Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
chrischambers86
13 619 abonnés
12 377 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 26 février 2014
Renouveau du film noir selon Henry Hathaway et classique essentiel qui a marquè pour l'èternitè le genre alliant la complexitè et l'ambiguïtè! Aujourd’hui, "Kiss of Death" se regarde avec une èvidence toujours aussi prenante! Après la seconde guerre mondiale, les dèveloppements du thriller amèricain ont permis l'èclosion d'un certain nombre de talents! A commencer par Richard Widmark qui s'est d'abord signalè à l'attention du public pour son rire hystèrique, sa dèmarche fèline et son humour mèprisant! il est à tout jamais le meurtrier extraordinaire de la paralytique de "Kiss of Death" qu'il pousse du haut d'un escalier, l'un des rares films noirs semi-rèalistes produits au cours des annèes 40, et un des premiers à être tournès en extèrieurs! Nominè à l'Oscar du meilleur second rôle, son personnage de Tommy Udo est à ranger parmi les plus grands psychopathes de toute l’histoire du cinèma amèricain! Rares sont les premières apparitions à l'ècran aussi marquantes et dèrangeantes que celle-ci! N'oublions pas pour autant la composition subtile de Victor Mature face à la belle Coleen Gray qui joue son èpouse! Une rèfèrence...
Déception que ce Carrefour de la mort resté célèbre, au point qu'il donna lieu à deux remakes, le dernier, of Death, avec Nicolas Cage et David Caruso. Pourtant, Henry Hathaway n'atteint pas la qualité de deux autres œuvres dans le style faussement réaliste, l'impasse tragique (Dark Passage) et Call Northside 777. Ici, la première partie est incroyablement molle, alourdie par la voix off et le personnage de la baby-sitter sortie de nulle part, au centre de scènes incroyablement cul-cul. Heurtement, la deuxième partie est bien meilleure, dans un style dur et sec, avec de bons moments de violence. Évidemment, la présence de Richard Widmark électrise le film, et son interprétation de méchant névrotique reste la principale raison de voir le film, même si la prestation de Mature est honorable. Au final, cela ne reste pas à mes yeux un classique du film noir.
Très bon film de Henry Hathaway. Ce film noir est porté par d'excellents interprètes, à commencer par le sadique et inquiétant Richard Widmark, mais également l'avocat véreux, où l'amante de Victor Mature. Ce dernier est moins convaincant, même s'il remplit correctement son contrat. Le scénario n' est pas le point fort du film : peu de surprises, et une fin pour moi ratée. La mise en scène est d'un bon niveau, très efficace, et restitue habilement le danger qui guette. A voir donc, ne serait-ce que pour la démonstration de Richard Widmark dont on n'oublie pas le rire sardonique.
Un excellent film noir avec une belle mise en scène et un très bon scénario sobre qui va à l'essentiel. Les interprètes sont admirables, en particulier Richard Widmark, sidérant en tueur hystérique et principal protagoniste d'une scène culte politiquement incorrecte . Un classique.
De ce beau film noir ne sont retenus que 2 choses,la poussette dans l'escalier et la composition paranoïaque de Richard Widmark qui aura heureusement des dizaines d'occasion de nous montrer autre chose et toute l'étendue de son talent. Pourtant ce film mérite mieux car son personnage principal est très attachant et Victor Mature que j'aime particulièrement y trouve son plus beau rôle avec celui 2 ans plus tard de Samson. Cette digression me semble bonne car la jeune Nettie ,extrêmement attendrissante(son personnage étant ici l'image inverse de Udo),est le contraire aussi de la femme fatale, pourtant souvent omniprésente dans les films noirs,que sera Dalila. Le récit est limpide et les trois quarts du film sont une totale réussite. Le dernier quart n'étant pas à la hauteur, à cause du rythme qui s'écroule et de la scène finale filmée de façon bien excessive. Le choix de la voie off comme d'habitude étant une bien mauvaise idée. Hathaway est un cinéaste bien inconstant. A cause de cela ,il est loin des grands metteurs en scène étatuniens, mais ici il a montré par moment une grande classe et a su tirer le maximum des ses acteurs. La scène d'adieu entre Nick et ses filles sur le quai d'une petite gare déserte en dit long sur ce qu'il aurait pu faire.
Avec Kiss of Death, Henry Hathaway signe une œuvre entre le film noir et le film de gangster sans pour autant appartenir réellement à ces 2 genres. Le film démarre fort avec une scène de braquage à suspens qui manque un peu de tension, peut-être par son absence de musique. S’en suit toute la partie pénitentiaire du film, trop longue et trop molle, qui nous fait décrocher un peu. La 2ème moitié du film est nettement plus intéressante et rythmé sauvant largement le film de la platitude anticipée. 2 mots doivent être utilisés pour parler de Carrefour de la Mort : Richard Widmark. L’acteur effectue ici sa première apparition sur grand écran et on peut dire qu’il a mis la barre très haute tout de suite. Il livre une performance incroyable de charisme et efface les autres protagonistes du film au point où le spectateur n’attend plus que son apparition à l’écran. En face, dans le rôle principal, il y a Victor Mature qui n’a évidemment pas la carrure d’un Bogart ou d’un Mitchum mais qui donne tout de même une performance correcte. Les seconds rôles sont assez anecdotiques et le rôle féminin du film est porté par Coleen Gray, jolie mais pas marquante. La bande originale fonctionne même si elle ne se distingue pas pour son originalité et du coté de la mise en scène ça manque parfois de dynamisme même si on trouve quelques beaux plans très « film noir » jouant sur les ombres (la scène du rideau où Widmark apparaît dans l’interstice est très sympa). Au niveau des thèmes abordés le film reste très moral, le personnage principal cherchant à se racheter de son passé de criminel. Le film déroge aussi aux codes du film noir, notamment par sa fin. Kiss Of Death n’est pas un indispensable mais vaut le détour surtout pour la performance de Richard Widmark.
Un grand film où une fois de plus le cinéaste Henry Hathaway impose sa mise en scène impeccable et sa grande maîtrise du tournage en extérieurs. Le scénario est captivant et maintient en haleine jusqu'au bout. Souvent sévèrement critiqué pour ce rôle, Victor Mature s'en sort pourtant de façon admirable même si l'intérêt du film réside surtout dans la performance mémorable de Richard Widmark. L'acteur y fait des débuts cinématographiques plus-que-mémorable dans ce rôle de psychopathe au rire frénétique. Il arrive incroyablement à foutre les jetons à chacune de ses apparitions et même quand il apparaît pas. Le tension extrême qui règne dans la seconde partie lui doit autant qu'à la qualité de la réalisation et du scénario. La scène où il pousse une infirme dans un escalier est un très grand moment d'anthologie. Un superbe film noir et les débuts d'une très grande star et d'un immense talent.
Bon polar noir superbement réalisé par Henry Hathaway, dans la plus pure tradition de l’expressionnisme, Le Carrefour de la mort souffre hélas de quelques défauts rédhibitoires, notamment au niveau d’un scénario un peu approximatif avec des invraisemblances et surtout des ellipses dans la continuité du récit qui manque de fluidité. Par ailleurs, l’interprétation est hétéroclite car si Richard Widmark, Brian Donlevy, Karl Malden et Coleen Gray sont excellents, on ne peut en dire autant de l’acteur principal, Victor Mature, dont on se demande par quel miracle il a pu arriver à un statut de star hollywoodienne. Son jeu consiste en effet en un seul et unique rictus permanent, censé exprimer tour à tour la joie, la douleur, la tendresse, la colère, etc. Dommage car l’idée de départ et la réalisation méritaient mieux.
Du classique à la réalisation carré, seul la fin laisse à désirer. Victor Mature est un peu trop mono expressif heureusement Richard Widmark amène un peu de folie avec un méchant rictus et le ton de sa voix.
Kiss of Death est un polar noir ou les pourchassés apprehendent avec un spectaculaire sang froid et des points de vue originaux une fin qui tarde presque à venir, en dépit d'une exageration de nature un peu desuete.
Le Carrefour de la mort est un excellent polar des années 40. Réaliser par le metteur en scène Henry Hathaay, il s'agit d'une oeuvre complexe, où apparait pour l'un de ses premiers rôles le grand Richard Widmark. Il campe dans ce film le personnage de Udo avec une maitrise proprement bluffante, il s'agira en fait de l'une de ses plus belles prestations dans un long métrage. Pour le reste du casting, nous retrouvons le charismatique Victor Mature ( excellent dans son rôle de Nick Bianco ) et aussi Brian Donlevy ( intéressant dans la peau du procureur ). Le film possède quelques scènes fortes, notamment celles où le personnage de Richard Widmark pousse une tétraplégique en haut d'un escalier. Il s'agit en tout les cas d'une oeuvre forte et que je conseille à tous les fans de polar de voir et de revoir. 16,5/20
un tres bons film qui a bien vielli et dont le scenario nous tient en haleine jusqu'au bout.de tres bons acteurs notamment richard widmark dans le role du tueur udo.ses rires et ses frasques donnent au film une certaine excentricité dans un ensemble tres sobre et efficace.