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John Henry
108 abonnés
708 critiques
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3,0
Publiée le 31 décembre 2010
Sans atteindre le niveau d'hilarité de certains de ses prédecesseurs, Megamind se base sur un scénario riche, fouillé et des personnages plutôt complexes pour ce type d'animation. Sinon les liens qui les attachents et les situations qu'ils engendrent sont toujours du même tonneau. Plaisant
J'ai eu un peu peur au début quand j'ai vu que le film louchait sans vergogne sur le duo Superman - Lex Luthor, mais finalement on s'y fait. C'est peut-être même un des points positifs du film. Par contre certains dialogues sont vraiment enfantins, même pour un film d'animation.
J'ai bien aimé ce film d'animation. J'y suis allé en famille, plus deux amis, et je dois dire que nous avons tous passé un bon moment. L'histoire est sympathique, les personnages attachants. L'humour est là, les sourires se dessinent sur les visages des spectateurs. Je conseille ce film qui ne vous fera pas perdre votre temps bien au contraire.
Un film dans la lignée de Shrek avec le concept de "méchant" gentil. Si quelques bonnes idées et références cinématographiques parsèment le film, le scénario un peu bancal et la fin prévisible atténuent les bons points cités précédemment.
Encore un film de super-héros ? Tom McGrath est le papa de Madagascar et un fer de lance de l’écurie Dreamworks, ce qui n’est pas toujours gage de finesse et de réussite. Un grand méchant parvient enfin à se débarrasser de son ennemi juré, un ersatz de Superman. Du coup, il est le maître de la ville. Mais que reste-t-il à vivre quand il n’y a plus d’objectifs à atteindre ? Ainsi donc, le héros du film est un méchant. Oui, on a déjà vu ça dans Moi, Moche et Méchant. Ainsi donc c’est un film d’animation qui parle du statut du héros et du méchant. Oui, on a déjà vu ça dans les Indestructibles. On l’aura compris, le point fort du film n’est pas son originalité. Mais si on le regarde comme s’il était un vrai film de super-héros, alors il tire vraiment son épingle du jeu. C’est drôle, caustique, inattendu par certains aspects et les personnages sont plutôt bien écrits. Les scènes d’action sont au final spectaculaires et on ne s’ennuie pas une seconde. Alors c’est sûr qu’on ne criera pas au génie mais tout ça reste bien plus efficace dans le genre que n’importe quel film DC récent et que pas mal de Marvel sur-vendus. Bref, c’est un bon film de super-héros et ça c’est plutôt rare.
Malgré une morale pas franchement neuve et une fin en faisant un peu trop, il faut reconnaître que ce « Megamind » n'en a pas moins de l'allure. Personnages autrement plus intéressants et dynamiques qu'à l'accoutumée, pas mal de bonnes idées et une animation remarquable : je ne me suis en définitive jamais ennuyé un seul instant, et même si certaines choses auraient manifestement gagné à être amélioré (le méchant, l'idée de départ jubilatoire), il y a de quoi être satisfait devant ce divertissement de haute volée et souvent drôle : mission accomplie.
Deux mois après Universal et son Moi, moche et méchant (2010), c'est au tour de DreamWorks de mettre en scène un super-vilain cherchant à tout prix à accéder au statut ultime du plus grand méchant. Megamind, crâne surdimensionné et bleu de la tête aux pieds est secondé par "une friture" (dixit le film), un espèce de poisson très intelligent. Tous deux vont devoir tout mettre en oeuvre pour anéantir Metro Man, l'archétype du super-héros, beau gosse et adulé par tous les citoyens. Une fois ce dernier éliminé, Megamind ne s'attendait pas à ce que l'ennui vienne frapper à sa porte (n'ayant plus personne pour lui barrer la route), il va devoir y remédier par tous les moyens. Animation fluide et hyper rythmée, des références à foison (une habitude avec DreamWorks), humour et émotions sont au rendez-vous, ajoutez à cela, une qualité 3D reliefs correcte et c'est 95 minutes de spectacle qui vous attendent, tant pour les petits que pour les grands !
Ou comment Disney bat Dreamworks à plate couture pour ces fêtes de Noël ! Voilà un dessin animé totalement raté. Si le graphisme et les couleurs sont pas mal, la 3D n'apporte rien. Mais surtout le scénario est vraiment mauvais. L'histoire n'a rien d'inventive, c'est plat, on s'ennuie très vite. Les personnages ne sont pas du tout attachants, voir détestables. Le pire c'est qu'il n'y a pas d'humour, ce n'est pas drôle ! Et la morale est vraiment limite... Même les enfants en nombre en ce jour de vacances scolaires sont restés étrangement calmes. Pas de second degré, pas de clins d'œils ou de références pour les adultes. Bref raté. Courez plutôt voir Raiponce le dernier Disney qui est une vraie réussite. Dreamworks a encore du chemin à parcourir pour devancer ou même égaler la paire Pixar/Disney...
"Megamind" ne présente pas de grosses surprises et suit le schéma habituel d'un film d'animation estampillé Dreamworks. Ainsi, comme pour Shrek, Dragons ou Kung-fu Panda on retrouve un anti-héro qui verra sa situation progresser graduellement pour occuper, à la fin, la position du Héros. Si l'originalité n'est pas de mise, "Megamind" plait par sa fraicheur, son côté agréable et divertissant. L'absence de personnages forts et attachants ainsi qu'un humour facile l'empêche de se placer parmis le top du catalogue Dreamworks dont on préfèrera les films sus-cités.
Megamind est passionnant dans son approche du mythe du super héros, tenter de le décaler, de jouer avec ses codes et ses icônes, mais les ressorts scenaristiques et comiques restent très classiques.
Les studios Dreamworks sont parvenus à créer l’antihéros parfait. Le plus gentil des méchants, ou le plus méchant des gentils, c'est à vous de voir. Toujours est-il que cet olibrius bleu à tête d'ampoule est très attachant. Megamind joue à fond la carte des antagonistes, à savoir l'opposition du bien et du mal, l'ordre et le chaos. On comprend que l'un ne va pas sans l'autre. Ensemble, ils créent l'équilibre le plus juste. La vie de notre héro irrévérencieux et au destin tout tracé, gravite autour d'un sempiternel conflit avec l’invincible Metro Man, sorte de caricature irritante de Superman. Donner la vedette à un personnage subversif en quête d'anarchie, au détriment d'un justicier de marbre, est un choix osé. Il en résulte un animé de l'ordre des action movies décapants, au scénario certes balisé, mais captivant. C'est à la fois très esthétique, dynamique, et proche de l'univers de DC Comics. Les personnages secondaires sont également sympathiques. Je songe notamment au poisson extraterrestre à l'enveloppe de cyborg, ou la journaliste en gringue pour les superhéros. Derrière son évidente crise identitaire, Megamind est un personnage très riche qui suscite forcément l'émotion et l’intérêt. Épatant. 4,5/5
Megamind, méchant par défaut parce que le rôle du superhéros était déjà pris par un type musclé aux dents bien blanches. Il devient un méchant super intelligent et super inventif, à l'image de coyote, et qui comme coyote n'attrape jamais le héros... Sauf que là, il y parvient et que son monde s'écroule ! Il se met alors en tête de former un nouveau héros, sauf que lorsque celui-ci ne devient pas exactement celui qu'il attendait, il doit endosser ce costume lui-même... Un film très drôle, décalé et référencé avec un héros hors du commun et des seconds rôles qui sont bien plus que des faire-valoir.
ce film est un petit bijou... le niveau des studios DreamWorks s'est réhaussé depuis Dragons, et Megamind le confirme... du grand art, à voir, entre amis ou en famille pour passer un excellent moment... La bande originale est excellente, l'histoire est géniale et contient beaucoup de surprises...
Puisque de nos jours, les mêmes idées semblent déclinées en double par des studios concurrents, après le magnifique "Despicable Me", voici donc le nouveau super-méchant super-sympathique, "Megamind". Autant le dire tout de suite, on est loin de la réussite de "Despicable Me", en particulier parce que les scénaristes et le réalisateur se sont clairement laissement enivrer par la toute-puissance de leur media, nous livrant une suite harassante de scènes-catastrophes spectaculaires, et en ont oublié du coup l'humour et la tendresse qui sont la plupart du temps indispensables à la réussite d'un film "familial". Pourtant, et c'est là la belle surprise de "Megamind", il y a ici une richesse "conceptuelle" et un retournement des codes habituels du manichéisme à l'américaine qui finissent par séduire. Oui, on peut penser que si "Megamind" avait été un film Pixar - le mètre étalon vers lequel il louche -, il aurait certainement évité certains écueils qui le condamnent à être une simple demi-réussite.