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Un visiteur
0,5
Publiée le 19 novembre 2007
Connaissant quelques réalisations de Fatih Akin, je savais à quoi m'attendre en allant voir ce film. Si on se laisse emporter par la finesse et la subtilité du scénario on perd facilement tout esprit critique. Or c'est un film qui est parsemé de stéréotypes: tout commence par le portrait d'un veuf avide de sexe à l'accent turc de la mer noire complétement exagérée ici qui fait la connaissance (au plus grand des hasards!!!) d'une prostituée turque et on se lasse vite de ses vulgarités répétitives, de ces longues scènes où se mélange politique et sentiments avec cette pérpétuelle cavale entre autorités turques et des néo-révolutionnaires aux yeux exorbités et aux slogans obsolètes, superficiels et crus,...Bref je croyais à un miracle mais Fatih Akin m'a encore une fois déçu et j'ai bien du mal à comprendre une fois de plus que bon nombre de journalistes usent autant d'encre pour lui faire son éloge. Vraiment je vous conseille de réfléchir avant d'aller voir ce film!
Les liens entre deux pays vus par la caméra de ce metteur en scène sont un grand moment de cinéma. Hannah Schygulla est magnifique. Le scénario d'une grande intelligence.
Un pur moment de bonheur! Je n'étais pas au mieux de ma forme ce matin, j'avoue même avoir pleuré. C'est l'oeil collé par le Rimmel( again) et le sourire aux lèvres que je suis ressortie de la salle. C'est une leçon d'humanité que Fatih Akim nous livre ici. Pas de mouvement de caméra ostentatoire, pas de morale, pas de palabre inutile mais de l'émotion et de l'intelligence à l'état brut. Le réalisateur nous emmène au plus profond de nos questionnements: L'affiliation, la culpabilité, nos engagements, la mort...C'est la vie.
Beau et bon film avec un scénario pointilleux et plein d'humanité. Les acteurs sont tous merveilleux dans des rôles de gens "normaux" pris dans les aléas d'une vie pas facile. Les images sont belles et le spectateur est prit à témoin de situations que, de toute façon, il ne peut rien. Le vrai et seul problème du film est sa morale politiquement correcte : la mère qui pardonne aussi facilement est beaucoup trop simple ! Dommage le film aurait gagné avec moins de démagogie.
La plus grande réussite du film de Fatih Akin est son scénario, qui mérite amplement le prix de Cannes. Deux histoires symétriques, six personnages, qui se rejoignent sans le savoir, tout se correspond. Une mort de chaque côté, une histoire d'amour, la relation parent-enfant, les origines et la recherche de soi. On peut trouver gros toutes les coïncidences (Ayten dormant en cours de Nejat, la voiture et le bus qui se croisent, l'amitié Charlotte-Nejat) mais elles rentrent dans la magie du film. De l'autre côté respire vraiment l'humanité, le voyage, les rencontres et le hasard. Les plans s'enchainent avec peu de musique, des références évidents (Guney). Le film commence par une scène dans une station service, qui ne parait pas importante avec des dialogues blablateux, mais finalement, nous la revoyons à la fin du film, et c'est là qu'on voit la force du personnage, la beauté du film, qui s'achève sur un magnifique plan qui a l'air de se répéter, une superbe fin ouverte.
Pas mal. Un beau voyage: belle musique, bons acteurs, beaux personnages, scénario astucieux. A voir en VO, pour la musique des langues turque et allemande. Dommage que les chapitres du film soient titrés, cela enlève une part de mystère à l'histoire. Peut-être un peu longuet.
Bien que le scénario soit intéressant et que les acteurs jouent plutot bien leur rôle, je dois avouer que pour moi le film tire un peu trop en longueur. Autant certains films de cette durée savent jouer sur une histoire intéressante sans pour autant tomber dans des longueurs, autant pour ce film je crois que y'aura certains aspects à revoir.
De l autre côté repose sur une scenario précis, terriblement construit, qui pourrait passer pour schématique : les deux premières séquences portent notamment le même titre (la mort de ....), commencent par une manif etc... Mais la sinérité, l'humanité du metteur en scène emportent le morceau tant il aime et nous attache à ses personnages qui, finalement, malgré cette construction illustrative, conservent leur part de mystère (le fils notamment). De couple impossible (le vieux turc et la prostituée) en duo difficile (la mère allemande et la militante turque), le film nous ballade de la autre côté de la solitude, de l'europe, de la compromission, du pardon; et il laisse entr'ouverte la porte de l'espoir. On reste longtemps sccotché à l'écarn dans l'attente de cette barque qui marquera les retrouvailles que l'on attend aussi pour soi-même.
bein, mais ne suscite pas beaucoup d'interet. le sujet bien traité, la réalisation et les acteurs sont très bons, mais il manque un truc à ce film. le truc qui fait que on aime vraiment!
Portraits croisés d'un père et son fils, de deux mères et leur fille respective. Des personnages qui se rencontrent, se croisent , se cherchent et pour certains qui ne se retrouveront jamais. Un film très émouvant, qui parle aussi joliment de la mort que de l'amour. Beaucoup d'émotions dans ce film. Des personnages très simples mais très attachants.
En plus on voyage entre l'allemagne et la Turquie.
Difficile de ne pas s'endormir ! les bons sentiments, l'humanisme et les leçons de morale ne suffisent pas à produire de bons films. Encore faut-il être sincère...
Ali, le père de Nejat, tue accidentellement Yeter, sa compagne, prostituée d'origine turque. Nejat part à Istanbul pour essayer de retrouver Ayten, la fille de Yeter. Mais celle-ci appartient à un groupe armé opposé au gouvernement turc. Elle doit fuir en Allemagne et recherche sa mère (qu'elle croît vendeuse de chaussures). Elle rencontre Charlotte qui lui offre son amitié, un toît et bientôt son amour. Mais Ayten est arrêtée lors d'un contrôle et renvoyée en Turquie où elle est emprisnnée. Lotte se rend alors à son tour à Istanbul pour aider son amie. Elle loue une chambre à ... Nejat ! Mais elle est tuée. Sa mère (Hanna Schygulla) fait à son tour le voyage d'Istanbul où elle rencontre Nejat avant d'aider Ayten à sortir de prison. On le voit, tous les chemins des personnages se croisent, mais ils ne parviennent pas à se rencontrer. Sauf peut-être Nejat qui, lors de la dernière séquence, attend son père sur une petite plage. Fatih Akin allie intelligence et sensibilité pour nous poser de multiples questions sur l'intégration, sur les cultures si proches et si lointaines, sur les relations manquées, sur la responsabilité, sur le remords, sur le pardon. Et en même temps il nous conte une histoire d'amours multiples où l'émotion est toujours présente, jamais envahissante. BRAVO
Si je devais qualifier ce film, je pense que je n’hésiterais pas à utiliser le mot « merveilleux ». Une magnifique tension nait de la simple mise en scène du réalisateur. Ce dernier déroule et entrecroise avec maestria plusieurs intrigues au travers desquelles la beauté de l’âme humaine se trouve sans cesse rehaussée. On en ressort confiant et plein d’espoir sur notre capacité au pardon, au respect d’autrui et à la lutte. On vit une expérience cinématographique hors norme dans laquelle on passe sans cesse et avec délectation du bonheur aux larmes.
Voilà un film à ne surtout pas manquer, qui nous bouleverse et nous éblouit, notamment pour la virtuosité du scénario (prix à cannes amplement mérité). En effet,l'intrigue se noue à travers plusieurs histoires qui vont se croiser et se décroiser à plusieurs moment de façon trés habile :du Lelouch me direz vous, mais sans son style tapageu,r et surtout au profit d'un discours trés riche et trés profond : il est ici question d'identité, de deuil, de politique, de communication integérationnelle, mais sans que cela ne soit jamais ni pesant ni plaqué. Aprés un "Head on" déja trés puissant, Akin nous livre ici une oeuvre plus apaisée, moins frontale, mais tout aussi belle, qui nous dit des choses essentielles sur le pardon et la filiation notamment et arrive à rendre trés fluide une histoire trés complexe, ce qui n'est pas un mince exploit!!!