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    Souvenir
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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 141 abonnés 5 121 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2017
    Après le "chant de la fidèle Chunhyang" le réalisateur donne l'impression de réaliser son chant du cygne: tout se délite: la musique, la famille, les maîtres. Les enfants ont besoin l'un de l'autre. Je dirais même que l'un ne fonctionne pas sans l'autre et la vie les sépare continuellement.
    "Les chansons forment un chemin que l'on suit grâce au tambour, véritable guide" mais la vie décide autrement et le frère et la sœur ne vivront que par le souvenir d'avoir vécu ensemble, créé ensemble quelque chose qu'ils ne pourront plus jamais retrouver. Il y a une grande nostalgie dans la façon de filmer et cette dernière scène avec le mirage de la présence féminine est très belle.
    Acidus
    Acidus

    716 abonnés 3 707 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2013
    Belle petite histoire que nous livre ici "Souvenir". Une histoire qui tourne essentiellement autour du pansori (chant coréen accompagné d'un tambour) ce qui rebutera les personnes allergiques à ce style de chant. Si les décors et les musiques sont magnifiques, l'intrigue a tendance à tourner un peu en rond pour un rendu émotionnel pas toujours à la hauteur d'un tel sujet. C'est beau, frais mais pas mémorable.
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juillet 2008
    Belle fresque romanesque et musicale, à la fois populaire et d'une somptuosité plastique. Le montage en flash back est judicieux et le cinéaste confirme qu'il est des plus grands. Dommage qu'aucune salle d'art et d'essai des Alpes Maritimes et du Var n'ait daigné programmer ce chef-d'oeuvre asiatique.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    236 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 août 2008
    72 ans et Im Kwon-taek dispose toujours d’un regard vif tel qu’en démontre «Chun nyun hack» (Corée du Sud, 2007). A contrario de Youssef Chahine qui pour son dernier film, «Heya fawda», tombe dans le systématisme de la fraîcheur, Im préserve une jouvence, une audace d’artiste authentique. Le jeu des poupées russes auquel se livre le récit (formé par une imbrication de flash-back) présente la narration comme une statue construite sous nos yeux, au fil des séquences. Un jeune homme, Dong-ho, revient sur les lieux de son enfance, là même où il commença à apprendre auprès de son père adoptif et de sa «sœur» les rudiments de la musique traditionnelle. Sur le berceau de son apprentissage surviennent dans un ordre irrégulier des instants de souvenir qui retracent en difformité la vie parallèle que Dong-ho menait avec sa «sœur». Tantôt ensembles, tantôt perdus de vue, ces deux êtres qu’Im réunit et sépare forme un couple romantique comme le cinéma ne sait plus que trop peu en faire. Le romantisme, expression la plus conventionnelle de la passion amoureuse, prend bien souvent les voies du drame pittoresque pour s’éveiller à l’écran. Im, sans totalement se sortir de l’écueil, réussit néanmoins à offrir au romantisme la peau d’un paysage, certes pittoresque, mais jamais dramatique, toujours gonflé à l’espoir. Y compris in fine, lorsque les longs flash-back s’achèvent d’être contés, une couleur d’espoir, celle chaude et aveugle en même temps, irradie l’écran. Nombreuses sont les séquences exotiques qui captent des instants somptueux au coucher d’un soleil ou à la brise d’un vent mâtin. Or ces instants truculents n’ont pas l’ambition de servir une émotion épidermique ébranlée par quelques violons alanguis. Hommage à la musique traditionnelle, «Chun nyun hack» prend pour objet, afin de servir cette gloire, la figure du couple. Frère et sœur par adoption, les deux protagonistes musiciens, inscrits dans les étendues blêmes, atteignent une douce image de l’idylle romantique.
    cristal
    cristal

    177 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 septembre 2012
    Et de cent. Avec un formalisme rigide et une mise en scène qui ne fait que se dérober (mais n'est-ce pas cela le cinéma, au fond, l'art du dérobage?), Im Kwon-Taek livre l'oeuvre du sommet de sa carrière, en ce qu'elle représente symboliquement. Mais "Souvenir" semble, de loin, l'un des films les plus fragiles du cinéaste. C'est un film qui n'ose pas, un film timide et naïf, visiblement imprégné d'une culture, d'un passé, d'un ventre, mais dont les rouages ne parviendraient pas à former un tout, une unité à la fois scénique et scénaristique. L'approche comtemplative du passé des hommes, des souvenirs d'enfance, de l'amour, de la violence d'un père ou d'un chemin déraisonnable, n'est pas ici le créateur d'une émotion ouatée ou, au contraire, trouble ; elle sert involontairement un excès de longueurs qui en disent long sur le malentendu entre la contemplation et l'ennui. La lenteur de ce centième film est justifiable, voire justifiée, mais elle n'entame pas autre chose que le simple piège d'un récit qui n'a pas grand chose à dire ou à faire ressentir. La confluence temporelle n'entraîne pas non plus d'interêt outre une simple recherche de nouveauté dans le langage propre du cinéaste ; les conjugaisons se mélangent et se perdent. On ne sait plus qui est qui, qui a fait quoi pour être comme ça, qui doit pardonner qui et qui aime qui et quoi. Les grandes lignes du récit sont simplement passées à la trappe au profit d'un entremêlement de souvenirs qui, s'ils n'ajoutent aucune expression dans le recours à l'abstrait, sont carrément la cause de l'interminable étirement de l'histoire. Cette recherche de complexité formelle dans un cadre simple ôte toute vérité identitaire au film ; il semble vouloir épater, émouvoir, nous faire attendre une fin sublime, alors qu'en réalité "Souvenir" est un film sans début et sans fin. Pour jouer sur les mots, on serait presque dans un film de milieu. Alors oui parfois certaines qualités débordent du cadre ; les images sont souvent belles, l
    Julien D
    Julien D

    1 195 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 juillet 2012
    Ce film coréen purement contemplatif peut sembler terriblement ennuyeux et confus du fait de sa narration anti-chronologique. Cependant, il mérite d'être vu pour profiter de la beauté artistique de ses décors et surtout de ses mélodies somptueuses et pleines d’harmonie. La magnifique retransmission de l'émancipation du personnage de Dong Ho à travers son art peut également être considérée comme une réussite à voir mais l’interminable répétition des scènes musicales, aussi belles soient-elles, est malheureusement bien trop longue.
    Hakim G
    Hakim G

    47 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 mai 2009
    Souvenir est un jolie drame où on a tendance à fermer les yeux et je ne crois pas que se soit le but d'un film donc assez ennuyeux.
    marseyopolis
    marseyopolis

    18 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 août 2008
    Deception. Après Ivre d'amour et de peinture, magistral, voila un film mou et sans trop d'interet qui s'etire sans trop savoir où il va, un film sans doute prisé par les specialistes de cette musique, mais tellement loin de notre culture. C'est peut-etre ça le probleme, nous ne sommes pas assez plongés dans cette musique là pour etre sensibles aux emois de ces personnages pas très interessants. Longuet et finalement assez vain. Dommage.
    bolt
    bolt

    118 abonnés 807 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juillet 2008
    Un très beau film, très émouvant, un bon scénario, et de belles chansons.
    petithom
    petithom

    10 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2008
    Souvenir est un film tout simplement magnifique,déjà esthétiquement mais surtout par son sens de la narration.Le réalisateur ose tout alors qu'on a l'impression de voir une simple histoire d'amour,il nous parle politique,écologie,responsabilité.Un film très émouvant et parfois très dur.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 août 2008
    Emballé par "Le chant de la fidèle Chunhyang", j'ai un peu moins retrouvé dans ce film les qualités que j'avais appréciées dans le premier.

    Certaines scènes somptueuses (les couleurs franches rappellent "La porte de l'enfer" à certains moments) ne parviennent en effet pas à hisser le film au niveau de précédentes réalisations, même si la construction scénaristique du film est parfaite, et que la musique est intéressante.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 août 2008
    Un film esthétiquement digne d'un tableau de maître: paysages et musiques somptueux. Mais il reste des longueurs qui finissent par ennuyer, même si l'histoire d'amour est belle.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 janvier 2009
    de très belle scènes. ce film nous transport véritablement dans un autre univers mais ce n'est pas suffisant pour être attirant et plaire...
    termal
    termal

    1 abonné 47 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 juillet 2008
    Il y a quelques années, les merveilleux Chant de la fidèle Chunhyang et Ivre de femmes et de peinture portaient à l'attention des spectateurs français le prolifique et extrêmement talentueux Im Kwon Taek. Aujourd'hui, Souvenir sort à la sauvette, dans une poignée de salles en plein été. Quel dommage! Car sans être tout à fait à la hauteur des deux sommets précédents, Souvenir n'en est pas moins un très beau film, qui plus est un film-clé dans la carrière de son réalisateur et sa façon de voir les artistes et en particulier les chanteurs de pansori. Ce film, qui n'est ni une suite ni un remake mais plutôt retravaille l'histoire de La Chanteuse de pansori, premier film d'Im Kwon Taek distribué en France dans les années 90, est bien à la manière de son réalisateur: tout en ellipses et en brisures du récit, alors même que sa matière et sa forme sont apparemment classiques. Cette forme, dont Im dit qu'elle essaie de retranscrire l'esthétique du pansori, il est vrai lui aussi élégiaque et partiellement brisé (comme la voix des chanteurs), est particulèrement surprenante tout en ne cherchant pas à déstabiliser le spectateur à tout prix. Il en résulte un film qui n'est sans doute pas complètement réussi, mais toujours beau et vif, dont la mélancolie ne se confond pas avec une complaisance dans la mélancolie. La difficulté d'être artiste dans un monde qui ne les accepte pas vraiment et dont les mutations accèlèrent le rejet, grand sujet d'Im Kwon Taek dans certains de ses films, est ici traité différemment mais avec profondeur. Ne laissez pas passer cette très belle oeuvre, d'autant moins si vous avez pu apprécier ses autres films. Il faut juste garder à l'esprit qu'il traite les mêmes thématiques dans un esprit un peu plus contemporain, et que la splendeur des films précités aurait ici été déplacée. Cela étant, le film reste plastiquement très réussi (à part quelques plans numériques moins que parfaits).
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 8 juillet 2009
    Une daube.On s'emmerde . Sans arriver à s'endormir,régulièrement réveillé par la musique traditionnelle coréenne . Le papy ressemble à Régis Laspales , ça ne contribue pas à renforcer l'intensité dramatique du film ....
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