathique et agréable à visionner.
Très emballé lors de mon premier visionnage, je tempère quelque peu mon enthousiasme après avoir revu le deuxième long-métrage de Rémi Bezançon, car certains défauts me sont apparus de manière plus évidente. Quoi qu'il en soit, "Le premier jour du reste de ta vie" (2008) reste une très jolie comédie dramatique consacrée à la famille, où chacun d'entre nous risque de reconnaître des comportements ou des situations vécues. En effet, la tribu Duval est un peu la famille française lambda, classe moyenne supérieure, parents unis malgré des problèmes d'usure du couple, enfants très différents, parfois en conflit sévère avec leurs géniteurs, mais unis dans les malheurs de l'existence... Le film fonctionne notamment grâce à son casting : Jacques Gamblin et Zabou forment un tandem crédible, Pio Marmaï se révèle, Déborah François est formidable, seul Marc-André Grondin est un peu effacé. D'autre part, on sent que Rémi Bezançon a voulu donner une place centrale à la musique, avec une BO rock très plaisante, et de nombreuses séquences musicales. Pour en revenir au défauts évoqués plus haut, il faut signaler que le film manque de rythme, souffrant de quelques longueurs, sans doute liées à sa construction en 5 segments séparés chacun de quelques années, centrés sur un évènement crucial dans la vie de chaque membre de la famille Duval. On pourra aussi regretter quelques clichés évitables, mais dans l'ensemble "Le premier jour du reste de ta vie" est une chronique familiale à la fois légère et tragique, qui donne à réfléchir sur les liens du sang et sur le temps qui passe sans être plombante.
Tombé dessus par hasard et j'ai trouvé ça fortement plaisant et frais. Assez content de voir qu'on peut réussir un film français sans y foutre toujours les mêmes acteurs de 1er plan.
Faut-il avoir vécu au fond d'une cave ces 20 dernières années pour ne pas se sentir insulter de se faire servir un tel plagia ? L'inspiration ne me dérange pas, elle est même le moteur de la continuité mais le parfait copier-coller de certaines scènes sur le travail de Paul Thomas Anderson est risible voire ridicule, avec en tête le plan séquence final, identique en tous points au final majestueux de "Magnolia". Décidément le talent français ignore l'originalité et dans la mesure où il se retrouve sélectionné aux Césars, on est en droit d'imaginier que nous ne sommes pas au bout de nos peines. Une véritable imposture... préférez l'original.
Un très très beau film sur la famille, les acteurs et les dialogues sont d'une grande justesse. Aucune scène larmoyante mais des scènes touchantes et vraies. J'ai passé un très bon moment devant ce film.
« Le premier jour du reste de ta vie », c’est le tableau d’une famille normale, banale, dont on suit l’évolution à travers différentes tranches de vie - espacées sur une douzaine d’années dans un ordre pas tout à fait chronologique. Le réalisateur cherche à coller au réel à travers des dialogues empreins de réalisme et des personnages plutôt attachants, auxquels chacun pourra aisément s‘identifier à un moment ou à un autre. Mais tout est prévisible, pour ne pas dire terriblement convenu, voire caricatural et finalement assez plat : on a droit à la traditionnelle scène de la jeune ado rebelle surprise par sa mère en train de fumer un joint, furieuse que sa mère ait lu son journal intime, ou encore en pleurs parce que le garçon plus âgé qui l’a dépucelée l’a rejetée. Le grand frère protecteur qui découvre les joies de l’indépendance après avoir quitté le cocon familial, tout en ramenant le linge sale à la maison. Le plus jeune, insouciant, qui rêve d’une carrière artistique. La mère, délaissée sexuellement par son mari et tentée par l’adultère avec le professeur d’auto-école. Elle ne franchira pas le pas évidemment. Car on est au sein d’une gentille famille française, bien comme il faut, épicurienne comme il se doit (vive le bon vin), avec le sens des valeurs. Oh, bien sûr, il y a des disputes, des coups de sang, des rancœurs larvées qui éclatent en reproches amers. Mais la paix et l’amour finissent toujours par revenir au sein de la famille Duval. Il y a, à la fin du film, cette scène qui se veut émouvante de l’anniversaire du père. On s’échange des cadeaux autour d’une bonne bouteille, c’est dégoulinant de bons sentiments. Notre sympathique chauffeur de taxi se fend d’un petit couplet terriblement fade sur la « chance merveilleuse » que d’avoir des enfants. Gravement malade, il décédera peu après. L’émotion est alors plus suscitée par la musique qu’autre chose (merci Lou Reed). Il fallait bien un décès pour clore le film qui aurait pu sinon continuer éternellement à égrener les petites joies et les grandes peines de l’existence. Car il n’y a pas de véritable fil rouge, encore moins d’intrigue. Contrairement à ce qu’annoncent le synopsis et le titre bien pompeux, ce n’est pas cinq jours décisifs dans l’existence d’une famille de cinq personnages, mais une simple série de tranches de vies plus ou moins tumultueuses, qui composent ces existences banales mais sans les modifier fondamentalement, et dont la juxtaposition ne suffit pas, hélas, à en faire un grand film.
Comme le temps est long face ‘au premier jour du reste de ta vie’… Bezançon a voulu trop en faire et tombe de ce fait dans le travers du totalement cliché. La jolie famille avec le premier fils qui réussi, le deuxième un peu glandouillard, la dernière complètement rebelle. A ceci vous m’ajouterez les démonstrations des maux du 21° siècle : des conflits, de la maladie moralisatrice (vous voyez, à fumer ! vous mourrez !), de la chirurgie (satanée société où il faut rester beau), de l’avortement, des mecs pas sympas qui se cassent après avoir couché. Mais comme on est une famille, on s’aime ! (et hop, une grosse couche pour que tout le monde ait bien compris). Autre chose insupportable : la musique. Sinclair ne doit pas se prendre pour n’importe qui puisque son nom est un des premiers apparaissant au générique de fin alors que je n’ai compté que 2 compositions originales… (dont la musique toute légère quand le grand fils amène son chien à piquer chez le vétérinaire !!) Pour le reste, nous avons une succession de tubes rock. Un moment ‘fort’? Allez tiens, un tube rock. Un autre ? Heu… ben un tube rock ! Encore ? Et si on mettait un tube rock ? Bref, je suis sortie épuisée, révoltée comme la petite dernière ! C‘est trop injuste !
Très bien, scénaristiquement, visuellement mais tout de même il y a des situations et des moments où les jeux d'acteurs sont généralisateurs, trop déjà vus et lourdes.
A votre avis quel est l’objet qui est démodable et qui suit depuis des années 70 ? C’est le Rayban Wayfarer bien sûr. C’est l’une des choses qu’on apprend dans ce film insipide.
Au niveau placement de produits, on voit dans une scène Zabou qui garde sa bouche grande ouverte avec un appareil Canon dans sa main pour faire une minute de pub.
En parlant de bouche ouverte, on voit la fille de Zabou sucer son mec et qui éjacule dans sa bouche. La pauvre fille ne sachant comment faire (elle n’a que 16 ans !), cherche les toilettes mais tombent sur les parents du mec et qui posent des questions idiotes car la fille ne peut parler ayant sa bouche pleine de sperme de leurs fils. Une scène censée de nous hurler de rire. Les frères Farrelly peuvent aller s’habiller !
Les deux mamelons de financement des films français sont : tabac et alcool. Ca piccole et ça fume beaucoup dans les films français. Plus c’est une daube, plus ça piccole et ça fume. Ce film n’est pas une exception. Bizarrement, dans les films de petits budgets, de excellente facture, ces placements à outrance, sont quasi inexistants ou limités. Rémi Bezancon, tu étais inspiré de plusieurs cinéastes pour ton film, seulement, si tu avais vu Gran Turino de Clint Eastwood, tu aurais vu qu’à la fin des génériques, un disclaimer qui dit que le film d’Eastwood n’a pas été financé par l’industrie de tabac.
La musique ? Pompeux. Truffé de losers depuis 1970.
Et bien évidemment, il y a des scènes de violence. Pas physique, rassurez-vous, mais verbales. Depuis Festen, c’est devenu des scènes à ne pas louper dans les films français : Au cours d’un dîner (il faut que ça piccole bien sûr) familial tout le monde crache son venin et ça bastingue sec. C’est du reality show à la sauce film française.
La majorité de quatre étoiles pour ce film ? Une grande majorité a élu notre président.
Le premier jour du reste de ta vie ou les pérégrinations de l'archétype de la famille bobo, avec la fille grunge, le fils cool aux cheveux longs, la mère qui s'essaye au pétard qu'elle a confisqué à sa fille... Il ne manque que la famille recomposée pour compléter les clichés barbants.
Joli film sur la famille. Pas original car très souvent traité mais émouvant et traité avec la magie des souvenirs qui remontent en mémoire: des sauts dans le temps qui sont des bouffées de bonheur et qui font avancer dans la vie. Vraiment belle interprétation avec un couple Zabou-Gamblin formidable.
une chronique familiale touchante, empreinte de sincérité, de vérité, d'une certaine nostalgie où tous les acteurs brillent par leur talent et leur justesse. la mise en scène est travaillée et en bonus la belle BO de Daho. du beau cinéma français.