C'est à la fois une histoire de gens du commun, au(x) petit(s) quotidien(s) et celle de deux pays, avec des recherches et croisements d'identités, des flottements, des espoirs, des refus, des lâchetés... Ce sont des portraits de femmes, d'âges, de conditions, d'origines et aux parcours différents qui parfois se ressemblent et se lisent en échos. C'est l'attachement des mères, les impossibles à dire. C'est l'absolu qu'on guette, qu'on touche, qui happe, qu'on défend bec et ongle, chacun à sa mesure, pour se faire une place, pour se construire en choc. Ce sont les incompréhensions d'un fils et d'un père, des coups de gueule, des coups, tout court. Un film sans déploiement de d'effets, plutôt minima liste, bien loin des circuits grand spectacle. Pour ce genre de traitement, le spectateur ne doit pas se montrer trop pressé, ni même velléitaire.
Branchés sur le 220, s'abstenir.