Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Nitquen57
27 abonnés
348 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 9 septembre 2014
Oh la vache, que c'est dur d'écrire quelque chose sur un film comme ça. J'ai décidé de voir The Road après avoir vu The Rover cette année, qui malgré le sentiment mitigé qu'il a m'as laissé vis à vis de son protagoniste principal, m'avait fait vivre une expérience de cinéma hallucinante. Et mon dieu, quelle baffe ! Les deux films ont pas mal de points communs. En gros, The Road, c'est The Rover avec de la pluie au niveau de l'ambiance oppressante et du côté désolation des lieux. Cela marche dans les deux cas, c'est pour cela qu'on qualifie le monde de post-apocalyptique et le parti-pris de ne donner aucune explication marche très bien. Je dirais que la musique de The Rover est encore plus oppressante, mais c'est aussi à partir de là que les deux longs-métrages divergent et que je préfère La Route (bien qu'un revisionnage du film de David Michôd sera bien utile). Dans le film d'Hillcoat, il y'a une nuance de positif apportée par la relation père/fils des deux protagonistes principaux, et c'est ce qui est excellent. On est dans un monde ruiné et on arrive quand même à trouver "le feu" à l'intérieur. Il s'agit d'un récit racontant comment on peut garder ou perdre sa part d'humanité dans de telles circonstances, et The Road illustre cela de manière magistrale. Si la dimension émotionnelle est tellement présente, c'est aussi grâce à d'excellentes performances d'acteurs de Viggo Mortensen et Kodi Smit-McPhee. Ironiquement, suite à la référence évoquée précédemment, le petit caméo de Guy Pearce m'as beaucoup plu. Cette fois-ci, en plus d'être une expérience de cinéma extrêmement intéressante, The Road est un conte décrivant comment trouver une raison de vivre dans un univers où la mort serait préférable, et ça vaut le coup d'oeil.
Ce film est efficace ! Nous sentons tout le long une énorme tension qui nous met très mal à l'aise sur notre canapé ... Certains moment sont carrément terrifiants, et les concepts de bien et de mal volent complètement en éclats ! En effet, que faire dans ce monde ? Simplement survivre sans aucun espoir ? Ou se trouve l'humanité et la morale s'il n'y a plus rien à manger ? Extrêmement intéressant donc avec encore une fois un très très grand Mortensen.
Je profite de la sortie de l’adaptation en bande dessinée de “La Route” par Manu Larcenet pour visionner à nouveau le long-métrage de John Hillcoat qui m’avait laissé un peu sceptique quelques années auparavant. Et bien, j’ai beaucoup plus apprécié l'œuvre cinématographique à présent. Malgré ses quelques défauts, le film “La Route” propose une très “belle” mise en scène, où la survie est le maître mot face à un monde post-apocalyptique complètement déchirée, les valeurs humaines et le respect d’autrui sont complètement chamboulés par des lois qui n’existent plus, si ce n’est celui/celle du plus fort ou du plus malin. La beauté de l'œuvre, quel que soit son média (roman, BD ou film) réside dans la singularité et la force des propos entre un père et son fils : la transmission des connaissances, la notion de bien ou de mal, notre rapport à la mort, à la maladie. Et même si le film est très dur en soi spoiler: (aucune issue possible) , on en ressort lucide et vivifié. spoiler: Les flashbacks sont un choix qui adoucissent la dureté du film et lui donne quelques instant d’espoir, là où la bande dessinée reste dans le présent 100% du temps, ce qui la rend d’autant plus noire. Le duo père (Viggo Mortensen) et fils (Kodi Smit-McPhee) est puissant, j’ai été vraiment touché par leur histoire et cette lutte permanente pour la vie, spoiler: là où bon nombre d’être humains ont sombré dans la folie ou se sont donné la mort.
La scène la plus incroyable reste spoiler: la mort du père ; la transmission a lieu, il est temps de voler de ses propres ailes, là ou quelques secondes plus tard le fils rencontre une nouvelle famille avec un signe d’espoir, mais qui a trop tendance à tomber dans le "happy end" et marque une rupture trop évidente avec le reste du film . Un long-métrage abouti mais qui présente quelques longueurs et moments de rupture qui ne nourrissent pas tout le temps le récit.
« La route » de John Hillcoat issu du roman éponyme de Cormac Mc Carthy couronné d'un prestigieux prix Pulitzer, est sorti en 2009. Nous sommes 10 ans après un cataclysme – a priori nucléaire – ayant tout détruit, faune et flore avec un champs dévasté de cendres, un monde sombre et froid, où 2 survivants - le père (Viggo Mortensen) et son fils de 10 ans (Kodi Smit-Mc Phee) - essaient de survivre poussant dans un caddy quelques effets personnels. Le père veut se rendre dans le sud du pays pour y retrouver de la chaleur et la mer… mais il faut essayer toujours de trouver à manger et se protéger de bandes armées revenues au cannibalisme. Le père et son fils vont ainsi découvrir un manoir où dans la cave cadenassée se trouve une réserve de nourriture, des hommes. Puis par chance un abri anti-atomique encore intact qui leur apportera un peu de réconfort et surtout moult boites de conserve alimentaire. La route se poursuit vers le sud avec d’autres rencontres toutes incertaines. Arrivés au bord de la mer qui n’est plus bleue, le père meure en laissant à son fils un pistolet avec une seule balle au cas où… Un couple avec 2 enfants se rapproche de lui, lui disant qu’il les suivait depuis longtemps… mais comment pour le fils savoir s’ils sont « gentils » ou non ? Un film fort bien réalisé avec une très belle lumière grise et morne. Un film de près de 2 h où malgré le sujet, le spectateur est tenu en haleine et finit par ressentir ce monde post-apocalyptique où l’espoir n’est qu’une possibilité. Un bémol : l’inévitable canette de Coca-Cola trouvée dans une maison en ruines.
Un film apocalyptique majeur qui se voit plus comme un drame que d'horreur version TWD. Même si certaine scènes sont relativement violente par moment, il en reste très poétique, et cette route que Viggo Mortensen et Kofi Smit-Mc phee parcoure avec difficulté, est semé d'embauches et de personnages malveillants. Et dans ce film sans soleil, la tension est constante. Sombre et âpres, la cruauté gagne du terrain, mais il est rattrapé par ce petit garçon, qui va devoir ce débrouiller seul, à un moment donner. Des petits guest stars delicieux: Charlize Theron, Robert Duvall et Guy Pearce. Une bonne réalisation, une bonne interprétation. Le scénario n'est pas neuf, où différent des autres film du genre. Mais j'ai passer un très bon moment.
Un film post-apocalyptique sombre, dur et sans pitié. Une odyssée humaine et philosophique particulièrement prenante, à mi-chemin entre l'anticipation et le fantastique. La cruauté absolument terrible du monde dépeint et la violence psychologique à laquelle sont confrontés les personnages contribuent à instaurer une ambiance de fin de monde ultraréaliste !
c'est un bon film dans son ensemble. Plusieurs raisons à cela mais l'élément principal et surtout l'acteur principal qui était vraiment excellent dans son rôle. L'histoire est intéressante et aussi bravo pour la mise en scène qui est efficace. C'est quand même quelque part des fois un peu long.
Film ténébreux à l’atmosphère glauque et angoissante, « La Route » narre la survie d’un homme et de son fils dans un environnement post-apocalyptique dangereux et hostile, dépourvu de toutes ressources, d’espoir et d’humanité. Adapté du roman éponyme de Cormac McCarthy, par ailleurs prix Pulitzer 2007, le réalisateur John Hillcoat permet à Viggo Mortensen de porter sur ces épaules, avec brio, toute la misère d'une civilisation dévastée. Mise en scène appropriée pour un monde poisseux et effroyablement sombre, mais surtout beaucoup trop déprimant pour être prenant.
Un film post-apocalyptique original, articulé autour d'un père et son fils.
Ces deux personnages sont très complémentaires, et l'on est très vite marqué par la gentillesse naïve de l'enfant, et la sévérité pragmatique du père. Rien que cette petite notion, renforce déjà un univers post-apocalypse fort bien détaillé. La gentillesse n'y a plus sa place, et ce premier constat fait déjà peur.
Concernant l'univers justement, on a droit à de très belles images dignes des enfers. Le feu est hypnotisant, et dans le film c'est réellement le cas. Il y a une magnifique atmosphère crasseuse, triste, et dévasté. Tout cela contribue grandement au caractère ultra stressant du film, du début à la fin. D'autre éléments, lourd de sens d'ailleurs, amènent une réflexion quant à l'oubli des anciens survivants. Quel est la trace laissé par ces derniers dans un tel monde de dévastation et de solitude ?
Les personnages principaux arrivent à créer un lien très fort entre leur survie et la mort, en abordant plusieurs fois la question de la mort comme la seule issue possible. Et ce déjà très tôt dans le film, ce qui nous amènent d'ailleurs très loin dans les réflexions en lien avec l'apocalypse. Le tout est souligné par la voix off du père, relatant à l'instar d'un journal de bord, ses pensées concernant son fils principalement, et cela ajoute grandement à la détresse des personnages.
Le film distille également des détails horribles ici et là, mais ce sont ces détails qui décrivent le monde dans lequel progresse ce duo père-fils, et qui nous immergent dans leur peur, leur stress, et leur survie. Le film posent donc de très bonnes questions sur la nature humaine, ce qui vaut la peine d'être préserver, à quel prix, et jusqu'où chacun est prêt à aller pour y arriver. l'horreur de certains extrêmes est très bien représenté dans cette vision apocalyptique du monde, et fait franchement froid dans le dos.
Une très bonne surprise dans le genre post-apocalyptique. A titre de comparaison, le film est bien plus aboutit que la relation père-fils dans The Walking Dead.
un film que je souhaitait voir depuis longtemps...je n'ai pas pu tenir plus de 40 minutes tellement j'ai trouvé ça ennuyeux et longuet à souhait, je pense n'avoir rien manqué...
Merci au réalisateur de ce film de m'avoir fait perdre presque 2heures de ma vie alors que j'aurais pu dormir et faire des rêves ô-combien plus intéressants. Plat du début à la fin, gnan-gnan à crever et véhiculant un message en totale contradiction avec le contexte même de la création du film. Un pauvre navet qui finira certainement aux oubliettes.