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selenie
6 226 abonnés
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4,0
Publiée le 25 juillet 2008
L'histoire d'une famille de 88 à 2000... Pourquoi cette période ?! Aucune idée ! Le film est très bien écrit ave un scénario qui reprend un peu la base du chapitrage genre "5x2" de François Ozon pour ne garder que les moments forts de la famille et des personnages. Le tout donne un film cohérent et réaliste où chacun reconnaitre un morceau de famille. Beaucoup d'émotions et des acteurs très justes. Bémol pour le maquillage (12 ans ça se voit, non ?!) et on peut regretter le peu de place faite au rire. Cependant ça reste un très bon film français.
"Le premier jour du reste de ta vie" est un film français entre la comédie et le drame, réalisé par Rémi Bezançon. Il raconte les mésaventures d'une famille presque comme les autres, une famille de trois enfants. Ainsi, le récit se décompose en cinq chapitres où chaque chapitre approfondit un personnage en particulier. On obtient donc un scénario particulièrement bien construit et cohérent, allant à l'essentiel en mettant en évidence les éléments fondamentaux dans la vie de cette famille. Globalement, le film est très réaliste, sauf certains traits de caractères des personnages parfois un peu appuyés. De plus, les acteurs, bien que peu connus, sont très bons voire excellents, que ce soit Jacques Gamblin, Zabou Breitman, Déborah François, Marc-André Grondin, ou encore Pio Marmai. La musique accompagne parfaitement bien le récit, parfois joyeux, parfois triste. Car, comme dans n'importe quelle famille, celle-ci traverse également des épreuves difficiles, ponctuées d'instant de joie. L'humour est également présent. Rarement, un drame français nous avait autant plu, car presque tout est réussi dans ce film. "Le premier jour du reste de ta vie" est sans doute l'un des meilleurs films français de 2008.
Un film français sans aucun rythme (hormis celui des bâillements et des soupirs du téléspectateur), qui use et abuse de tous les clichés imaginables sur le thème concerné pour arriver à nous émouvoir, unique but recherché. Résultat : les personnes qui ont comme moi remarqué le ton larmoyant poussé à l'extrême de cette...chose ne peuvent pas être convaincues. Le temps qui passe, je veux bien. La découverte du plaisir pour une adolescente, je veux bien. La difficulté de parler à sa famille de son homosexualité, là je suis d'accord. Mais pas de cette manière là, pas avec ces personnages antipathiques et caricaturaux et pas dans cette bouillie, mélange de prétention et d'envies inassouvies. Voyez plutôt, comment Jean-Marc Vallée est parvenue à une réussite, sur un sujet similaire dans son excellent C.R.A.Z.Y.
Il n'est pas sûr que décrire le temps qui passe soit un bon sujet de cinéma, sauf quand on domine totalement son sujet et sa mise en scène. Ici tout est prédictible, tout a déjà été vu quelque part. Et le vieux procédé d'exploiter de vielles photos et des films Super 8 pour illustrer la nostalgie de l'enfance et du temps qui passe est désormais bien simpliste. On peut dire que ce film est bien joué, que les personnages y sont sympathiques, que chacun d'entre nous a vécu des situations semblables, mais au fond la mécanique est un peu poussive, ses ressorts usés. Jouer sur la sensibilité primaire du spectateur qui peut se reconnaître dans ces chroniques de la vie ordinaire est un procédé facile. On sait bien que la vie est une série de micro-évenements sans intérêt mais qui constituent une trame originale et non transmissible, "notre" vie. Les amours, les peines, les engueulades, les petites et grands trahisons, les rancoeurs, les deuils en forment les ingrédients basiques que chacun assaisonne plus ou moins à son gré. Mais ce film de la vie a vraiment besoin d'un metteur en scène et d'un scénario toniques pour nous surprendre et transcender notre propre script. Hélas, ce n'est pas le cas ici.
C'est dommage que ce film humain et plutôt sympathique soit ruiné par son style hérité de la pub et son nombre ahurissant de contre-champs qui le font ressembler à un téléfilm "klapischisé" par sa musique et son style pseudo-rock and roll
Un drame familial d'une subtilité rare. Le film se concentre sur 5 jours marquants des membres de la famille, un pour chaque membre. On passe du rire aux larmes en s'identifiant pleinement à ces personnages tellement vrai et jamais cliché. L'écriture du film frôle la perfection, tout sonne juste. Un régal et une fresque sur la famille bouleversante.
Encore un film français nostalgique genre portrait de famille comme on en voit trop, se dit-on au départ. Mais l'interprétation et en particulier Jacques Gamblin font de cette petite chronique familiale un bon moment à passer seul ou en famille.
C’est la surprise de l’été, quoi que, on s’en doutait un peu à la vue de la B.A que le second film de Rémi Bezançon (Ma vie en l'air - 2005) serait à la fois passionnant et touchant. Il y traite pour sujet principal de la relation et des liens familiaux que l’on peut avoir dans chaque famille à tous les stades de notre vie, de notre enfance à l’âge adulte. On y fait la rencontre d’une famille lambda, ou tout dégringole le jour où l’aîné quitte la maison, une famille dysfonctionnelle qui a ses hauts et ses bas, entre le fils qui reste un éternel adulescent et la cadette qui n’en fait qu’à sa tête pour grandir plus vite, les parents sont aussi au cœur de l’histoire puisque même l’épouse se remet en question (peur de vieillir, de ne plus plaire), etc. Une histoire qui traite d’une famille comme n’importe laquelle, la votre, la notre, celle de votre voisin, de vos amis, finalement si on apprécie autant Le Premier jour du reste de ta vie, c’est tout simplement parce que l’on si retrouve avec exactitude, le scénario, la mise en scènes, les acteurs, qu’ils soient confirmés (Jacques Gamblin, Zabou Breitman & Roger Dumas) ou jeunes débutants (Déborah François, Pio Marmai et le Québécois Marc-André Grondin). Une très belle histoire, touchante, émouvante, révélatrice d’un mal être dans une famille qui en apparence, ne laisse rien présager. A noter aussi, la très belle B.O composée par Sinclair, ainsi que le générique de film, interprété par Etienne Daho.
Le ton est évoqué dès le générique -aux consonances télévisuelles- de «Le premier jour du reste de ta vie» (France, 2008) de Rémi Bezançon : des photos-souvenirs resplendissantes de bonheur se croisent et se chevauchent sur fond d'une musique euphorisantes. Des années 70 aux années 2000, le cinéaste retrace les modes et les coutumes de chaque décennie, en passant pour ce faire, par les «premières fois». Premier baiser, premier pétard, premier appartement... l'inventaire se fait au fil des vies et des morts. Mais les évènements de la vie n'équivaut pas à ceux de la mort. Quand les premiers explosent dans un feu de couleur scopitonesque, les derniers prennent leurs temps pour réduire du mieux possible les troubles de la mort. La déception face au film provient de la transpiration continuelle de l'écriture au travers des images. Les dialogues, à la verve semblable au théâtre de boulevard, ne sont pas dit avec l'aisance, la fluidité que nécessite le cinéma. Le one-man-show, et toute la démagogie de certains, rencontre la publicité et sa force attractive. De cette union résulte une oeuvre rose-bonbon, où les premières fois sont les occasions pour s'esclaffer ou pour s'attrister, en tous cas pour se satisfaire de pathétique. Lorsqu'un fils quarantenaire se plaint à son père de ne jamais l'avoir aimé, Bezançon exprime une idée puérile de la famille. Desplechin fait de même dans «Un conte de Noël», or il met à profit le lexique cinématographique, si bien qu'en ressort une honnêteté de ton que Bezançon cache derrière les afféteries de la comédie, parfois vulgaires. Le principe liminaire de retracer sur les trente dernières années la vie d'une famille middle-class française est ambitieux. Or tout cela est rasé d'un seul geste, celui d'un style cinématographique qui veut donner une importance démesurée aux sentiments -aussi passagers qu'ils sont futiles- de chacun des membres de la famille.
Un film assez surestimé, trop ambitieux dans sa volonté de peindre la vie de toute une famille, ponctuellement émouvant mais souvent banal, la faute à un scénario peu imaginatif.
Vraiment émouvant "cette famille c'est la vôtre" ils ont bien raison ! Un vrai chef d'oeuvre ! WOAW ! j'ai pleurée ! spoiler: De la mort du chien à celle du père !
D'habitude je ne suis pas friand du cinéma qui donne une pseudo morale du type vivre c'est bien… mais ce film là est un bol d'air frais… une histoire de famille comme on en vit tous, très proche de la réalité, un très agréable moment de cinéma (même si je pardonne difficilement d'avoir oser citer apocalypse now en VF)
Il y a bien quelques petites idées par ci par la de bonnes,mais elles sont vite rattrapé par une mauvaise mise en scène.Tout cela se voudrait frais et original mais c'est rarement le cas,faute a des scènes et des personnages bien trop stéréotypé.Ça ressemble quand même beaucoup a un crazy a la française,c'est exactement le même genre,et c'est tout aussi cliché et sans originalité.Sur le même thème la série six feet under est bien meilleur et plus inventive que ce film qui pêche par son réellement manque de maitrise a tout les niveaux.
Bon j'ai arrêté au bout de 40 minutes...et c'était long. Bourré de clichés, sur la famille, la crise d'adolescence "mais maman le jean troué c'est grunge tu comprends paaaas"...trop dur quoi. Nan mais sérieux...quand je vois autant d'éloges sur ce film ça me fait peur... Qu'est ce qu'il fout là Gamblin ?