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    Souffle
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    3,2
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    36 critiques spectateurs

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    PhilippeToile
    PhilippeToile

    46 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2007
    Cruelle, charnelle et poétique, cette histoire nous raconte la folle passion d’une femme délaissée pour un condamné à mort qu’elle rencontre régulièrement en prison. Une fable qui nous entraîne dans une suite d’émotions, de la jalousie à l’amour, du désespoir au souffle de la vie. Kim Ki-duk nous avait déjà envoûté avec “Locataires”. Il récidive ici avec son sens du non-dit et son habileté de voyeur de l’âme. À condition de ne pas se laisser rebuter par le minimalisme de la mise en scène, on laissera troubler par tant de force ambiguë.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 décembre 2007
    On retrouve dans ce film les thèmes chers à Kim Ki Duk: L'amour passionnel, la culpabilité, la difficulté de communiquer...
    Il va toujours à l'essentiel et se passe souvent de mots:tout et dans les gestes, les regards.
    Chaque film du réalisateur est une leçon de vie où l'amour l'emporte toujours, même si la mort n'est pas loin.
    ffred
    ffred

    1 729 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mars 2012
    Difficile de parler d'un film qui vous a touché à ce point et vous a entraîné dans son histoire aussi loin en vous prenant aux tripes et au coeur. Ce qui saute aux yeux d'abord c'est la beauté formelle du film. C'est simple il n'y a rien de rater, rien de moche, rien d'à peu près. Avec pourtant un tournage réduit sur dix jours, on dirait que c'est le travail de plusieurs mois tellement la beauté des images relève d'un précision d'orfèvre. Le moindre décor, placement d'acteur ou d'accessoire est parfait. Tous les éléments techniques du film sont tellement en place et en parfaite harmonie que cela à l'air d'une simplicité désarmante.
    Si l'histoire est nous touche tellement c'est d'abord parce qu'elle est simple. Elle traite de sentiments que chacun de nous vit au quotidien : l'amour, la jalousie, l'absence, la mort, le sexe, la passion...Tout cela est exprimé presqu'entièrement par les regards et les gestes. Le film contient très peu de dialogues, d'ailleurs ce ne sont que des monologues. Même face à face il n'y a toujours qu'une seule personne qui parle et l'autre qui ne répond jamais. Le tout dans une ambiance très intimiste, jamais de scène à plus de trois personnes à la fois non plus. Si l'ensemble baigne dans une sorte de nostalgie et tension palpable, il est régulièrement ponctué par l'égrenage des saisons de la jeune femme pour son amant, dans des scènes surréalistes au sein même de la prison où elle passe en revue le printemps, l'été, l'automne, l'hiver...ça nous rappelle quelque chose !
    Il se passe autant de choses à l'extérieur qu'à l'intérieur de la cellule des prisonniers, les relations entre eux sont ambiguës tout autant que passionnées, il s'y joue aussi un étrange ballet tout aussi prenant et émouvant que cela de l'extérieur. Pour interpréter tout cela les acteurs sont merveilleux de simplicité, d'émotion et d'ambiguïté, un très beau casting...suite sur mon blog
    Requiemovies
    Requiemovies

    210 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 décembre 2007
    En dessous de Time, Ki Duk nous sert à nouveau un décharge de ce que 2 êtres peuvent vivre l'un avec l'autre ou l'un opposé à l'autre. Pas de sensationnel dans la réalisation (beaucoup d'idées reprises de Locataires) il semble passer à côté de son sujet non par conviction mais par non motivation dans la réalisation. Loin d'être mauvais, son film respire plus un goût de déjà vu (pour ceux qui ont déjà suivi ce réalisateur)...Après une dizaine de films on ne peut voir ce dernier comme un objet original et non conventionnel de ce que l'auteur nous a déjà donné...Pas mauvais; juste suffisant...dommage...
    Reste quelques sublimes séquences que seul Ki Duk sait mettre en scène...
    Fritz L
    Fritz L

    187 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 décembre 2007
    Un souffle de lyrisme, un souffle d’onirisme, un souffle d’exaltation plane sur le dernier opus de Kim Ki-duk. L’émoi est d’autant plus fort qu’il nous cueille avec une histoire de prime abord inimaginable : un femme, pour se venger d’un mari volage, entame une relation avec un condamné à mort. Amoral dans le texte, formidablement saisissant à l’écran. De ce drame passionnel, Kim Ki-duk approche une réflexion sur la famille, la culpabilité, l’enfermement. La famille aussi vulnérable qu’un bonhomme de neige (symbolique plan amené avec intelligence) quand les parents perdent le lien qui les unissait et transforme l’amour passionné en cruelle indifférence, thème déjà abordé cette année dans « Time » du même réalisateur. Cette indifférence qui pousse aux extrêmes pour réveiller les cœurs. La culpabilité, celle de maris incapables d’assumer leur vie au point de la détruire par le meurtre ou la veulerie, celle aussi d’une mère qui a perdu ses repères. L’enferment qu’il soit réel la prison comme lieu de purgatoire d’où il faut s’échapper, ou plus conceptuel, le couple, la vie monotone. Mais bien au-delà de la réflexion, il y a le récit. Yeon qui vient amener, par sa représentation des quatre saisons, le printemps dans l’hiver de Jang Jin. Un nouvel espoir comme la nature qui renaît, la confirmation d’une passion aux couleurs chaude d’un été, l’automne teinté de mélancolie avant le froid glacial qui s’annonce. C’est un film à fleur de peau, un bouquet d’âmes, cruel, intense et sublimement stylisé. Il souffle la passion impossible, celle des deux protagonistes, d’un co détenu amoureux éperdu (belle approche pudique de l’homosexualité) ou d’un mari bafoué. Kim Ki-duk se veut voyeur, il joue lui-même le rôle du directeur qui observe ce qui se passe par caméra interposée, il est un témoin privilégié de cette histoire hors norme mais tellement poignante interprétée avec maestria.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 décembre 2007
    Kim Ki-Duk est un cinéaste à part. Des films quasiment mutiques, très travaillés visuellement, beaucoup de symboles, des histoires tordues et des personnages qui ne le sont pas moins. La veine varie un peu au fil de sa filmographie, du cru à l'onirique, mais on reconnait toujours une patte Kim Ki-Duk. Apprécier Kim Ki-Duk c'est entrer dans un univers radicalement différent de celui des autres cinéastes. J'en viens à Souffle. Ce film n'est pas mauvais, loin s'en faut. Il est juste imparfait. Kim Ki-Duk se répète, et ne surprend plus beaucoup, ce qui faisait pourtant sa plus grande force. Surtout, j'ai l'impression depuis quelques films que le succès critique de ses oeuvres les plus polies (Printemps... et Locataires) l'ont rendu plus sage. Je regrette le Kim Ki-Duk plus personnel qui évoquait de manière très crue la présence américaine en Corée dans Adresse inconnue. Ou celui du très dur Bad guy. On trouve néanmoins dans ce film quelques moments de grâce (le baiser sur la vitre notamment). Rien que pour ça, ça vaut le coup d'oeil.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 décembre 2007
    je n'ai jamais été fan de, ni collectionneur, mais j'avoue que Kim Ki Duk me touche en profondeur. Un univers très particulier qui nous envahie tranquillement et me touche. Bref encore un film culte du Maître. Merci J'adore.....
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 décembre 2007
    Parce que KKD est un grand réalisateur, parce que les images sont magnifiques, parce que ce film se rapproche de Locataires, parce que nous avons le droit à une véritable histoire, parce que ce film est humain.

    Le cinéma actuel ne sait que trop rarement nous donner l'occasion de ressentir des émotions et ce film nous rappelle le cinéma, le vrai. Un film juste à voir pour aimer avec sensibilité.
    Après Time, beau mais peut-être trop moderne, KKD se rappelle à notre bon souvenir comme un grand réalisateur de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 novembre 2007
    Auteur, réalisateur, cadreur, opérateur, interprète comédien et producteur : Viens prendre ta leçon de cinéma avec maître Kim. Respect infini.
    cristal
    cristal

    181 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 novembre 2007
    Kim Ki-Duk a toujours eu le chic de trouver des histoires pas possibles. Là encore, dans "Souffle" (après "Time" cette année), le thème est extrême : c'est l'histoire d'une femme trompée qui rend visite, d'un jour à l'autre, à un meurtrier incarcéré pour lui donner le peu d'amour qu'il lui reste. Et Kim Ki-Duk a toujours le chic de rendre ses films fades. Fades parce que l'esthétique est plate, parce que le décor semble lointain, en recul, fades parce que la psychologie de ses personnages est si floue et peu creusée qu'elle n'anîme pas l'histoire, aussi passionnante soit-elle. Le cinéma de Kim Ki-Duk semble toujours amputé de son potentiel, gâché par un manque d'audace grave. La lenteur du rythme lasse, ennuie, et désactive tous les enjeux du films, à condition de bien comprendre ce qu'ils sont, et en quoi ils consistent. Car là encore, le réalisateur sud-coréen nous plonge dans le flou, involontaire malheureusement : fable sur l'amour impossible? Oui, mais quelle est cette fin vengeresse? Faut-il établir un rapport entre le meurtre commis par le détenu et la femme qui lui rend visite? En quoi la femme induit-elle à la jalousie chez un autre détenu (homosexuel apparemment)? A quoi rime ces changements de saisons en papier-peint dans la cellule de visite? Autant de questions fondamentales sans réponses, qui hâppent toutes considérations philosophiques sur l'amour par leur manque de clarté. A part le joli échange entre Chang Chen et Ji-a Park, deux acteurs à surveiller (même si le premier est déjà connu), et l'originalité de transformation du décor dans la cellule qui invitent à de beaux moments colorés (même si cette transformation ne rime à rien étant donné l'incertitude de son rôle), "Souffle" est un film inintéressant et fade, bien monté mais dénué de poésie, de courant et de cohérence dans la pensée. Au final, cette fable étendue, cette mutation des rôles humains, ne prend de puissance que dans son plan final, superbe installation de l'amour à mort. Mais rien av
    philbleu
    philbleu

    2 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 novembre 2007
    Cette année Kim Ki-duk nous gâte. Time puis Souffle, variations sur le même thème, avec toujours le même talent, la même esthétique. Un film à voir bien sûr.
    pandani
    pandani

    37 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 novembre 2007
    Je suis suffisamment fan du (trop ?) prolifique Kim Ki-Duk pour aller voir, par principe, tous ses films. Alors, comme on dit, qui aime bien chatie bien. "Souffle", on dirait une sorte de contrefaçon de film de Kim Ki-duk : on y retrouve de nombreux emprunts aux thèmes et codes familiers du cinéaste coréen et probablement son style, mais on peine à y retrouver sa créativité et son esprit. Etonnament, ce film tourné en dix jours ne souffre pas tant de son interpération et de sa mise en scène que de son écriture, à mon sens pas du tout aboutie.
    annereporter94
    annereporter94

    52 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 novembre 2007
    Un film admirable... qui aurait pu s'appeler "Hivre, printemps, été, automne... hiver", mais bon ca ressemblait trop à une autre ouvre de ce cineaste absolument fabuleux qu'est Kim Ki-duk. Je susis ortie bouleversée, sur les notes de "Tombe la neige" d'Adamo. Les larmes aux yeux...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 novembre 2007
    L'ingénieux et talentueux Kim Ki-Duk, pour cette fois, nous balance (10 jours de tournage) un air déjà vu: le silence, les saisons, le sexe, la répétition, la métaphore. C'est laborieux, niais et franchement très décevant. Peut-être parce qu'on s'attendait à (beaucoup) mieux? Très certainement. On attend le prochain opus.
    al111
    al111

    22 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 novembre 2007
    Les relations humaines chez Kim Ki-Duk sont illustrées par un triangle, figure que l’on retrouve dans presque tous ses films, avec une constante également dans les éléments de ce triangle : une femme et deux hommes. Ici, il est question de relations amoureuses, du désir, des stratagèmes de reconquête de ceux qu’on a perdus.
    À force d’épurer tout ce qui concerne le contexte social, le film bascule souvent dans un schématisme théorique. Les personnages se comportent comme des pantins, guidés par une sorte de déterminisme sentimental, et sous les actes qui peuvent paraître étranges, il y a beaucoup de symboles, plus ou moins psychanalytiques. Ce que fait d’ailleurs le personnage féminin en allant raconter au prisonnier muet des souvenirs d’enfance douloureux et enfouis s’apparente à des séances d’analyse. Lorsqu’ensuite, elle se met en scène devant ce même personnage, avec costumes, musique et décors, on peut imaginer qu’elle se crée une thérapie personnelle pour retrouver tout ce qui faisait son bonheur, jeunesse, désir amoureux, insouciance…
    Tout cela est observé avec des caméras de surveillance par le directeur de la prison, dont on ne voit pas le visage, mais dont on sait qu’il est joué par… le réalisateur lui-même ! Symbole un peu énorme, si énorme d’ailleurs qu’on peut se demander si ce n’est pas fortuit… Le réalisateur dirige tout, intervient lorsque ses personnages lui échappent, et a de toute façon l’emprise totale puisque tout ou presque se passe dans une prison.
    Film élégant, précis, très maîtrisé, ce "Souffle" manque tout de même de chaleur, d’humanité, de spontanéité, de vie…
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