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Un visiteur
0,5
Publiée le 19 mars 2009
J ai vu ce film hier soir, il a plus été utile en tant que somnifere que veritable decouverte cinematographique ... comme le disait precedemment un avis : vide absolu de scenario et d action ne rime pas inevitablement avec poesie . j apprecie le cinema asiatique pour sa particuliarité mais la , la bonne foi ne sufit pas , comment peut on encenser un film ou le theme basique deja au depart ,une mere perd son fils et la vie continue ... comment peut on encenser un film ou rien ne se passe ... la seule partie interessante est la premiere demie heure car justement on ne sait pas ce qui nous attend ! l actrice est presente a cannes ? et voila la bande de gentils minets pseudo intellectuellement bourgeois qui suivent a la queuleuleu les bonnes crtiques pour faire bien comme le "brillant" festival ... Je pensais qu être faillot etait une attitude qui prenait fin une fois sortie des bancs de l ecole, de l université eh bien les critiques nous le montrent bien sans pudeur. L actrice surjoue, est agacante, on n arrive pas a s attacher a une personne qui elle ne sait pas ou elle en est au point de nous faire subir des scenes inutiles elle va et vient, avance sur un meme plan ennuyeux de 40 secondes et j en passe okay elle est perdue on a compris pas la peine de le faire durer les deux heures restantes cest totalement fade, en bref le film est a l image de sa realisation : insipide.
Beau film, qui maintient l'intérêt tout au long de ses deux heures trente. De là à parler de chef d'oeuvre, il reste toutefois une marge. Aperçus intéressants sur la société sud-coréenne: machisme, rôle des sectes. Très bien interprété.
Apres "Oasis", ce réalisateur nous offre un autre chef d'oeuvre. Une scène particulièrement sublime. Celle du parloir où l'héroïne perd la foi. Mais tout est bien dedans. Allez y absolument.
Malgres la redondance de la thematique de la perte et de la vengeance chez ces realisateurs coreens, Lee Chang dong parvient ici a innover, notament par l'attaque fait aux croyances religieuses, l'heroine trouve plus de reconfort dans la vengeance que dans la religion. Les acteurs sont d'une puissance emotionnel assez ahurissante comme on en voit rarement aux cinema et dans d'autre pays d'ailleurs... La scene du parloir me semble etre la scene la plus forte du film, le monde merveilleux de l'heroine qui s'effondre et qui emporte avec lui sa foi.
Un film sur la souffrance, fort... et plein de sincerité... Le rythme est plutôt lent et cela vaut mieux vu l'intensité de la douleur de la femme... à voir.
Ce film nous râpe l’âme pour nous ôter l’écorce qui nous désensibilise. Il nous bouleverse, pas juste parce que nous voyons un être en souffrance, mais parce qu’il nous fait entrer suffisamment en nous pour nous faire ressentir cette peine, nous fait réfléchir sur nos propres peines et nos outils de sauvetage. Il est comme une jauge de notre capacité à pardonner, à ceux qui nous ont salement atteint Pardonner ou devenir fou. L’interprétation de Jeon Do-Yeon me laisse sans mot.
Très long film? Soit, deux heures vingt, une dramaturgie assez complexe, et durant toute la séance une perplexité quant à l'ADN de ce film. Tantôt il semble être le portait doux-amer d'une femme mystérieuse et un peu perdue qui part se reconstruire dans une ville moins grande, il se transforme très vite en thriller, et hésite sur la fin entre histoire d'un deuil douloureux et comédie romantique (Je suis allée jusqu'à me demander si l'ensoleillement secret n'était pas cette générosité avec laquelle cet homme amoureux veut voir la femme qu'il aime guérir (Très belle dernière scène avec le miroir)). Le spectateur est toujours surpris par les "rebondissements" de ce drame, toujours malmené par ce destin, et ému, mais jamais choqué, ni exaspéré, par ce film où les l'on crie, pleure, renverse des chaises, grâce notamment à la superbe et bouleversante actrice Jeon Do Jeon. Les différents membres du film sont cimentés par ce regard sur la Corée, qui portraitise ses moyennes villes, ses habitants, et l'importance de la religion dans la société coréenne. Courez voir ce film qui est d'une rare intensité!
le sujet paraissait larmoyant, le film s'annoncait lent, coreen en VO... tous les ingredients etaient reunis pour une seance de masochime cinephilique. Et pourtant Secret Sunshine c'est l'ANTI-MELO, l'anti-happy end, l'anti-love story. L'actrice principale creve l'ecran!
C'est tendu, désespéré, perturbant, çà vous prend à la gorge, aux tripes, au coeur. c'est un film qui fait mal, qui déchire. On a envie de hurler avec cette mère blessée à mort, on a envie que çà se termine, que quelque chose, on ne sait pas quoi, mette fin à cette immense douleur. A ne pas aller voir le jour où on est seul, où pour une raison ou une autre on a le moral un peu bas, ooù on n'a personne à qui parler.
Magnifique film, courez le voir ! quelle émotion, quel jeu d'actrice (et d'acteurs)...réflexions sur l'incroyable difficulté de pardonner... A voir également l'interessant portrait d'une église chrétienne de type évangélique, qui donne de l'amour et ne force pas. La jeune femme avait elle tout abandonné à ce Dieu qu'elle rencontrait ? sans doute pas, ce qui explique son impasse. Mais on la comprend, et Dieu lui-même n'est pas limité par nos révoltes. Si cette jeune femme est réellement "née de nouveau", elle trouvera la paix.
Un film extraordinaire!!!! Tout est ( presque ) parfait!! le scénario; les images; le jeu des acteurs, bien sur Jeon Do Yeon mais aussi Song Kang Ho et tous les autres; les messages, même si à mon avis à la réflexion ,ils ne sont pas si faciles à décoder!!! Sans oublier bien sûr le côté culturel: c'est ce type de film exceptionnel qui nous permet de mieux appréhender et comprendre la culture coréenne. Dans tous les cas c'est un film superbe qui m'a énormément ému et qui mériterait pour toutes les qualités citées plus haut d'être plus largement diffusé !!!
Bien qu'un peu long, ce film frise le chef d'oeuvre. On croit toujours savoir où l'on va et en fait ce n'est jamais là où on croyait aller qu'on se retrouve. La comédienne est incroyable. Et la mise en scène impressionante.