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tomPSGcinema
768 abonnés
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3,0
Publiée le 19 juillet 2020
Film qui relate le combat de pilotes qui s’engagèrent dans la Royal Canadian Air Force durant la Seconde Guerre Mondiale, "les chevaliers du ciel" nous fait passer un moment sympathique a défaut d’être totalement mémorable et ce à cause surtout d’une histoire qui manque cruellement de rebondissements. La mise en scène de Michael Curtiz n’atteint pas le niveau de ses meilleurs films, mais possède suffisamment d’entrain sans que l’on ait à s’ennuyer. Côté casting, on retrouve avec plaisir la charmante Brenda Marshall mais surtout l’excellent James Cagney dans un rôle qui lui convient parfaitement. Autre atout à ne pas négliger concernant ce film de guerre, il s’agit de la très belle photographie en Technicolor qui lui confère un certain charme sur certaines séquences.
Alors que les américains étaient entrés en Guerre depuis seulement quelques mois, Michael Curtiz se retrouve à nouveau derrière la caméra pour mettre en scène les soldats et l'industrie américaine avec Les Chevaliers du Ciel.
Il va surtout s'intéresser à deux personnages, un baroudeur un peu casse-cou et surtout attachant, ainsi qu'un beau gosse un peu lisse, qui vont se retrouver dans la Royal Canadian Air Force, sans oublier d'inclure une jolie femme un peu garce au milieu de cette histoire. Les personnages secondaires suscitent moins d'intérêt, mais Curtiz va vraiment mettre en avant les principaux, et il va rendre intéressants les liens qu'ils vont tisser entre quelques belles séquences aériennes.
Curtiz évite les lourdeurs de la propagande, et se concentre juste sur son histoire et les sensations qu'il cherche à tirer, sans forcément faire passer de messages. S'il s'est déjà montré bien plus inspiré qu'ici, il fait tout de même bien le boulot, et se montre efficace, laissant ses personnages guider son récit. L'atmosphère est plutôt prenante, et surtout le cadre assez bien exploité, en particulier durant le début du film et les jolis paysages du nord de l'Ontario.
Le film demeure agréable à suivre si on excepte quelques temps faibles, grâce à des protagonistes attachants qui bénéficient en plus de superbes interprétations (James Cagney en tête, comme toujours remarquable et capable de s'adapter à tout type de rôle, mais aussi la charmante Brenda Marshall). Ils sont aussi sublimés par la belle photographie en Technicolor, donnant un certain charme à de nombreuses séquences et que Curtiz utilise avec brio.
Si Michael Curtiz s'est déjà montré bien plus inspiré, il propose tout de même avec Les Chevaliers du Ciel une œuvre attachante et humaine, se préoccupant plus des hommes que des outils de la Guerre ou la propagande, et bénéficiant de comédiens inspirés et à la hauteur.
Très décevant, certes la base du scénario parait assez riche mais dans le détail la réalisation n'en tire pas grand chose d'intéressant et les effets spéciaux sont justes horribles.
Une Brenda Marschall éblouissante de beauté dans un rôle d'une modernité exceptionnelle, qui rappelle quelque peu celui de Bette Davis dans "Female", un James Cagney, une fois encore étourdissant de talent qui prouve encore que les grands acteurs peuvent tout jouer.. Des seconds rôles convaincants, avec un Alan Hale toujours aussi excellent... Bref, tous les ingrédients sont ici réunis pour permettre au maître Curtiz de réaliser un grand film, loin des clichés de la propagande de l'époque. Un chef-d'œuvre.
Si l'on fait abstraction de la visée politique du film, on passe un moment qui n'est pas si désagréable que cela. L'histoire est intéressante à suivre, avec pas mal de rebondissements. On a deux personnages principaux. D'une part, le baroudeur, casse-couilles, drôle, attachant, profondément humain. D'autre part, le beau gosse, lisse comme une feuille de papier et emmerdant comme la mort. La fille, une garce finie, stéréotype de la femme diront certains. Les autres personnages on s'en fout, d'ailleurs garder en mémoire un seul de ces seconds couteaux serait un exploit. Au final, rien d'extraordinaire, c'est juste un bon divertissement. Il vous permettra, par exemple, le 26 décembre, de digérer tranquillement le copieux repas ingurgité la veille.