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bilbao2
1 abonné
241 critiques
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4,0
Publiée le 14 octobre 2008
Evidemment il s'agit d'un document à charge : comment un crétin alcoolique a pu devenir le président du plus puissant pays du monde ? Le film déroule sa vie. Né au Texas dans une famille versée dans le pétrole et la politique, il entre à Yale puis se lance dans les affaires en connaissant de nombreux échecs. Devenu alcoolique, son père vole à son secours et décide de le lancer en politique. Avec l'appui des chrétiens il devient président. Puis les attentats du 11 septembre 2001 l'investit d'une mission : la guerre contre le terrorisme en Afghanistant puis en Irak. Un document intéressant même s'il discrédite fortement la famille Bush sans montrer quelques aspects positifs s'il y en a.
Ce nouveau long métrage de Karl Zéro est bien mieux réalisé que ses précédents documentaires. L’animateur à lunettes nous y donne un aperçu du niveau d'abêtissement sans égal atteint par cette Amérique et sa classe politique à travers l'homme qui ait censé les représenter, le président Bush qui venait de finir son second mandat. Au lieu du docu-film, tout ceci ressemble davantage à une vaste comédie polémique qui, au lieu d’être drôle, ne peut être qualifié que d’effrayant!
Tout en finesse ! Bien sûr, ce n'est pas du Karl Zero habituel (ref du vrai journal), mais pour ceux qui ont vu Dans la peau de Jacques Chirac et Starko, c'est la même sensibilité. Pas de provocations, de celui qui s'avère plus être un film maker qu'un éternel "trublion du Paf !" Et ce que ça donne, c'est un spectacle sans temps mort dont on sort avec une impression renforcée. On connaissait Bush, on avait aussi déjà vu certaines de ces images, mais derrière l'imbécile se cache un fou autopersuadé d'être l'émissaire de Dieu "God Speaks To Me" et dont les dégats dans le monde ne cessent de s'accumuler. "Je suis pour la peine capitale et depuis que je suis gouverneur de Californie, j'ai beaucoup exécuté de gens"
Avec une voix aussi bien imitée, et contrairement au documentaire de Michael Moore Fahrenheit 9/11 qui date de 2004 et tirait sur les grosses ficelles, ce "Being W" est carrément top, je me suis laissé emmener tout le long du film qui s'avère être plus un état de fait sur la situation Bushienne, qu'une facile critique. Et c'est là qu'est la grosse différence, plutôt que de "faire" un documentaire à base d'archives, c'est un film avec une trame narrative, une musique de qualité, et une sensibilité assez réussi comme dans celui sur Jacques Chirac. Là où j'ai été surpris c'est que l'on est emmené sans jugement dans l'univers de Bush et à la fin on ne peut ressortir sans se dire: Merde, lui ne sera jamais guillotiné comme Sadam Hussein, alors qu'il a fait bien pire ! Bonne découverte donc
Film nécessaire... J'y suis allé en pensant me marrer et voir un film de Karl Zéro, et effectivement, on s'est marré au début. Mais là où c'est malin, c'est que le film glisse vers un truc de moins en moins marrant, jusqu'à arriver au pourquoi de l'état dans lequel Bush laisse le monde en partant. Je ne suis pas d'accord quand on le compare avec Moore, parce que la différence profonde c'est que Moore est très manipulateur. Il n'y a qu'à repenser à la séquence dans la classe le matin du 11 sept: Moore nous explique ce que Bush doit penser et en fait un vrai crétin. Là, c'est le vrai Bush qui nous raconte, et il n'est pas crétin, il est juste effroyablement cynique.
Le film est bien realise, ca enchaine les sequences, ca se calque sur le modele "dans la peau de Jacques chirac"...
Bon probleme, rien de neuf (mais rien de rien, on a pratiquement deja tout vu en terme de sequences d'archives et de commentaires)... On sourit mais on rigole pas comme dans La Peau De Jacques Chirac... effet deja-vu.
La seule nouveaute est le sous-entendu que W n'est pas aussi debile que ca... mais pour avoir paye ma place dans un des 4 cines qui le projettait sur Paris... Ca fait cher 8,50 euros pour voir ca.
Mettre 2 coups de pompe dans un type qui va se barrer dans pas longtemps, apres des fahrenheit 911 qui avait pris des risques et avait eu droit a des retorsions (distribution en cine,etc)...
Bref, pas grandiose. Apres Starko qui etait deja leche-pompe alors qu'il y avait tant a dire, c'est pas vraiment le bruleau vendu.
Le personnage de Bush, on le connaît depuis le temps. Ce vrai-faux documentaire compile ses meilleurs répliques, celles qui ont façonné l'image du personnage. En cela Being W n'a pas grand intérêt, il n'apporte finalement pas grand chose et n'est pas si drôle que ça.
Faux docu, mais vraie rigolade. Plaisamment irrévérencieux mais cependant un peu moins drôle que ses deux précédents films ("Dans la peau de Jacques Chirac", surtout). Karl Zéro s'attaque ici avec jubilation à un "W" que l'on découvre plus matois que stupide, comme on le croit de ce côté de l'Atlantique. Salutaire, comme toute remise en question d'hommes politiques.