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chrisbal
15 abonnés
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3,0
Publiée le 21 juillet 2024
Western atypique (comme souvent présenté) avec une galerie de personnages hétéroclites ayant pour chef de file un Kirk Douglas tonitruant qui manipule tant bien que mal tout son petit monde à commencer par Henry Fonda (le nouveau directeur de la prison) qui finalement, malgré une 1ère apparition au début, n'apparaît que vers la moitié du film. La fin de l'histoire est digne des plus belles fables avec un retournement de situation plus ou moins attendu et une morale "presque" sauve.
Dernier film réalisé en 1970 par Joseph L Mankiewicz, auteur de tout premier ordre de l'âge d'or d'Hollywood, " le reptile " est loin d'être une des ses meilleures réussites.
Il est vrai que Mankiewicz a.cumulé de nombreux chefs d"oeuvre de l'histoire du cinéma.
Mais beaucoup de metteurs en scène seraient sans doute fiers d'avoir ce petit bijou dans sa filmographie et le spectateur de voir un film de ce calibre chaque fois qu'il s'installe devant un écran.
Premier western de sa filmographie, Mankiewicz nous propose un regard sur le fond de la nature humaine. Finalement "tout n'est qu'interet" semble nous dire le réalisateur.
La confrontation entre les deux personnages qui représentent symboliquement pour l'un, le mal et pour l'autre le bien, se retrouvent finalement sur ce point, lorsqu'il sont en mesure de révéler sans hypocrisie au spectateur ce qu'ils sont au fond d'eux-mêmes.
Le ton de "le reptile " est souvent comique et le film est un divertissement très réussi qui se termine par une leçon de philosophie existentielle à laquelle chacun est invité à réfléchir.
La distribution est de tout premier plan ( k Douglas et H Fonda sont formidables) et le film se suit avec beaucoup de plaisir, sans aucun temps mort.
Unique western réalisé par l'excellent Joseph L.Mankiewicz, le Reptile se distingue par une histoire bien divertissante, une très belle réalisation, une bonne dose d'humour et une interprétation de qualité de son casting, où l'on retrouve notamment Kirk Douglas et Henry Fonda.
"There Was a Crooked Man..." est davantage un film de prison qu'un western. En effet, on y suit une bande crapules qui se retrouvent arrêtées et enfermées dans la même cellule, et tenteront de faire avec les directeurs de la prison : d'abord une fripouille, puis un noble shérif à la retraite. On est par ailleurs bien loin des canons du genre ! Les années 70 et la libération des mœurs sont là, l'Âge d'Or d'Hollywood et le code Hays sont désormais très éloignés. On y parle ainsi homosexualité, prostitution, drogue, le tout avec un langage parfois relevé, et tout en légèreté. Toutefois, cette légèreté et cet humour apparent masquent le profond cynisme du scénario, qui développe de manière intelligente des personnages dont l'absence de moral trouvera son paroxysme dans le dernier tiers. Encore une fois, les héros au cœur pur sont définitivement piétinés ! Au-delà de la finesse de l'écriture et de son originalité, le film bénéficie grandement de sa distribution. Avec en tête, Henry Fonda dans son rôle habituel du justicier serein et honnête, qui réservera toutefois quelques surprises. Mais surtout Kirk Douglas, dont le sourire et l'énergie insolente cachent à peine un être particulièrement vicelard et sournois ! Si la réalisation aurait pu être plus étincelante, "The Was a Crooked Man..." demeure un western atypique et sympathique.
Western sardonique, cynique, amoral et parfois drôle. Douglas domine le casting s'offre un dernier grand rôle grâce à ce nouveau chef-d'œuvre de Mankiewicz.
Un western curieux avec un style très canaille, mené presque de bout en bout par un Kirk Douglas roublard à souhait. Le film tente de tirer le meilleur parti de ses effets comiques, mais comptera surtout sur son casting (même si le grand Henry Fonda semble un peu en retrait) pour donner de l'animation, les péripéties étant quand même relativement prévisibles. S'il souffre de quelques longueurs et n'est pas le plus mémorable exemple de son époque, le Reptile s'achève toutefois sur un final qui ne manque pas de piquant.
Western cynique mis en scène par Mankiewicz, doté d'un scénar subtil. Un film atypique qui a un peu vieilli, porté par un Kirk Douglas toujours très bon.
Un vol, un personnage emblématique, la présentation fulgurante d'un groupe, la taule... des pieds qui traînent la poussière. Quentin Tarantino, à-coups-sûr, y a puiser. Une B.O également au rendez-vous... une référence.
Un Western haut en couleur avec des personnages attachants. L’histoire mêle des moments complètement délirants entrecoupés de séquences parfois fort cruelles. Et pourtant la recette accouche d’un excellent film porté par des acteurs prestigieux.
Au premier abord on pourrait croire qu'il s'agit d'un western classique. Mais finalement, Le Reptile, est un film original qui s'amuse à détourner les codes du genre et y parvient avec brio.
Drôle, cynique et désabusé : pour son avant-dernier long-métrage, Mankiewicz choisissait de raconter - de manière absolument brillante et avec un humour décapant - une histoire de prisonniers à travers laquelle il illustrait l'infamie pure dont peut être capable un être humain. En l'occurrence ici celle de Kirk Douglas, qui interprète son rôle de roi de l'entourloupe avec brio, face à un Henry Fonda tout en finesse. Ce récit d'évasion qui explose les codes du genre monte magnifiquement en puissance, grâce à une mise en scène millimétrée à l'efficacité redoutable, qui est un ravissement de tous les instants. Une pépite.
Je ne sais pas si Mankiewicz est un grand metteur en scène mais la qualité de ses films en fait pourtant un cinéaste important. Avec "There was a crooked man", il s'offre une joyeuse récréation, annoncée dès le générique par une malicieuse chanson dont le thème instrumental sera souvent repris tout au long du film. Bien que l'on soit averti d'un ton léger, associé à une ironie mordante, l'entrée en matière déçoit par une dimension enfantine trop surlignée avec laquelle Mankiewicz n'est pas à l'aise : le film manque de rythme et un bon nombre de ses gags tombent à plat. Il faut attendre que tous les personnages introduits se retrouvent dans la même prison pour que cette délicieuse comédie s'emballe. C'est à partir du moment où le projet d'évasion est évoqué que plusieurs tonalités peuvent s'entremêler – preuve que la réussite des films de Mankiewicz tient sur un socle scénaristique solide – et que le plaisir évident pris par les acteurs devient communicatif. Jubilatoire, la deuxième partie est un modèle de mélange entre suspense et humour, même si les derniers plans s'enchaînent de façon plus mécanique. On se souviendra donc de ce western singulier comme d'un film mineur d'un très grand cinéaste.
Voir Joseph L. Mankiewicz faire un western doit être assez surprenant quand on connaît son style, et pourtant Le Reptile tient bien plus de la comédie dans le désert avec des personnages affublés de stetsons possédant tout son sens de la tragi-comédie. Toute l'action se passe statiquement dans la prison où Kirk Douglas bandit intelligent souhaitant s'évader mène un duel d'intentions contre Henry Fonda directeur de prison ayant foi en la loi et à l'humanité. Ces deux figures vont voir leurs caractéristiques se faire joliment saloper avec ironie par Mankiewicz, il faut attendre la fin pour le voir mais toute l'attente en attendant ce moment est une préparation des plus savoureuses où le tragique se retrouve englué dans une touche d'inhumanité prêtant à la fois le dégoût pour tant d'injustices éprouvées que le sourire quand elle paraît aussi logique. Toute la magie idéaliste des westerns se révèlent êtres des illusions aberrantes, les plus salauds se font piéger par plus salauds qu'eux, quant aux gentils, ils ne peuvent devenir que salauds à leur tour. Synthétiser de l'émotion en pince-sans-rire, un défi relevé haut-la-main.
C'est un film que je ne connaissais pas du tout. Il a bien sur un peu vieilli, par ses décors, ses acteurs et ses effets spéciaux et cascades mais cela reste un bon film au scénario bien ficelé, même si le film aurait pu être raccourci un petit peu. C'est l'histoire d'un certain Kirk Douglas, un bandit gentil au premier abord, mais sans scrupule si cela doit lui servir qui se retrouve en prison avec une bande d'inconnus dont il va se servir à façon pour sa propre évasion. Une vraie entreprise menée avec brio en réussissant à manipuler un nombre de personnes incroyables, dont le directeur de la prison. Le réalisateur nous décrit toutes les palettes de la personnalité humaine, sans aucune ambiguïté puisque le cynique Kirk Douglas meurt accidentellement d'une piqure de crotale alors qu'il venait de réussir son évasion, et puisqu'au contraire c'est le soit-disant très honnête directeur Henry Fonda qui en profite. Un superbe retournement de situation pour clôturer le film!