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Hotinhere
613 abonnés
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4,0
Publiée le 2 mai 2013
Entre l'Allemagne et la Turquie, trois destins vont se lier. Un mélo romanesque et humaniste intense et bouleversant. Un film qui monte en puissance au fur et à mesure pour nous laisser scotchés.
Ali, un vieil immigré turc en Allemagne, n’en pleut plus de vivre seul. Il embauche une prostituée pour jouer le rôle de femme à temps plein. Mais un drame se déroule entre eux deux qui va bouleverser la vie de leurs enfants respectifs mais aussi d’une autre famille allemande. Différentes histoires de vie vont s’écrire de part et autre de la méditerranée entre turcs et allemands. Ce film démontre bien le lien fort entre ces deux pays né des flux importants de population. Pour symboliser les interactions entre les 2 pays, Fatih Akin se réfugie derrière un scénario savamment élaboré. Il obtint même le prix du scénario à Cannes en 2007. Nejat, le fils d’Ali, part à la recherche de la fille de la femme de son père en Turquie. Cette même fille fuit la Turquie pour des raisons politique et mêle à son histoire une jeune étudiante allemande. Les histoires de ces 3 familles se croisent, se décroisent pour s’entrechoquer violemment parfois avec une fluidité scénaristique acrobatique. Bon pour alimenter son intrigue, il use à 2 reprises de rebondissements un peu artificiels (la fin de Lotte ou de Yeter par exemple). Cependant ce film est très agréable à regarder. Par contre, l’histoire humaine centrale du film entre la mère et la fille reste totalement sans réponse et c’est frustrant ; car elle est le centre névralgique. Un chassé croisé de destin entre 2 pays étroitement liés traité avec finesse et intelligence dans la manipulation du spectateur.
Fatih Akin signe un scénario habile, sur le mode du chassé-croisé et de la valse des destins, un peu à la manière de Guillermo Arriaga, le scénariste de quelques films d'Alejandro González Iñárritu (Amours chiennes, 21 grammes, Babel). Thèmes centraux de l'histoire : la mort, le pardon, les différences socio-politico-culturelles. On est capté par ce drame qui établit un pont entre l'Allemagne et la Turquie, et qui comporte des scènes fortes (les cris et les pleurs du personnage d'Hanna Schygulla dans une chambre d'hôtel, par exemple). Cela dit, malgré un vrai sens du tragique, Fatih Akin ne retrouve pas l'effet "coup de poing" de son précédent film, Head-on. Formellement plus lisse, De l'autre côté apparaît moins cru, moins extrême. Mais peut-être plus maîtrisé.
Ce chassé-croisé germano-turc constitue au final une émouvante et convaincante galerie de personnages. On se laisse porter par cette histoire. Les paysages turcs sont dépaysants et magnifiques.
Des les premières images,le pari est gagné.On sait que l'on va pouvoir savourer un drame de grande qualité,très riche thematiquement,qui est une ode à l'ouverture culturelle,à l'apaisement des rapports entre les peuples,et qui est également une réflexion sur la condition humaine,son adaptation aux événements."De l'autre côté"(2007)peut aussi se voir comme une fable socio-politique,qui parle de la vie,de la mort et de la (re)naissance.Un vieux monsieur désabusé,qui engage une prostituée sur le retour pour etre sa femme.Celle-ci qui est à la recherche de sa fille portee disparue.La dite fille qui est une activiste politique.Le fils du vieux monsieur,prof d'université,qui renoue avec ses racines orientales.Tout se joue entre l'Allemagne et la Turquie,deux pays aux destins si confondus,qui peut provoquer le trouble identitaire,la sensation de ne plus savoir très bien d'où l'on vient,entre modernité européenne,et traditions d'Anatolie.Fatih Akin,pudique,méticuleux,maîtrise complètement sa mise en scène elliptique,et son sujet choral.En dehors de quelques longueurs plombantes,c'est magnifique et affolant de profondeur.A découvrir au plus vite.
Heureusement qu’Arte existe pour diffuser ce genre de petit film germano-turc qui mine de rien, vaut très largement le coup d’œil. Ben oui, prix du scénario à Cannes en 2007 quand même. Ce film est un magnifique chassé-croisé de personnages entre l’Allemagne et la Turquie, deux contrées qui ont des relations infiniment étroites. L’intrigue m’a fait penser aux films d’Iñarritu, par sa construction et les relations qu’ont entre eux les personnages. En effet, ils n’ont à l’origine pas grand-chose à voir, mais finissent par se retrouver mêler à une affaire qui les implique tous. De plus la photographie et la bande-son sont très réussies, ce qui participe encore mieux au plaisir de voir ce film. Un réalisateur de plus que je vais donc suivre.
Un scénario parfaitement maîtrisé, des acteurs extraordinaires, des images souvent très belles : « De l’autre côté » est un film d’une grande intensité. Sur la vie en Turquie, sur le deuil, sur l’amour filial, et sur bien d’autres choses. Sur la bienveillance, notamment, entre ces hommes et ces femmes qui se croisent et parfois se rencontrent. Mention spéciale au beau ténébreux Baki Davrak (Nejat Aksu), dont le regard traduit constamment une espèce de sagesse résignée et désintéressée.
des portraits de personnages attachants entre Allemagne et Turquie, avec des gens qui se croisent ou vont se croiser pour boucler la boucle. La vieillesse et la jeunesse qui ne se comprennent pas quand il en est enore temps, alors qu'au fond les jeunes vivent à leur manière ce qu'ont vécu leurs parents. Au dela de l'histoire de 3 familles, 2 turques et une allemande, que la vie va mêler et parfois malmener, le film donne un image plutôt positive de la Turquie, de son univers policier, judiciaire et carcéral, loin des clichés qu'on peut s'en faire habituellement en France. De même pour l'intégration des turcs en Allemagne et de l'accueil des allemands en Turquie. La fin laisse au sepctateur le soin de poursuivre l'histoire comme il le souhaite, ce qui est plutot bien à mes yeux.
Je découvre enfin une oeuvre de Fatih Akin, merci ARTE, et il ne fait aucun doute d'un grand talent de mise en scène. C'est un très joli film au scénario bien ficelé bien que quelques passages soient un peu faciles, il nous fait vite oublier grâce à un enchaînement bien rythmé et une direction d'acteurs excellente. Film choral sur les difficultés migratoires entre l'Allemagne et la Turquie dont les séquences accompagnées de doux arpèges de guitare font immanquablement penser à Inarritu. Chapeau d'avoir imaginé ces histoires, j'ai juste été surpris par la fin car j'aurais aimé voir la découverte de cette jeune et belle résistante par le bibliothécaire reconverti mais il a choisi de coupé court sur un magnifique plan qui donne envie de mettre toute voile à l'horizon...
De l'autre cote est un film qui d'abord m'a fait voyager grâce à de magnifiques paysages, des langues, des visages, des émotions et des sujets prenants. Ce qui baisse ma note c'est un manque de crédibilité de certains passages et une fin décevante. Bon film tout de meme!
Un film en tout point admirable tant techniquement que pour le sujet. De ces destins mêlés mais qui ne se croisent pas tous, de l'autre côté réussit à toucher juste, à toucher le réel. Le vrai, celle de la vie. Rarement un réalisateur aura réussi à faire cela tout en maîtrisant totalement le côté technique de la réalisation. L'interprétation des acteurs n'y est pas pour rien; Un film a voir absolument.
Film "choral" comme on dit(à la "Magnolia")d'une intelligence de scénario et d'une sensibilité rares.J'adore ce film et bizarrement je n'ai pas envie d'en expliquer le pourquoi et le comment,il y a des choses qui vont de soi(il suffit d'ailleurs de voir les notes qu'il obtient),certaines scènes de ce film sont parmi les scènes les plus déchirantes qu'il m'a été donné de voir au cinéma.
Je vais peut-être me faire quelques ennemis mais il me semble que ce film est largement surnoté. Je ne lui ai pas trouvé beaucoup d’intérêt ni même de bons points positifs. L’histoire ne me semble pas très crédible, les acteurs ne sont pas exceptionnels et le film est presque ennuyant. Et puis, il y a pas mal de scènes qui me choque, pas que ce soit violent ou vulgaire (quoique un peu au début quand même, mais j’ai vu pire) mais que c’est juste que ça n’arrivera jamais en vrai (exemples : tu as pas d’argent, viens habité chez moi, enfin chez ma mère mais on s’en fou d’elle (en gros c’est ça) ou d’autre : elle se prend une balle a bout pourtant et paf, elle est morte, le gosse vise bien dit donc !). Y a des passages qu’il aurait fallu développer et d’autre qui au contraire aurait fallu supprimer. De l’autre côté est, pour moi un film à oublier (bien que je comprends pourquoi certaines personnes peuvent l’aimer mais il me semble qu’il est quand même surnoté).