Derniers Avis : La Route - Page 14

Très bon film sur la fin du monde.
Film lent, amateurs d'action passez votre chemin...Mais de fait très réaliste....
Comment survivre et pourquoi survivre après un cataclysme qui a réduit à néant la Terre ?
Très belle et émouvante relation entre un père et son fils.
Paysages effrayants, stériles mais fabuleusement représentés.

Film superbe, triste et sombre ... fidèle au livre. J'espère seulement que l'humanité ne finira pas comme ça

Film plutôt bien fait, mais il y a pas mal d'incohérences... Le fait de ne rien savoir sur la fin du "monde" et de ne donner aucune piste permet de passer outre des points importants. Les animaux/insectes qui peuvent survivre par exemple... Sinon c'est bien joué, angoissant, non ennuyeux et dur de A à Z. Malgré ça, il manque un petit quelque chose.

Gros différentiel entre le sujet de base et l'intérêt maintenu par le film; on ne sait pas bien pourquoi mais on ne s'ennuie pas même si tout cela ne restera pas bien longtemps en mémoire.

Encore un plaisir pour les yeux ! Mais pas uniquement cette fois, car si les livres sont souvent mal adaptés à l'écran. La j'ai aimé, c'est plutôt bien calé, les "méchants" sont durs, l'image est impressionante, le gris poussiéreux, le froid, la faim, on s'y croirait !

Bref, une belle surprise !

Ce film est tournée par des papouzy grecs !
C'est ce qui fait son charme.

Une expérience inoubliable. John Hillcoat est un réalisateur atypique qui prend son temps pour réaliser ses films. On lui attribue seulement quatre films réalisés entre 1988 et 2012 et dont le dernier film en date, Des Hommes Sans Loi, à fait pratiquement l'unanimité auprès de la critique. La Route est une adaptation à l'écran d'un roman écrit par Cormac McCarthy (auteur aussi d'un certain roman intitulé No Country for Old Men). Salué par les critiques, ce drame post-apocalyptique vaut-il vraiment tous ses éloges ? Oui, sans l'ombre d'un doute.

L'histoire nous plonge dans un univers post-apocalyptique rongé par la misère et le désespoir. Alors que la planète se meurt, on suit un homme et son enfant déambuler sur les routes qui ne sont plus que l'ombre de ce qui fut la civilisation humaine. Nous sommes, de nos jours, tous hantés par le fantôme d'une éventuelle catastrophe mondiale. Ce film cristallise toutes ses craintes en nous les montrant à vif, au plus près de la tragédie. Cependant, l'espoir est encore permis dans cet apocalypse puisqu'un père continue le combat avec et pour son fils. Malgré la catastrophe, il s'efforce de lui donner une éducation, des valeurs et une enfance même si l'enfant est confronté à la dure réalité du monde. Ici, Viggo Mortensen est très impliqué, voire même transcendant dans son rôle de père protecteur dont son fils est la seule touche de bonheur dans une société déshumanisante où la quête de nourriture est poussée à son extrême le plus barbare (cannibalisme, réserves d'humains...). Toutes les inquiétudes du père sont poussées à leurs paroxysmes dans un monde où règne la solitude et l'incertitude : comment va faire l'enfant lorsqu'il ne sera plus là ? Que faire s'il est attrapé par les cannibales ? Qui va assurer sa protection ? Où doit-il aller ? Tant de questions que s'est posé Viggo Mortensen avant de préparer son rôle. Le film tient en haleine jusqu'au bout, le spectateur est sans cesse dans le doute quant au dénouement de cette mésaventure : vont-ils y arriver ? Que vont-ils trouver sur les côtes ? Que ce passera-t-il si l'un d'eux vient à mourir ? Autant de questions qui suscite autant de réponses lors d'une conclusion, certes rapide et expéditive, mais logique au vu du rythme et des éléments développés dans le film.

La Route, c'est aussi des acteurs incroyables qui ont su retranscrire cette histoire tragique. Le père est joué par un Viggo Mortensen (la trilogie Seigneur des Anneaux) véritablement touchant et le fils est interprété par le jeune Kodi Smit-McPhee (Romulus, My father, Laisse-moi Entrer). La relation père-fils est très bien développée dans ce film, si bien qu'elle devient le seul côté touchant dans cet apocalypse. Dans celui de la mère nous avons la ravissante Charlize Theron (L'Associé du diable, Monster, The Yards) qui est criante de réalisme dans son rôle qui représente le désespoir et la fin du combat, la volonté de ne plus lutter et de s'abandonner à la mort. Aucun des personnages n'a de nom, ce qui montre bien que l'on peut facilement s'identifier à eux. Les autres acteurs sont tous très bons, même si je regrette qu'il n'y ait pas plus de personnages rencontrés par nos deux voyageurs.

La réalisation est solide est très propre. Tourné dans la Nouvelle Orléans suite au passage de l'ouragan Katrina, puis au volcan Mount St. Helens dans l'état de Washington ainsi que dans des zones minières de la Pennsylvanie et autour de Pittsburgh, on a bien ce sentiment de désolation et de catastrophe mondiale. La civilisation humaine n'est plus que l'ombre de ce qu'elle était, la nature se meurt et laisse place à un paysage désolant sous une inspiration très première guerre mondialesque. La bande son joue un très grand rôle dans cette histoire dramatique. Les diverses compositions s'appuient sur la sensibilité du spectateur en proposant des partitions mélancoliques et touchantes à l'image du thème principal, intitulé The Road, qui est tout simplement magnifique.
Chaque utilisation est là pour montrer l'ampleur de la catastrophe dont on ne perçoit pas l'ombre d'espoir même si le père continue à se battre pour son fils.

____________________________________________________

Les + : la relation père-fils très touchante, les acteurs impliqués, la réalisation quasi parfaite (notamment les décors !), l'histoire post-apocalyptique sur fond de film dramatique, les musiques qui appuient chaque séquences

Les - : un rythme assez lent, une conclusion rapide

John Hillcoat a su adapter une histoire originale en nous montrant les aspects touchants et dramatiques de la situation vécue par les personnages. L'identité de l'homme se perd à mesure que la nature se meurt, mais pourtant on a une touche de joie à travers les yeux d'un enfant qui découvre un monde inhospitalier où règne le chaos et le désespoir. Son père va tout faire pour inculquer des valeurs morales à son fils (dont discerner le bien et le mal), et dans ce rôle on découvre un Viggo Mortensen transcendant et investie par son rôle de père protecteur. La relation père-fils est omniprésente dans un monde sombre à l'atmosphère pesante. La musique joue véritablement sur chaque séquences afin de souligner le côté tragique ou poétique de la scène. Cette relation si complexe ajoute une touche de tendresse et de poésie à chaque instant partagés entre l'enfant et son père. Véritablement touchant et bouleversant.

Excellent film ! Nous avons là un monde gris, des villes fantômes, des hommes qui ne sont plus des hommes, de la violence, ... Bref, nous avons un monde apocalyptique. Cette apocalypse est très bien retranscrite. Nous ne tombons pas dans le piège du blockbuster film catastrophe avec tout dans les effets spéciaux et rien dans le reste. Ici, c'est tout le contraire. Nous voyons un monde déchu mais nous ignorons comment il est né. Dans cet univers, nous suivons le parcours d'un père, joué par un excellent Viggo Mortensen, et de son fils. Durant leur périple, ils doivent faire face à la violence, au cannibalisme, au vol, ... Il est difficile de rester un homme dans ce monde. Il y a de quoi perdre son identité. Le jeune garçon n'est pas simplement son fils, c'est ce qu'il reste d'humain en lui. Quand le père bascule lui aussi dans la violence ou l'intolérance, son fils parvient à lui faire retrouver le droit chemin. Le fils représente l’innocence et la lumière dans ce monde obscur. En le sauvant constamment, il ne fait pas que sauver son fils, il sauve son âme. Le jour où ils seront perdu, le père préférera tuer son fils plutôt que de laisser cette âme être souillée. C'est donc une vision intéressante de l'apocalypse que nous montre John Hillcoat en adaptant ce roman sur grand écran.

Un univers glauque sans de réelles explications qui nous plonge dans leur peur, leur sort en se projetant et en imaginant être à leur place. Très bonne réalisation et malgré tout un film qui traite de l'amour...

un film avant tout psychologique où les paysages et décors de désolation
sont saisissants. peu de scènes "dynamiques" du coup,il n'échappe pas à
certaines longueurs et le final est décevant (inachevé?)! les acteurs
chuchotent et le doublage de l'enfant en français n'est pas réussi. pas
transcendant...

Je viens de regarder ce film et j'en suis tout retourné !!
C'est un véritable chef-d'oeuvre!
J'ignore si c'est le fait d'être moi-même papa d'un garçon qui a environ le même âge que le gamin du film qui a décuplé les émotions, mais j'en ai été bouleversé!

Le bouton "spoiler" n'apparaissant pas chez moi, ne venez pas vous plaindre.

Dans un monde post apocalyptique (ne me demandez pas ce qu'il s'est passé, je n'en sais rien, l'auteur du livre non plus, et le scénariste ne s'est pas foulé pour faire semblant de donner un début de réponse, c'est après l'apocalypse, point barre, ne commencez pas à vous poser de questions sinon vous n'êtes pas couché), nous suivons les pérégrinations d'un père et son fils au pays des idiots. Et ils y ont leur place, rassurez-vous.

Commençons par le début, c'est toujours mieux. Quand je dis début, je parle du vrai, celui que l'on voit dans les flash-back. Oui, parce que c'est un film à flash-back. On aime tous les FB. Surtout quand on y apprend rien ou pas grand chose. Ça meuble, c'est déjà pas mal. On a donc "quelque chose" qui se passe. Pourquoi, comment, houlà jeunes gens, vous me paraissez bien curieux, contentez-vous de ce qu'on vous donne. On a donc une gentille (?) petite famille qui vit en vase clos, sans aller chercher de réponse, d'aide ou à s'allier à leurs voisins, amis, etc. Donc, après quelque bastos distribuées à droite et à gauche à des racailles mal intentionnées (non, ce n'est pas visuel, c'est sous entendu) les voilà avec 2 pauvres balles dans leur (seul) revolver. La femme décide donc de se suicider en allant dehors au froid. Okay.

Le père et le fils décident un jour de sortir (enfin ! Jamais vu des gens aussi casaniers sachant que le gosse doit avoir 10 ans et est né après le "grand drame" ! Savent-ils encore marcher ? Peut-être auront-nous une préquelle qui nous l'expliquera, ça s'annonce passionnant). Ils sortent donc voir si l'herbe est plus verte ailleurs. Enfin, façon de parler vu qu'il n'y a plus de végétation. Plus d'animaux non plus. Plus rien en fait à part des gens éparpillés par ci par là et qui préfèrent se tirer dessus plutôt que s'entraider. En fait, "quelque chose" s'est passé qui a décimé tout gouvernement, l'armée, les scientifiques, les chercheurs, les plombiers, les... enfin vous avez compris, c'est tellement grave, qu'il ne reste plus rien de la vie " d'avant ". Une attaque zombie, de virus ou d'extra terrestres, à côté c'est peinard.
Et il y a aussi des tremblements de terre, sûrement dus à la "grande catastrophe". Le feu aussi. Tout pareil, catastrophe, toussa. Vous allez me dire qu'il n'y a plus rien à brûler puisqu'il n'y a plus de végétation. Mais c'est sans compter que c'est un feu post "changement climatique", élevé au rayons gamma et autres OGM, donc il se nourrit de terre et de béton. Ha ha, on vous a bien eu là hein ? Si c'est pas du scénar' béton là (ah zut, le feu va le brûler).

Plus d'animaux par contre, pas un seul rat, cafard ou mouche. Parce que le scénariste ne savait pas que le rat pouvait faire des petits à vitesse grand V et les bouffer à sa convenance, que le cafard bouffe de la radioactivité au petit dej' et pond trouzemillions d’œufs à la nanoseconde et que la mouche bouffe de la m..., donc la végétation, ils s'en tapent tous comme de l'an 40. Je n'ai pas parlé des vers de terre, qui comme chacun sait bouffent des laitues en plein ciel... Carte magique ? Feu "tropagentikisedéclenchetoutseul" qui BRULE LA TERRE !! Dedans aussi, dehors, à côté, sur la lune et j'en passe. Des centaines de millions d'années d'évolution de bébêtes toutes plus crasseuses les unes que les autres adaptées à une survie de ouf, foutues en l'air par "the big one" aka "cata magique que si t'es pas content c'est pareil". Okay.

Donc, plus rien à bouffer. C'est ballot. Un type aurait pu avoir l'idée saugrenue de faire un élevage de poule (ça bouffe des vers) ou de rats et cafards (pourquoi pas ?). Mais non, pas dans le scénar', tout le monde est incompétent et inutile.

Alors certains se disent que la viande humaine, ça doit pas être si dégueu. Et devinez quoi ? Ben ce sont ceux qui sont organisés, qui ont les armes, les véhicules, qui vivent en bande. Bref, ceux qui savent survivre. Plus tard, je serais cannibale. Ils sont moins bêtes que les autres en fin de compte. Pas dur remarquez : le père du gosse a vécu retranché avec sa famille pendant 10 ans, sans essayer de faire quoi que ce soit d'autres que rester là, les bras ballants, à attendre une aide quelconque de je ne sais qui, au lieu de s'allier à ses voisins, amis, chiens et chats. Je l'ai déjà écrit plus haut, mais c'est tellement aberrant.

L'homme est tellement idiot qu'il a été vaincu par sa propre stupidité. C'est pas trop tôt.

Dommage, l'ambiance est bonne, il y a de bonnes idées, mais ça ne tient pas... la route ;)
N'importe qui ayant vu des films/série/animes post apo a déjà vu mille fois ce genre de chose. En mieux. N'avoir aucune confiance dans les capacités de l'homme à s'adapter est une chose, construire un livre sur la bêtise sans connaître un minimum le règne animal en est une autre. Certains ont salué le livre. Espérons qu'ils n'auront jamais à vivre de catastrophe quelle qu'elle soit, car eux sont morts d'avance (les élevages de burgers, ça marche pas des masses).

maiiiiisssss !!! Le bouquin était un chef d'oeuvre !! Pourquoi, pourquoi, le film est-il une m....e pareille ??? Ah si la musique est sublime. Sinon, le reste. Misère. :( (pour être honnête : j'ai vu le film dans un avion... et les films sont souvent élagués - peut être la version originale est mieux)

Il ne se passe rien dans ce film, ou si peu. Les décors post-apocalyptiques et la photographie sépia rendent bien l'impression de monde dévasté, mais je ne regarde pas un film pour son décor. Les nombreuses incohérences de l'histoire ont déjà été signalées. Les relations père/fils ne m'intéressent pas, le fils m' est apparu comme une tête à claques bien contemporaine, et non comme un enfant n'ayant connu de la vie que son aspect le plus sombre. La fin est tout bonnement ridicule, une sorte de happy-end qui arrive comme un cheveu sur la soupe. J'allais oublier le côté mystique du film. Très peu pour moi.

la photographie et les plans surréalistes des paysages post-apocalyptiques vaut le détour. Cependant, si l'image nous captive, le reste n'est pas l'avenant et on a du mal à se contenter de suivre des personnages qui vont d'un point A à un point B pour être sauvé, comme dans "je suis une légende" avec will Smith, il faut toujours se diriger vers la zone non contaminée, le dernier bastion de vie sur terre. C'est comme nous le dit si bien ce grand écrivain Octave Mirbeau : " le remède est toujours ailleurs et jamais la ou on se trouve".