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Gonnard
255 abonnés
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4,0
Publiée le 14 mai 2010
Le genre de film qui laisse sur sa faim, sans mauvais jeu de mot. Car il est d'un vide scénaristique abyssal. Il s'agit peut-être de la plus décevante dystopie qu'il m'ait été donné de voir. Le monde est en plein chaos, les gens se bouffent entre eux, le climat est complètement détraqué, mais on ne saura jamais pourquoi. Nos deux héros, qui n'en savent guère plus apparemment, marchent sans savoir pourquoi. Cool les gars. Tout ça sent un peu le scénariste fainéant qui n'a pas voulu se casser le fion à réfléchir à un futur possible. Et ne me sortez pas le traditionnel : "mais si, c'est pour mieux te laisser imaginer mon enfant, c'est volontaire". Ben voyons. Même la fin est décevante. Cette espèce de pirouette positive alors que tout le film est bâti sûr de la fange et du sang, ça sonne horriblement faux. Pourquoi je suis aussi caustique ? Tout simplement parce que ce film est extrêmement bien réalisé. L'ambiance est excellente, on s'y croit. Tout contribue à nous foutre les jetons, que ce soit la magnifique musique, le décor, les personnages rencontrés. Les scènes d'actions vous prennent au bide. Viggo, plus communément appelé "patator", est exceptionnel d'humanité. Bref, ce film est selon moi un semi-gâchis.
Ce film m'a beaucoup plu. Déjà j'aime l'esthétique apocalyptique, des paysages gris et froid, dévastation et désolation sont particulièrement bien rendu. Ensuite l'histoire est excellente, les personnages font ressentir la peur à chaque instants du film. Un monde sans espoir véritablement effrayant, en plus le film ne tombe pas dans les travers de certains autres du même genre.
En créant une atmosphère post-apocalyptique ultraréaliste, John Hillcoat livre une Route sinueuse, entre passion & suspense. La prestation de Viggo Mortensen est à souligner, où il nous livre une relation avec son fils hors du commun des mortels... Mais compréhensible.
Film Apocalyptique, hard, trop lent, peu d'actions voire quasiment nul mais la fin au touche le summum le personne principale décède laissant son fils poursuivre sa route avec une famille et puis plus rien....j'ai un petit gout amer dans la bouche....
Le film se veut post-apocalyptique, il est juste glauque. La musique se veut lancinante, elle sonne tout au plus faux. L'utilisation d'un filtre "gris" n'en fait pas un film noir. Même l'aspect philosophique en est réduit à un simple cérébro-onanisme primaire. Viggo Mortensen démontre ici qu'il est capable d'une interprétation désastreuse mais on ne peut guère le blâmer: il s'est peut-être tout simplement mis au niveau du reste des "acteurs". Entre guillemets, puisque la production a pu assez largement économiser sur les cachets, le père, le fils et la mère étant les seuls rôles vaguement interprétés au long du film... L'aspect pseudo-philosophique du film en a éradiqué toute crédibilité. Aussi trépidant qu'un épisode de Derrick sous anticonvulsivants, les rares scènes d'actions ne sont guère plus que des actes manqués d'un réalisme risible. On aurait pu se résigner à subir cette philosophie de bas étages s'il ne fallait pas en plus supporter les classiques rappels à la religion. Au final, on se retrouve avec un beau documentaire sur l'opportunité de l'euthanasie dans un univers post-apocalyptique raté.
Fidèle au roman de Cormac McCarthy, ce long-métrage s'avère bien intéressant à suivre, surtout grâce aux excellentes prestations de Viggo Mortensen et Kodi Smith-McPhee qui possèdent des personnages qui tentent de survivre sur Terre après qu'un cataclysme indéterminé ait eu lieu. Les paysages post-apocalyptiques sont d'ailleurs assez étonnants à contempler et la photographie est particulièrement réussi. Dommage, ceci-dit, que la mise en scène de John Hillcoat soit beaucoup trop sage et gâche donc un peu l'ensemble de ce film de science-fiction qui aurait mériter d'être un peu plus marquant.
Sur toile de fond post-apocalyptique, « La Route » se désigne elle-même tout au long de son périple, comme une expérience avant tout visuelle portée sur la condition physique. Mener à bout de bras par l'excellent Viggo Mortensen et le jeune Kodi Smith McPhee, cette modeste production américaine a pour but de nous faire ressentir une sensation de stress omniprésente, et ce comme la grande majorité des films de ce genre, grâce à une mécanique répétée visant à inclure des péripéties dans les phases d'exploration. Mais malheureusement ce genre-là ne sait pas faire dans la diversification, il est l'exemple type du film qui nous laisse un bon ressenti par sa façon de parvenir à traiter la nature humaine mais qui dans un autre parrallèle nous laisse l'impression de ne rien avoir appris. Oui car c'est bien beau ce genre de films mais à part faire office de divertissement languissant, ils n'apportent pour la majorité d'entre eux concrètement rien au monde du cinéma ou au grand bien même au remaniement intérieur que ses films disent montrés. En temps de crise substantielle, l'homme se conduit comme un animal, fait resurgir ses besoins primaires, se conduit comme un opportuniste, mais au fond de nous ne le savons nous pas déjà ? Celui-ci en fin de compte, ne déroge pas à la règle et n'apporte spécialement rien de plus, il s'axe sur la relation père/fils, sur la transmission des valeurs et du savoir-faire qui se tarde à faire avancer son fil directeur en errant ici et là sans but existentiel mise à part la survie. « La Route » mise aussi beaucoup sur le détachement, les scènes sont principalement courtes, on ne s'éternise pas sur les différents lieux, mais on ne mise malheureusement pas assez sur le sentiment d'insécurité, que l'on doit retrouver seulement deux ou trois fois au long de ses deux heures. Sur tout ses points plus ou moins négatifs, en ressortent des meilleurs, figurant parmi eux notamment l'ambiance saisissante qui ne perd pas son temps pour s'installer mais qui deviendra hélas bien fade vers la fin, entre autre aussi la lumière assombrissante qui retranscrit nettement ce climat de chaos post apocalyptique; la direction artistique ainsi que la mise en scène sont elles-aussi très bien menées. On reprochera tout de même sa tête d'affiche sous-exploitée incluant Robert Duvall et Guy Pearce en gros titres alors qu'ils ne font que de courtes apparitions, de deux minutes environ. Il s'agit néanmoins d'un film distrayant et bien dirigé, même s'il vous plombe le moral d'entrée de jeu. Normal donc, que mon enthousiasme a son égard ne se résumera qu'a lui donner la note juste passable.
Un beau film, émouvant, triste, pessimiste ... Le tout est très bien joué et la photographie est magnifique. Il nous manque juste quelques explications sur la catastrophe. Un peu déçu par la fin, qui n'amène pas vraiment une fin ...
Ou est le scénario ? Mais où est le scénario ? Je me le demande toujours, le film est un grand point d'interrogation. Le rythme est lent, très lent, on attend en vain qu'il se passe quelque chose d’intéressant... et bien il ne se passe rien (quel surprise !), et la fin m'a laissé sur ma faim justement. Avec un tel beau décor post apocalyptique, sinistre et sombre (parfaitement reconstitué), ainsi que la relation paternelle touchante d'un père (Viggo Mortensen, parfait) et de son fils (Kodi, parfait) livrés à eux-même dans un monde ravagé, on aurait pu faire quelque chose de bien déjà avec cette trame. Il en ressort un travail assez négligé, avec une histoire qui ne mène nulle part, ainsi que des scènes qui usent de bons sentiments, essayant en vain de nous faire tirer la chaude larme tant c'est un peu trop propre et gentillet. En bref : que du bruit pour pas grand chose La Route.