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Boomster
45 abonnés
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3,0
Publiée le 25 septembre 2012
Film très inégal. Parfois l'ennui est profond, parfois l'émotion est à son paroxysme. Un road trip initiatique comme on a déjà pu en voir, mais La Route s'avère au final assez efficace. Pas grand chose à dire, ça se regarde...
Visuellement, le film est réussi avec ses paysages de désolation. Viggo Mortensen en survivant sans espoir est impeccable comme d'habitude. Le couple qu'il forme avec son fils est poignant. Affamés, ils doivent trouver de la nourriture et éviter les bandes de cannibales. On garde longtemps en mémoire l'image de ce duo poussant leurs maigres possessions dans un caddie. Mais aussi lorsque le père apprend à son fils le fonctionnement de son pistolet pour se suicider, en dernier recours. Ce film, très pessimiste, est à déconseiller absolument aux personnes dépressives ! A part pour les deux personnages principaux, le contexte et quelques scènes flippantes (proches des films de zombies), mon intérêt envers ce film reste limité. L'histoire est trop simple, sans réel suspense. Mais surtout, le dénouement est raté spoiler: avec un banal happy end pour le fiston.
La Route (ou The Road) est un film inspiré, visionnaire, sombre et poignant. John Hillcoat nous emmène dans ce monde dévasté à l'atmosphère réaliste et nous tient en haleine du début à la fin. On suit l'histoire d'un père et de son fils, qui luttent pour survivre dans un monde où l'Homme est notre plus grande peur. Parfois passionnant, émouvant et parfois glacial voir bestial, le film prend aux tripes. La performance de Viggo Mortensen est impressionnante, la réalisation de Hillcoat est excellente (bien qu'à certains moment elle semble plus "plate" et "simpliste"). Et que dire de cette superbe B.O signé Nick Cave et Warren Ellis.... chaque note nous transporte. Ce qui est sur, c'est que La Route est un film qui ne laisse pas indifférent.
L’apocalypse tant annoncée est bien présente et ce depuis dix ans. Un père et son fils traverse leur pays dévasté pour rejoindre la mer. Sur un sujet identique il est tentant comme l’avait fait George Miller de tirer parti du contexte pour exacerber le retour de l’homme vers ses instincts primitifs avec une lutte à mort entre les survivants. Cela donna la trilogie « Mad Max ». John Hillcoat s’il conserve le côté road movie de l’œuvre de Miller se rapproche davantage de la vision du jeune Luc Besson qui en 1983 surprenait Cannes avec « Le dernier combat ». La question lancinante qui nous poursuit pendant tout le film est la suivante : « A quoi bon lutter quand toute trace de vie a disparu ? ». Elle se pose à nous d’autant plus que John Hillcoat nous a montré clairement qu’une autre voie était possible avec le choix fait par la mère de ne pas continuer le chemin quand il ne reste que le pire de la vie. On peut s’étonner de voir une mère abandonner son fils mais aussi comprendre que l’esprit maternel puisse se tarir quand l’horizon se bouche à ce point. Il faut sans doute être un homme pour s’acharner dans de telles circonstances. Ici comme dans Mad Max des hordes se créent mais uniquement pour tenter de survivre grâce au cannibalisme qui marque un retour au stade le plus primitif. La terre est devenue un tel champ de ruines qu’il n’est plus question de rebâtir une civilisation. Les paysages dévastés que traversent l’homme et son fils sont tout à la fois terrifiants et fascinants laissant entrevoir les restes de près de deux cent ans d’exploitation à outrance. L’utilisation des effets spéciaux montre ici toute sa pertinence. Hillcoat n’explique rien des raisons qui ont engendré le chaos mais cherche sans doute à lancer un cri d’alarme à l’homme qui n’entend rien des signes qui lui sont lancés par une nature en grande souffrance. Le vieux joué par Robert Duvall laisse entendre qu’il avait lui compris depuis longtemps que l’issue était fatale mais que l’homme n’a rien voulu voir. Un film angoissant laissant peu d’espoir qui nous montre bien que l’époque a changé depuis « Le survivant » de Boris Sagal en 1970. Les films apocalyptiques d’autrefois laissaient toujours entrevoir un nouveau départ pour l’homme qui allait pouvoir réécrire sa copie sur terre ou sur une autre planète. Hillcoat quant à lui ne berce pas le spectateur d’illusions, jugeant sans doute l’heure trop grave. C’est bien timidement qu’il entrouvre une petite porte sur l’espoir quand Guy Pearce tend la main au jeune garçon qui vient de perdre son père à bout de force. Désespérant.
Rarement vu un film aussi sombre... Le genre qui te flingue le moral pour le reste de la journée... Malgré cela, un film qu'il faut voir absolument, très bien joué et très bien raconté, malgré le sale goût laissé dans la bouche. Noir c'est noir, mais attention à l'overdose quand même.
John Hillcoat est un génie. Viggo Mortensen sublime comme à ses habitudes. Kodi Smit-McPhee est déjà un grand bonhomme......... Ce film est d'une férocité impitoyable. L'émotion est permanente, et le combat infini. Comment admettre de laisser son enfant définitivement seul dans un monde anéanti. Une lueur brillera lorsque le dernier souffle viendra. Ce film ne vous laissera pas indifférent, pire encore, il risque de vous marquer à jamais. Du très très grand cinéma à voir absolument.
"La route" est un voyage éprouvant d'un père et de sont fils vers une survie inespéré dans un monde ou la barbarie et le chaos règne. Une belle réussite. Un film touchant et qui met parfois vraiment mal à l'aise (la scène de la cave est d'une cruauté sans pareille).
Ce film est très touchant autant du point de vue des relations humaines qui nous lient les uns aux autres que par cette réflexion sur la vie et sur la mort. Jusqu'où est on capable d'aller pour survivre et jusqu'à quel point cela en vaut-il la peine ? Loin d'être TROP pathétique ou TROP axé dramatique comme dans certains blockbusters "apocalyptiques", ici c'est tout en finesse sans pour autant faire l'impasse sur des scènes cruelles que les âmes sensibles apprécieront assez peu. La fin est assez déroutante certes.
Une fidèle adaptation du livre mais si certains passages semblent un peu accélérés. les images ne nous épargnent rien mais rien n'est fait pour faire peur ou dégouter les gens, c'est simplement une réelle anticipation de ce que serait le monde version apocalypse... Reste bien sûr les incohérences du livre, mais ça on ne pouvait pas y couper :) Quand au pb d'image rencontré par un internaute, vu en Bluray chez moi, l'image est juste aussi vraie que nature (lumière extra), ce qui me permet de saluer les décors et costumes juste hallucinants.
Un film à l'ambiance sombre, désespérée qui prend aux tripes. La photographie grisâtre associée à une belle réalisation (certains plans sont magnifiques comme ceux sur l'autoroute en hauteur) donne un des meilleurs univers post apocalyptiques du cinéma. Le scénario qui n'a ni début ni fin (on ne sait pas vraiment ce qui a déclenché la cataclysme ni ce qui attend le garçon) n'est qu'un prétexte pour développer des thèmes importants : la volonté de survivre malgré l'absence d'espoir, la transmission et l'amour d'un père pour son fils. Viggo Mortensen montre l'étendu de son talent en tant que ce père qui ne vit que pour apporter un semblant d'espoir à son fils. Le film ne plaira pas à tout le monde du fait de son rythme lent mais, amateurs d'ambiance sombre, vous pouvez y aller !
J'ai été surpris, mais positivement. Comment survivre après que tout ai disparu ? Pourquoi continuer à se battre après avoir tout perdu (ou presque tout ) ? L'espoir peut-il encore être permis ? Ce film post-apocalyptique essai de répondre à toutes ces questions. A la manière du film 'Le livre d'Eli', on suit deux personnages avancer vers un but sans jamais savoir s'ils pourront l'atteindre. Concernant les points négatifs ; La Route peut paraître creux (manque d'actions, manque de rebondissements etc....), mais celà est grandement appréciable dans le fond. Deuxième aspect négatif (un peu plus technique) ; il faut se battre avec sa tv pour parfois juste voir (en effet à certains moments les couleurs sont assez ternes. Même lorsque dans le film nous sommes en diurne et même avec une excellente vision, il est difficile de le savourer sans froncer les sourcils ou augmenter le contraste de sa tv). Dommage. Toutefois, ces choix de réalisation n'enlèvent en rien la grande qualité de 'La Route' : La bataille d'un père pour la survie de son fils dans un monde totalement dévasté. Juste deux mots : Excellent film.
Une grosse arnaque ce film, il se passe toujours la même chose pendant les trois quart du film c'est à dire pas grand chose. Et le dernier quart me direz vous? C'est sensé avoir une portée philosophique. Mon conseil un mad max aura la même portée avec l'action et le réalisme en plus.
Ou est le scénario ? Mais où est le scénario ? Je me le demande toujours, le film est un grand point d'interrogation. Le rythme est lent, très lent, on attend en vain qu'il se passe quelque chose d’intéressant... et bien il ne se passe rien (quel surprise !), et la fin m'a laissé sur ma faim justement. Avec un tel beau décor post apocalyptique, sinistre et sombre (parfaitement reconstitué), ainsi que la relation paternelle touchante d'un père (Viggo Mortensen, parfait) et de son fils (Kodi, parfait) livrés à eux-même dans un monde ravagé, on aurait pu faire quelque chose de bien déjà avec cette trame. Il en ressort un travail assez négligé, avec une histoire qui ne mène nulle part, ainsi que des scènes qui usent de bons sentiments, essayant en vain de nous faire tirer la chaude larme tant c'est un peu trop propre et gentillet. En bref : que du bruit pour pas grand chose La Route.